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Société Publié le vendredi 5 avril 2019 | APA

Côte d’Ivoire: Namizata Sangaré élue présidente du 1er Conseil national des droits de l’Homme

© APA Par Saliou AMAH
Mme Namizata Méïté épouse Sangaré, nouvelle présidente du premier Conseil national des droits de l’Homme (CNDH)
Abidjan (Côte d’Ivoire) - Mme Namizata Méïté épouse Sangaré a été élue jeudi à l’unanimité présidente du premier Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), pour un mandat de six ans non renouvelable, à l’issue d’un vote des douze membres de l’institution.

Seule candidate au poste de président, Mme Namizata Sangaré a été portée par tous ses paires à la tête du CNDH. Après cette opération de vote Dr Marie-Paule Kodjo, a été élue vice-présidente. Elle était également seule candidate et a été élue à l’unanimité.

Le troisième poste au niveau du bureau exécutif portait notamment sur celui de secrétaire exécutif du CNDH. Trois candidatures étaient enregistrées à ce niveau. Bamba Sindou a été élu avec huit voix devant Alfred Kouassi Kouadio (3 voix) et Janvier Touman Desnoces (1 voix).

Comme priorité, Mme Namizata Sangaré veut affûter son équipe, mettre rapidement en place le personnel d’appui, les techniciens, les chefs de département, le chargé d’étude. Car pour elle, « le contexte des droits de l’Homme évolue sans cesse avec des défis » de plusieurs ordres.

« Nous allons nous atteler à mettre très rapidement en place l’équipe, ouvrir les antennes et les démembrements à l’intérieur du pays, et continuer la mise en place du Plan stratégique » tout en déroulant le mandat de l’institution, a-t-elle poursuivi.

Concernant la présidentielle de 2020, Mme Namizata Sangaré admet que son institution a un « très grand rôle à jouer » et compte de ce fait développer la prévention des violations des droits de l’Homme, la promotion et la protection.

La première présidente du premier Conseil national des droits de l’Homme envisage d’entamer des rencontres avec toutes les parties prenantes au processus électoral et impliquer son institution dans la sensibilisation des populations en vue du respect des droits de l’Homme.

Pour ce faire, assure-t-elle, « mettre en place un mécanisme de monitoring de tous les actes de mauvaise conduite et d’atteinte des droits de l’Homme dans le cadre du processus à venir » parce que « les élections, c’est une question de droit de l’Homme ».

« Nous allons travailler pour que l’institution soit l’étandard des droits de l’Homme en Côte d'Ivoire », a-t-elle lancé. Dans cet élan, la présidente du CNDH envisage de « construire un véritable centre de formation des droits de l’Homme » afin que cette notion soit ancrée dans les actes des citoyens.

Le CNDH, institution en charge des questions de droits de l’Homme en Côte d'Ivoire, a connu une réforme. Cette réforme avait été adoptée par les députés avec un mandat large érigé en autorité administrative. Ses membres ont été nommés par décret depuis le 27 février 2019.


AP/ls
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