Au cours du Mo Ibrahim Gouvernance Weekend, édition 2019 à Abidjan, le magazine The African Report a initié dans l’après-midi du vendredi 5 avril, à la salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire, une plateforme de libre expression autour du thème suivant : « The new tech era : job-killer or job-creator ? » (La digitalisation : tueuse ou créatrice d’emploi ?)
Cinq panélistes, non des moindres, ont animé cette plateforme, notamment, Angela Agwebo, directrice générale de TechHer du Nigeria, Pascal Lamy, Consultant politique et homme d’affaires français, Adesina Akinwumiu, président de la BAD, Zyad, rédacteur en chef de Afrique Magazine, Eric Kacou, co-fondateur de Entrepreneurial Solutions Partners.
Tout le monde connait le challenge : l’Afrique aura plus de population en âge de travailler que l’Inde ou la Chine. La démographie africaine s’accroit au détriment des emplois. L’émergence salvatrice des nouvelles technologies, l’intelligence artificielle et la révolution digitale, ne sont pas aussi serviables que nous le pensons parce que menaçant des milliers d’emplois de disparition.
Ce pourquoi, le président de la BAD (Banque africaine de développement), Adesina Akinwumi soutient que les africains ne doivent pas être effrayés de perdre leurs emplois face à la révolution du digital, car selon lui, les changements sont permanents. Il a encouragé les africains à anticiper à travers de nouvelles opportunités d’investissements, notamment l’agriculture, les énergies renouvelables et surtout l’éducation. « Il faut que les africains arrêtent d’investir dans les emplois du passé pour se concentrer sur les emplois du présent », a-t-il fait remarquer.
Quant au rédacteur en chef d’Afrique Magazine, Zyad Lima, bien que le digital entraine la libéralisation de l’information, cela créé la diffusion de fake news (fausses informations) sur les réseaux sociaux. Il exhorte les africains à un effort de réflexion pour s’adapter à ces changements sociaux et surtout ne pas imiter à l’aveuglette, les américains et les occidentaux.
Par ailleurs, Eric Kacou, a souligné que face au chômage, la réponse devrait venir de la jeunesse et non l’affaire des adultes. Il faut revoir les systèmes éducatifs et apprendre à avoir un esprit critique pour une saine utilisation des TIC (Technologies de l’information et de la communication.
En somme, le président de la BAD, a indiqué que les TIC sont utiles dans la quête d’emplois et dans la modernisation qui passe par une adaptation des connaissances. Cependant, ce n’est pas confortable en entreprise d’avoir un robot comme collègue, mais ce sont des réalités à intégrer dans notre quotidien. « L’Afrique doit être prête et avancer avec les compétences et connaissances digitales », a-t-il souligné.
JOB
Cinq panélistes, non des moindres, ont animé cette plateforme, notamment, Angela Agwebo, directrice générale de TechHer du Nigeria, Pascal Lamy, Consultant politique et homme d’affaires français, Adesina Akinwumiu, président de la BAD, Zyad, rédacteur en chef de Afrique Magazine, Eric Kacou, co-fondateur de Entrepreneurial Solutions Partners.
Tout le monde connait le challenge : l’Afrique aura plus de population en âge de travailler que l’Inde ou la Chine. La démographie africaine s’accroit au détriment des emplois. L’émergence salvatrice des nouvelles technologies, l’intelligence artificielle et la révolution digitale, ne sont pas aussi serviables que nous le pensons parce que menaçant des milliers d’emplois de disparition.
Ce pourquoi, le président de la BAD (Banque africaine de développement), Adesina Akinwumi soutient que les africains ne doivent pas être effrayés de perdre leurs emplois face à la révolution du digital, car selon lui, les changements sont permanents. Il a encouragé les africains à anticiper à travers de nouvelles opportunités d’investissements, notamment l’agriculture, les énergies renouvelables et surtout l’éducation. « Il faut que les africains arrêtent d’investir dans les emplois du passé pour se concentrer sur les emplois du présent », a-t-il fait remarquer.
Quant au rédacteur en chef d’Afrique Magazine, Zyad Lima, bien que le digital entraine la libéralisation de l’information, cela créé la diffusion de fake news (fausses informations) sur les réseaux sociaux. Il exhorte les africains à un effort de réflexion pour s’adapter à ces changements sociaux et surtout ne pas imiter à l’aveuglette, les américains et les occidentaux.
Par ailleurs, Eric Kacou, a souligné que face au chômage, la réponse devrait venir de la jeunesse et non l’affaire des adultes. Il faut revoir les systèmes éducatifs et apprendre à avoir un esprit critique pour une saine utilisation des TIC (Technologies de l’information et de la communication.
En somme, le président de la BAD, a indiqué que les TIC sont utiles dans la quête d’emplois et dans la modernisation qui passe par une adaptation des connaissances. Cependant, ce n’est pas confortable en entreprise d’avoir un robot comme collègue, mais ce sont des réalités à intégrer dans notre quotidien. « L’Afrique doit être prête et avancer avec les compétences et connaissances digitales », a-t-il souligné.
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