Bouaké- Un enseignant chercheur au département de philosophie de l’université Alassane Ouattara de Bouaké, Pr Sangaré Abou, invite à «une réflexion profonde» pour connaître davantage l’école et mieux la protéger, estimant que l’université et l’école sont perturbées parce que fondamentalement l’on ne sait pas ce que sont ces institutions.
Pr Sangaré Abou s'est exprimé sur la question, jeudi, lors de la rentrée solennelle du département de philosophie de l’université Alassane Ouattara, en sa qualité de conférencier.
«Quand on connait une chose, quand la chose est sue en son être et en son essence, elle est protégée à la mesure de la connaissance qu’on a d’elle. Je pense que quand l’université est perturbée, si l’école est perturbée, c’est parce que fondamentalement on ne sait pas ce que sont ces institutions», a-t-il souligné.
Il conseille aux acteurs de l’université de se considérer comme les gardiens du «feu sacré» qu’est la science, la connaissance.
Une grève des enseignants du secondaire et du primaire public à l’appel de l’Intersyndicale de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire (ISEPPCI) et de la Coalition des syndicats du secteur éducation et formation de Côte d’Ivoire (COSEF-CI), avait perturbé le déroulement des enseignements dans plusieurs localités du pays, durant plus de deux mois.
Le débrayage avait également eu lieu dans l’enseignement supérieur suite à un bras de fer entre la présidence de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody et un syndicat d’enseignants chercheurs, ce qui avait provoqué un arrêt des activités académiques depuis plusieurs semaines.
(AIP)
nbf/ask
Pr Sangaré Abou s'est exprimé sur la question, jeudi, lors de la rentrée solennelle du département de philosophie de l’université Alassane Ouattara, en sa qualité de conférencier.
«Quand on connait une chose, quand la chose est sue en son être et en son essence, elle est protégée à la mesure de la connaissance qu’on a d’elle. Je pense que quand l’université est perturbée, si l’école est perturbée, c’est parce que fondamentalement on ne sait pas ce que sont ces institutions», a-t-il souligné.
Il conseille aux acteurs de l’université de se considérer comme les gardiens du «feu sacré» qu’est la science, la connaissance.
Une grève des enseignants du secondaire et du primaire public à l’appel de l’Intersyndicale de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire (ISEPPCI) et de la Coalition des syndicats du secteur éducation et formation de Côte d’Ivoire (COSEF-CI), avait perturbé le déroulement des enseignements dans plusieurs localités du pays, durant plus de deux mois.
Le débrayage avait également eu lieu dans l’enseignement supérieur suite à un bras de fer entre la présidence de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody et un syndicat d’enseignants chercheurs, ce qui avait provoqué un arrêt des activités académiques depuis plusieurs semaines.
(AIP)
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