Le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Adesina Akinwumi, a annoncé mercredi à Abidjan une notation des banques dans leurs efforts de financement des femmes entrepreneurs
M. Adesina s’exprimait à l’ouverture du 1er Sommet régional de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) en Afrique de l’Ouest, qui a regroupé plusieurs femmes leaders et la directrice générale du groupe de la Banque mondiale, Karistalina Georgieva.
« Les femmes africaines sont finançables », a lancé le président de la BAD, ajoutant « nous allons mettre en œuvre l’indice de financement des femmes et noter les banques » afin d’encourager l’appui financier des projets des femmes en Afrique.
Il estime que « si les femmes gagnent, l’Afrique gagnera » car selon des études, elles consacrent une part importante de leurs revenus à la famille et surtout à l’éducation. De ce fait, les femmes entrepreneurs devraient être soutenues à sortir des secteurs informels.
« Dans tout ce que nous faisons, il faut qu'il y ait la comptabilité pour les femmes. Les lignes de crédits sont très importantes, mais il faudrait encore que toutes ces lignes de crédits pour les banques en Afrique créent des chaînes de valeurs pour les femmes », a-t-il plaidé.
Selon lui, « il faut mobiliser davantage la capacité des femmes pour préparer des projets bancables ». Il a invité les établissements financiers, dans leurs rapports, à ressortir les financements pour les femmes. Ce qui permettrait d’accroître aussi leurs business.
La directrice générale du Groupe de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, a fait observer que « les femmes sont freinées dans leur avancement » à cause du financement. Elle a conseillé les femmes à capitaliser leurs compétences et à surtout innover dans leurs activités.
Au cours du Sommet, M. Adesina s’est engagé à travers son institution à financer deux jeunes femmes entrepreneurs, notamment l’Ivoirienne Patricia Zoundi, CEO de Quick cash and Canaanland, et la Nigérienne Hamidou Nafissa, fondatrice et CEO de Salma.
Les fonds de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) sont accessibles via la Banque africaine de développement (BAD). Le président de l’institution financière a par ailleurs appelé les dirigeants à une « discrimination positive » en laissant l’espace pour les femmes.
Le vice-président ivoirien Kablan Duncan qui remplaçait le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a salué cette initiative permettant aux femmes d’avoir accès aux marchés et aux crédits. Cette plateforme permet aussi aux femmes entrepreneurs de partager les meilleures pratiques en Affaires.
La conseillère spéciale du président des Etats-Unis, Ivanka Trump, la fille de Donald Trump, est à Abidjan dans le cadre de ce premier Sommet régional de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) en Afrique de l’Ouest.
AP/ls/APA
M. Adesina s’exprimait à l’ouverture du 1er Sommet régional de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) en Afrique de l’Ouest, qui a regroupé plusieurs femmes leaders et la directrice générale du groupe de la Banque mondiale, Karistalina Georgieva.
« Les femmes africaines sont finançables », a lancé le président de la BAD, ajoutant « nous allons mettre en œuvre l’indice de financement des femmes et noter les banques » afin d’encourager l’appui financier des projets des femmes en Afrique.
Il estime que « si les femmes gagnent, l’Afrique gagnera » car selon des études, elles consacrent une part importante de leurs revenus à la famille et surtout à l’éducation. De ce fait, les femmes entrepreneurs devraient être soutenues à sortir des secteurs informels.
« Dans tout ce que nous faisons, il faut qu'il y ait la comptabilité pour les femmes. Les lignes de crédits sont très importantes, mais il faudrait encore que toutes ces lignes de crédits pour les banques en Afrique créent des chaînes de valeurs pour les femmes », a-t-il plaidé.
Selon lui, « il faut mobiliser davantage la capacité des femmes pour préparer des projets bancables ». Il a invité les établissements financiers, dans leurs rapports, à ressortir les financements pour les femmes. Ce qui permettrait d’accroître aussi leurs business.
La directrice générale du Groupe de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, a fait observer que « les femmes sont freinées dans leur avancement » à cause du financement. Elle a conseillé les femmes à capitaliser leurs compétences et à surtout innover dans leurs activités.
Au cours du Sommet, M. Adesina s’est engagé à travers son institution à financer deux jeunes femmes entrepreneurs, notamment l’Ivoirienne Patricia Zoundi, CEO de Quick cash and Canaanland, et la Nigérienne Hamidou Nafissa, fondatrice et CEO de Salma.
Les fonds de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) sont accessibles via la Banque africaine de développement (BAD). Le président de l’institution financière a par ailleurs appelé les dirigeants à une « discrimination positive » en laissant l’espace pour les femmes.
Le vice-président ivoirien Kablan Duncan qui remplaçait le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a salué cette initiative permettant aux femmes d’avoir accès aux marchés et aux crédits. Cette plateforme permet aussi aux femmes entrepreneurs de partager les meilleures pratiques en Affaires.
La conseillère spéciale du président des Etats-Unis, Ivanka Trump, la fille de Donald Trump, est à Abidjan dans le cadre de ce premier Sommet régional de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) en Afrique de l’Ouest.
AP/ls/APA