Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC) a délivré vendredi à Abidjan ses premiers certificats d’accréditation à six laboratoires dont quatre issus de la Côte d’Ivoire, en marge de la 3è Assemblée générale de l’organisation.
M. Aboubacry Baro, président du Conseil d’administration du SOAC, a exprimé dans un discours sa «reconnaissance pour toute l’expertise internationale, régionale et nationale qui a su travailler pendant une vingtaine d’années en synergie pour permettre (de) fêter la rigueur de l’excellence en Afrique de l’Ouest ».
Les certificats d’accréditation de la SOAC ont été délivrés à six laboratoires dont cinq selon la norme ISO CEI 17025 dans le domaine de l’agro-alimentaire et un selon la norme ISO 15189 (Institut national d’hygiène du Togo).
Les quatre laboratoires ivoiriens certifiés SOAC sont les laboratoires d’analyses et d’essais Biotitiale (environnement, qualité de l’eau), Vagny Lab (environnement, qualité de l’eau, alimentaire, agro-alimentaire) Enval laboratoire (agro-alimentaire) et le laboratoire national de la santé publique (LNSP, aliment, chimie alimentaire/sel iodé).
La SOAC a délivré en outre l’attestation d’accréditation au Laboratoire d’étalonnage des masses (LEMA) du Bénin et à l’Institut national d’hygiène du Togo, accrédité dans le domaine agroalimentaire. Trois de l’ensemble des laboratoires sont du secteur public et trois du secteur privé.
Albert Kouatelay, directeur de Cabinet adjoint, représentant le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Petites et moyennes entreprises PME, s’est félicité de ce mécanisme d’accréditation qui positionne ces laboratoires comme des « pionniers » dans la sous-région ouest-africaine.
« Vous allez devenir des ambassadeurs » du SOAC, a lancé M. Kouatelay à l’endroit des bénéficiaires, les encourageant à amener d’autres structures à adhérer à ce système. Il a par ailleurs appelé la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à soutenir le SOAC.
Le SOAC est un organisme d’accréditation couvrant les États membres de l’UEMOA, comprenant huit pays de l’Afrique de l’Ouest. Il se hisse comme un modèle atypique dans la région. Cinq entités multi-économies de cette dimension sont recensées aujourd’hui dans le monde.
Jusqu’à récemment, les laboratoires et organismes de certification accrédités en Afrique de l’Ouest proposaient leurs services à des tarifs jugés onéreux, ce qui constituait un frein au développement de plusieurs secteurs d’activités.
Pour être accepté sur des marchés, particulièrement à l’export, les produits devraient être nécessairement accompagnés de certificats d’analyses émis par des laboratoires accrédités, répondant aux standards internationaux.
Ce résultat ouvre de nouvelles perspectives, notamment la possibilité pour les opérateurs économiques de réaliser leurs analyses dans des laboratoires compétents accrédités SOAC et proposant des coûts accessibles.
Dans une perspective de mutualisation des ressources et d’efficacité, l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel (ONUDI) a aidé les Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA à la mise en place du SOAC à travers les Programmes qualités financés par l’Union européenne (UE) depuis 2001.
« Sans le soutien des programmes qualités UEMOA-CEDEAO, financés par l’UE et exécutés par l’ONUDI, la progression rapide du SOAC au cours des dernières années n’aurait pas été possible », a estimé Marcel Gbaguidi, directeur général du SOAC, dont le siège est basé à Abidjan.
La Côte d’Ivoire, dont certains produits ont un libre accès au marché de l’UE, via l’Accord de partenariat économique intérimaire (APE), à condition de respecter les normes sanitaires et phytosanitaires, ajoute une corde à son arc avec l’accréditation SOAC, élargissant ses horizons.
Les laboratoires intervenant sur la gamme des produits concernés par l’APE peuvent désormais requérir une accréditation auprès du SOAC afin, à leur tour, d’offrir leurs services aux opérateurs économiques impliqués.
AP/ls
M. Aboubacry Baro, président du Conseil d’administration du SOAC, a exprimé dans un discours sa «reconnaissance pour toute l’expertise internationale, régionale et nationale qui a su travailler pendant une vingtaine d’années en synergie pour permettre (de) fêter la rigueur de l’excellence en Afrique de l’Ouest ».
Les certificats d’accréditation de la SOAC ont été délivrés à six laboratoires dont cinq selon la norme ISO CEI 17025 dans le domaine de l’agro-alimentaire et un selon la norme ISO 15189 (Institut national d’hygiène du Togo).
Les quatre laboratoires ivoiriens certifiés SOAC sont les laboratoires d’analyses et d’essais Biotitiale (environnement, qualité de l’eau), Vagny Lab (environnement, qualité de l’eau, alimentaire, agro-alimentaire) Enval laboratoire (agro-alimentaire) et le laboratoire national de la santé publique (LNSP, aliment, chimie alimentaire/sel iodé).
La SOAC a délivré en outre l’attestation d’accréditation au Laboratoire d’étalonnage des masses (LEMA) du Bénin et à l’Institut national d’hygiène du Togo, accrédité dans le domaine agroalimentaire. Trois de l’ensemble des laboratoires sont du secteur public et trois du secteur privé.
Albert Kouatelay, directeur de Cabinet adjoint, représentant le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Petites et moyennes entreprises PME, s’est félicité de ce mécanisme d’accréditation qui positionne ces laboratoires comme des « pionniers » dans la sous-région ouest-africaine.
« Vous allez devenir des ambassadeurs » du SOAC, a lancé M. Kouatelay à l’endroit des bénéficiaires, les encourageant à amener d’autres structures à adhérer à ce système. Il a par ailleurs appelé la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à soutenir le SOAC.
Le SOAC est un organisme d’accréditation couvrant les États membres de l’UEMOA, comprenant huit pays de l’Afrique de l’Ouest. Il se hisse comme un modèle atypique dans la région. Cinq entités multi-économies de cette dimension sont recensées aujourd’hui dans le monde.
Jusqu’à récemment, les laboratoires et organismes de certification accrédités en Afrique de l’Ouest proposaient leurs services à des tarifs jugés onéreux, ce qui constituait un frein au développement de plusieurs secteurs d’activités.
Pour être accepté sur des marchés, particulièrement à l’export, les produits devraient être nécessairement accompagnés de certificats d’analyses émis par des laboratoires accrédités, répondant aux standards internationaux.
Ce résultat ouvre de nouvelles perspectives, notamment la possibilité pour les opérateurs économiques de réaliser leurs analyses dans des laboratoires compétents accrédités SOAC et proposant des coûts accessibles.
Dans une perspective de mutualisation des ressources et d’efficacité, l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel (ONUDI) a aidé les Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA à la mise en place du SOAC à travers les Programmes qualités financés par l’Union européenne (UE) depuis 2001.
« Sans le soutien des programmes qualités UEMOA-CEDEAO, financés par l’UE et exécutés par l’ONUDI, la progression rapide du SOAC au cours des dernières années n’aurait pas été possible », a estimé Marcel Gbaguidi, directeur général du SOAC, dont le siège est basé à Abidjan.
La Côte d’Ivoire, dont certains produits ont un libre accès au marché de l’UE, via l’Accord de partenariat économique intérimaire (APE), à condition de respecter les normes sanitaires et phytosanitaires, ajoute une corde à son arc avec l’accréditation SOAC, élargissant ses horizons.
Les laboratoires intervenant sur la gamme des produits concernés par l’APE peuvent désormais requérir une accréditation auprès du SOAC afin, à leur tour, d’offrir leurs services aux opérateurs économiques impliqués.
AP/ls