La Fête du Travail 2019 sera officiellement célébrée demain 1er mai à la Primature à Abidjan, sous la présidence du Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon coulibaly. Un moment pour le gouvernement de dresser le bilan des actions en faveur des travailleurs. Mais surtout d’envisager avec les partenaires sociaux les perspectives d’une amélioration des conditions de vie de tous les Ivoiriens.
Face à une situation qui stagnait depuis plus de deux décennies, le Président de la République, Alassane Ouattara, et le gouvernement ont pris d’importantes mesures pour relever le pouvoir d’achat des Ivoiriens. Des mesures qui améliorent les conditions de vie des populations.
C’est en décembre 2013 que le Président Alassane Ouattara a annoncé, dans son traditionnel discours de fin d'année à la Nation, le déblocage des avancements des fonctionnaires. Ceux-ci étaient bloqués depuis vingt-cinq ans. Cette mesure aura coûté à l’Etat ivoirien 616 milliards de FCFA en 2014 et 2015. Par ailleurs, les fonctionnaires peuvent évoluer désormais aux grades A4, A5, A6 et A7. Toute chose qui a une incidence significative sur leurs revenus et conditions de vie.
« Après plus de deux décennies, mon salaire a connu une augmentation substantielle en un rien de temps, du fait du déblocage des avancements par le gouvernement. La corporation des enseignants est heureuse de voir ces mesures s’appliquer pour le bonheur de leurs familles respectives », reconnaît Claude Yapi, enseignant de Physique-Chimie.
Abondant dans le même sens, Mamadou Touré, chef de service suivi-évaluation au Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle atteste : « Avec ce que j’ai obtenu à la suite des mesures du gouvernement, j'ai acheté des semences pour mes 13 hectares de cacao et de palmier à huile ».
LES ACQUIS MAJEURS
Le déblocage de salaire a induit une relative augmentation des revenus des fonctionnaires. Ainsi, les agents techniques de santé passent désormais de 222 000 FCFA à 375 000 FCFA, soit un taux d’augmentation de 69%. Avec un taux d’augmentation de 72%, le salaire des cadres de santé passe de 450 000 FCFA à 775 000 FCFA. En ce qui concerne les enseignants du primaire, leur salaire augmente de 48%, passant de 264 000 FCFA à 390 000 FCFA. Les enseignants du supérieur ont désormais un supplément de 22% sur leur salaire, passant de 419 000 FCFA à 511 000 FCFA.
« Je suis concernée par la bonification indiciaire de 150 points et suis heureuse des mesures prises par le Président de la République, en vue de l’augmentation des salaires des fonctionnaires », dit avec joie Solange Dago, secrétaire de direction au service Informatique de la Fonction Publique.
Au-delà du déblocage des avancements, le gouvernement a fait droit en 2017 à l’ensemble des revendications de la plateforme nationale de l’intersyndicale des fonctionnaires et agents de l’Etat. Au nombre desdites requêtes, les fonctionnaires vont bénéficier de la réforme de la pension de retraite. Il y aura aussi le paiement de 38 087 fonctionnaires et agents de l’Etat, au titre de la bonification indiciaire catégorielle. Dans les collectivités territoriales, 12 334 agents des 31 régions et des 197 communes du pays bénéficient depuis 2016 d’un nouveau barème des salaires, avec un taux uniforme de 8 %.
Sont également pris en compte dans cette amélioration salariale plusieurs corporations socio-professionnelles. Ainsi, 8 462 agents des douanes, des Eaux et Forêts et des Affaires Maritimes sont bénéficiaires de la revalorisation de l’indemnité contributive au logement des paramilitaires. On note aussi que 2 884 agents pénitentiaires ont bénéficié d’un régime indemnitaire particulier et que 1 470 pompiers civils sont bénéficiaires d’une indemnité contributive au logement. Enfin, 738 agents journaliers ont intégré la Fonction Publique.
LE SECTEUR PRIVE PAS OUBLIE
Par ailleurs, le gouvernement a revalorisé en 2015 le barème des salaires minima catégoriels pour 26 secteurs d’activités non régis par la convention collective interprofessionnelle de 1977, à savoir : 5 % pour le secteur maritime, 9 % pour le commerce, 11 % pour les secteurs banque et assurance et 13 % pour les dockers. Concernant la retraite, des revalorisations de 8 % en 2014, puis de 5 % en 2016 ont été consenties. Les allocations familiales mensuelles par enfant sont passées de 1 500 à 5 000 FCFA.
Le secteur privé n’a pas été omis dans cette amélioration salariale. Ses travailleurs ont aussi bénéficié d’une attention particulière du Chef de l’Etat et du gouvernement. En 2013, le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) est passé de 36 607 à 60 000 FCFA, soit une augmentation de 64 %. Quant au revenu moyen, il est passé de 50 725 FCFA en 2012 à 84 195 FCFA en 2016.
Au-delà, ce sont toutes les couches socio-professionnelles qui font l’objet d’une grande attention de la part du gouvernement. Ceci se traduit par la mise en place par le Président de la République Alassane Ouattara d’un Programme Social du Gouvernement (PSGouv) sur la période 2019-2020.
Un Programme de 727.5 milliards de FCFA axé sur les secteurs sociaux que sont la santé, l’éducation, l’emploi des jeunes, l’eau potable, l’électrification, etc. L’objectif visé étant de renforcer l’action sociale pour améliorer les conditions de vie des populations, notamment dans les zones rurales.
Face à une situation qui stagnait depuis plus de deux décennies, le Président de la République, Alassane Ouattara, et le gouvernement ont pris d’importantes mesures pour relever le pouvoir d’achat des Ivoiriens. Des mesures qui améliorent les conditions de vie des populations.
C’est en décembre 2013 que le Président Alassane Ouattara a annoncé, dans son traditionnel discours de fin d'année à la Nation, le déblocage des avancements des fonctionnaires. Ceux-ci étaient bloqués depuis vingt-cinq ans. Cette mesure aura coûté à l’Etat ivoirien 616 milliards de FCFA en 2014 et 2015. Par ailleurs, les fonctionnaires peuvent évoluer désormais aux grades A4, A5, A6 et A7. Toute chose qui a une incidence significative sur leurs revenus et conditions de vie.
« Après plus de deux décennies, mon salaire a connu une augmentation substantielle en un rien de temps, du fait du déblocage des avancements par le gouvernement. La corporation des enseignants est heureuse de voir ces mesures s’appliquer pour le bonheur de leurs familles respectives », reconnaît Claude Yapi, enseignant de Physique-Chimie.
Abondant dans le même sens, Mamadou Touré, chef de service suivi-évaluation au Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle atteste : « Avec ce que j’ai obtenu à la suite des mesures du gouvernement, j'ai acheté des semences pour mes 13 hectares de cacao et de palmier à huile ».
LES ACQUIS MAJEURS
Le déblocage de salaire a induit une relative augmentation des revenus des fonctionnaires. Ainsi, les agents techniques de santé passent désormais de 222 000 FCFA à 375 000 FCFA, soit un taux d’augmentation de 69%. Avec un taux d’augmentation de 72%, le salaire des cadres de santé passe de 450 000 FCFA à 775 000 FCFA. En ce qui concerne les enseignants du primaire, leur salaire augmente de 48%, passant de 264 000 FCFA à 390 000 FCFA. Les enseignants du supérieur ont désormais un supplément de 22% sur leur salaire, passant de 419 000 FCFA à 511 000 FCFA.
« Je suis concernée par la bonification indiciaire de 150 points et suis heureuse des mesures prises par le Président de la République, en vue de l’augmentation des salaires des fonctionnaires », dit avec joie Solange Dago, secrétaire de direction au service Informatique de la Fonction Publique.
Au-delà du déblocage des avancements, le gouvernement a fait droit en 2017 à l’ensemble des revendications de la plateforme nationale de l’intersyndicale des fonctionnaires et agents de l’Etat. Au nombre desdites requêtes, les fonctionnaires vont bénéficier de la réforme de la pension de retraite. Il y aura aussi le paiement de 38 087 fonctionnaires et agents de l’Etat, au titre de la bonification indiciaire catégorielle. Dans les collectivités territoriales, 12 334 agents des 31 régions et des 197 communes du pays bénéficient depuis 2016 d’un nouveau barème des salaires, avec un taux uniforme de 8 %.
Sont également pris en compte dans cette amélioration salariale plusieurs corporations socio-professionnelles. Ainsi, 8 462 agents des douanes, des Eaux et Forêts et des Affaires Maritimes sont bénéficiaires de la revalorisation de l’indemnité contributive au logement des paramilitaires. On note aussi que 2 884 agents pénitentiaires ont bénéficié d’un régime indemnitaire particulier et que 1 470 pompiers civils sont bénéficiaires d’une indemnité contributive au logement. Enfin, 738 agents journaliers ont intégré la Fonction Publique.
LE SECTEUR PRIVE PAS OUBLIE
Par ailleurs, le gouvernement a revalorisé en 2015 le barème des salaires minima catégoriels pour 26 secteurs d’activités non régis par la convention collective interprofessionnelle de 1977, à savoir : 5 % pour le secteur maritime, 9 % pour le commerce, 11 % pour les secteurs banque et assurance et 13 % pour les dockers. Concernant la retraite, des revalorisations de 8 % en 2014, puis de 5 % en 2016 ont été consenties. Les allocations familiales mensuelles par enfant sont passées de 1 500 à 5 000 FCFA.
Le secteur privé n’a pas été omis dans cette amélioration salariale. Ses travailleurs ont aussi bénéficié d’une attention particulière du Chef de l’Etat et du gouvernement. En 2013, le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) est passé de 36 607 à 60 000 FCFA, soit une augmentation de 64 %. Quant au revenu moyen, il est passé de 50 725 FCFA en 2012 à 84 195 FCFA en 2016.
Au-delà, ce sont toutes les couches socio-professionnelles qui font l’objet d’une grande attention de la part du gouvernement. Ceci se traduit par la mise en place par le Président de la République Alassane Ouattara d’un Programme Social du Gouvernement (PSGouv) sur la période 2019-2020.
Un Programme de 727.5 milliards de FCFA axé sur les secteurs sociaux que sont la santé, l’éducation, l’emploi des jeunes, l’eau potable, l’électrification, etc. L’objectif visé étant de renforcer l’action sociale pour améliorer les conditions de vie des populations, notamment dans les zones rurales.