La Secrétaire d’Etat auprès du ministre ivoirien de la justice, chargée des Droits de l’Homme, Aimée Zebeyoux, a présenté, mardi, à Genève en Suisse un rapport national à l’Examen périodique universel (EPU).
Les efforts du gouvernement en matière de promotion des Droits humains à travers plusieurs réformes et politiques allant de la santé aux réformes judiciaires en passant par le changement constitutionnel ont été présentés à cette tribune des Nations unies.
« Ce document a été élaboré de manière inclusive et participative par un comité multisectoriel» , a soutenu l’émissaire du gouvernement ivoirien.
« La nouvelle constitution (2016) qui consacre plusieurs innovations notamment la reconnaissance de la société civile », a été vantée à cette occasion par la Secrétaire d’Etat.
La réconciliation nationale et la cohésion sociale avec « la création d’un ministère en charge de la solidarité, la réactivation du fonds national de solidarité, la réparation dans le cadre des différentes crises », ont été citées par Mme Zébéyoux.
Le gouvernement ivoirien fait de la santé une priorité, a-t-elle poursuivi, citant notamment «la mise en place de la Couverture maladie universelle (CMU) , la gratuité ciblée pour les accouchements » .
Concernant le volet de la justice, l’Etat a entrepris plusieurs réformes. Il s’agit « de la procédure pénale de détention revue, le renforcement des droits des détenus, la création de tribunaux criminels en remplacement des cours d’assises ».
Dans sa présentation, elle n’a pas occulté le volet gouvernance, notant que le pays s’est doté «d’un Programme national de développement 2016-2020 ».
Plusieurs pays ont salué les avancées de la Côte d’Ivoire tout en faisant des recommandations.
Commentant cette présentation au cours d’une séance publique de retransmission, le Conseiller technique de la Secrétaire d’Etat, Lanciné Touré, s’est félicité que « la problématique des Droits humains soit pris en compte dans les politiques publiques reconnaissants que des efforts sont faits».
La Vice-Présidente du Conseil national des Droits de l’Homme, Dr Marie-Paul Kodjo, a quant à elle salué la synergie des Organisations de la société civile pour leur participation à la rédaction dudit rapport qui « a été salué par la tribune ».
L’Examen périodique universel (EPU) a été établi par la résolution 60/251 de l’Assemblée générale des Nations Unies, adoptée le 15 mars 2006 et qui est à l’origine de la création du Conseil des droits de l’homme. C’était le 3ème passage de la Côte d’Ivoire à cette tribune.
SY/ls/APA
Les efforts du gouvernement en matière de promotion des Droits humains à travers plusieurs réformes et politiques allant de la santé aux réformes judiciaires en passant par le changement constitutionnel ont été présentés à cette tribune des Nations unies.
« Ce document a été élaboré de manière inclusive et participative par un comité multisectoriel» , a soutenu l’émissaire du gouvernement ivoirien.
« La nouvelle constitution (2016) qui consacre plusieurs innovations notamment la reconnaissance de la société civile », a été vantée à cette occasion par la Secrétaire d’Etat.
La réconciliation nationale et la cohésion sociale avec « la création d’un ministère en charge de la solidarité, la réactivation du fonds national de solidarité, la réparation dans le cadre des différentes crises », ont été citées par Mme Zébéyoux.
Le gouvernement ivoirien fait de la santé une priorité, a-t-elle poursuivi, citant notamment «la mise en place de la Couverture maladie universelle (CMU) , la gratuité ciblée pour les accouchements » .
Concernant le volet de la justice, l’Etat a entrepris plusieurs réformes. Il s’agit « de la procédure pénale de détention revue, le renforcement des droits des détenus, la création de tribunaux criminels en remplacement des cours d’assises ».
Dans sa présentation, elle n’a pas occulté le volet gouvernance, notant que le pays s’est doté «d’un Programme national de développement 2016-2020 ».
Plusieurs pays ont salué les avancées de la Côte d’Ivoire tout en faisant des recommandations.
Commentant cette présentation au cours d’une séance publique de retransmission, le Conseiller technique de la Secrétaire d’Etat, Lanciné Touré, s’est félicité que « la problématique des Droits humains soit pris en compte dans les politiques publiques reconnaissants que des efforts sont faits».
La Vice-Présidente du Conseil national des Droits de l’Homme, Dr Marie-Paul Kodjo, a quant à elle salué la synergie des Organisations de la société civile pour leur participation à la rédaction dudit rapport qui « a été salué par la tribune ».
L’Examen périodique universel (EPU) a été établi par la résolution 60/251 de l’Assemblée générale des Nations Unies, adoptée le 15 mars 2006 et qui est à l’origine de la création du Conseil des droits de l’homme. C’était le 3ème passage de la Côte d’Ivoire à cette tribune.
SY/ls/APA