Le ministre de la Justice et des droits de l'homme, Sansan Kambile, a procédé jeudi, à Bingerville (Banlieue Est d'Abidjan), à la pose de la première d'un tribunal de première instance (TPI) de cette ville, en compagnie de l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, Gilles Huberson.
Le projet a été conçu par le consortium d'architectes et de bureaux d'études ivoiriens et français, ATAUB ARCHITECTES/CARET/CICOP-CI et confié pour sa meterialisation à un autre consortium, la société de droit ivoirien (CICO) et la société de droit portugais (ABB), et pour le Bureau de contrôle à l'entreprise de droit ivoirien, SOCOTEC.
Il s'inscrit dans le cadre du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) Justice doté d'une enveloppe de 55,7 milliards FCFA, et visant, entre autres, la promotion d'un système judiciaire de qualité et efficace, la protection des personnes vulnérables dont la protection judiciaire de l'enfance et de la jeunesse ainsi que l'appui à la mise en œuvre du plan d'amélioration des conditions de vie des détenus.
Il sera bâti sur trois hectares d'un terrain de six hectares à N'Soute dans le village d'Adjame-Bingerville. L'espace a été acquis par l'Etat ivoirien et cédé au ministère de la justice et des droits de l'homme par l'arrêté d'affection n°18-00004 du ministre de la construction, du logement et de l'urbanisme en date du 28 novembre 2018.
L'édifice est entièrement financé par la France à travers l'agence française de développement (AFD), à hauteur de 5 383 380 062 FCFA. Ce sera un bâtiment de R+2 sur une superficie 5 428 m2. Il comprendra quatre salles d'audiences publiques de 100 à 200 places chaune, plusieurs salles d'audiences de cabinet, une salle des pas perdus de 494 m2, un service de protection judiciaire de la jeunesse et de l'enfance et une partie administrative (bureaux, logistiques, archives et espaces communs). Il va accueillir un effectif de 166 personnels dont 66 magistrats et 50 greffiers.
Selon le ministre de la justice et des droits de l'homme, Sansan Kambile, le TPI de Bingerville traitera toutes les affaires notamment, civiles, pénales et sociales sauf celles qui relèvent de la compétence du tribunal du commerce d'Abidjan.
"Mesdames et messieurs la pose de la première pierre du tribunal de première instance de Bingerville concrétise l'ambition de l'Etat de Côte d'Ivoire de faire de la justice ivoirienne un modèle d'excellence. Le renforcement des infrastructures judiciaires est inscrit dans un vaste programme de renouvellement des infrastructures au titre de la politique sectorielle du ministère de la justice et des droits de l'homme conformément au plan de développement (PND) 2016-2020. Ce vaste programme vise à faciliter et à améliorer l'accès des populations aux services publics de la justice", a déclaré le Garde des Sceaux Sansan Kambile.
M. Kambile a également fait savoir que les travaux vont durer 18 mois saluant "la qualité des relations qui unissent" la Côte d'Ivoire et la France.
"Les travaux du tribunal de première instance de Bingerville montrent la détermination de l'Etat ivoirien à poursuivre les réalisations d'envergures dans le secteur de la justice", a-t-il ajouté traduisant sa gratitude à la communauté villageoise d'Adjame-Bingerville et son chef pour leur "implication dans le bon déroulement du projet de construction du tribunal de première instance de Bingerville".
L'ambassadeur français, Gilles Huberson a exprimé la "fierté" de son pays à être sur ce chantier et a dit qu'il suivra personnellement les travaux "pour voir si tout va bien et pour le respect des délais également".
"Permettre et garantir un accès aux droits et à la justice des citoyens est l'un des principes fondamentaux d'un Etat de droits. Ces valeurs nous tiennent à cœur à vous comme à nous. La France est donc fière de participer au développement de tels objectifs au travers du mécanisme du C2D. Ainsi nous mobilisons plus de 55 milliards FCFA pour renforcer le fonctionnement du système judiciaire de la Côte d'Ivoire", a indiqué M. Huberson.
Pour le député-maire Issouf Doumbia, cet ouvrage est d'une "importance capitale" pour sa cité anciennement capitale de la Côte d'Ivoire de 1900 à 1934. Car, dira-t-il, sa réalisation entre dans le cadre de sa vision de faire de Bingerville "une ville moderne et modèle" et qu'elle constituera un ouf de soulagement pour ses administrés.
Dans le cadre cette coopération entre la Côte d'Ivoire et la France, souligne-t-on, il est aussi prévu la construction d'un Centre d'observation des mineurs (COM) à Bingerville.
(AIP)
sn/tm
Le projet a été conçu par le consortium d'architectes et de bureaux d'études ivoiriens et français, ATAUB ARCHITECTES/CARET/CICOP-CI et confié pour sa meterialisation à un autre consortium, la société de droit ivoirien (CICO) et la société de droit portugais (ABB), et pour le Bureau de contrôle à l'entreprise de droit ivoirien, SOCOTEC.
Il s'inscrit dans le cadre du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) Justice doté d'une enveloppe de 55,7 milliards FCFA, et visant, entre autres, la promotion d'un système judiciaire de qualité et efficace, la protection des personnes vulnérables dont la protection judiciaire de l'enfance et de la jeunesse ainsi que l'appui à la mise en œuvre du plan d'amélioration des conditions de vie des détenus.
Il sera bâti sur trois hectares d'un terrain de six hectares à N'Soute dans le village d'Adjame-Bingerville. L'espace a été acquis par l'Etat ivoirien et cédé au ministère de la justice et des droits de l'homme par l'arrêté d'affection n°18-00004 du ministre de la construction, du logement et de l'urbanisme en date du 28 novembre 2018.
L'édifice est entièrement financé par la France à travers l'agence française de développement (AFD), à hauteur de 5 383 380 062 FCFA. Ce sera un bâtiment de R+2 sur une superficie 5 428 m2. Il comprendra quatre salles d'audiences publiques de 100 à 200 places chaune, plusieurs salles d'audiences de cabinet, une salle des pas perdus de 494 m2, un service de protection judiciaire de la jeunesse et de l'enfance et une partie administrative (bureaux, logistiques, archives et espaces communs). Il va accueillir un effectif de 166 personnels dont 66 magistrats et 50 greffiers.
Selon le ministre de la justice et des droits de l'homme, Sansan Kambile, le TPI de Bingerville traitera toutes les affaires notamment, civiles, pénales et sociales sauf celles qui relèvent de la compétence du tribunal du commerce d'Abidjan.
"Mesdames et messieurs la pose de la première pierre du tribunal de première instance de Bingerville concrétise l'ambition de l'Etat de Côte d'Ivoire de faire de la justice ivoirienne un modèle d'excellence. Le renforcement des infrastructures judiciaires est inscrit dans un vaste programme de renouvellement des infrastructures au titre de la politique sectorielle du ministère de la justice et des droits de l'homme conformément au plan de développement (PND) 2016-2020. Ce vaste programme vise à faciliter et à améliorer l'accès des populations aux services publics de la justice", a déclaré le Garde des Sceaux Sansan Kambile.
M. Kambile a également fait savoir que les travaux vont durer 18 mois saluant "la qualité des relations qui unissent" la Côte d'Ivoire et la France.
"Les travaux du tribunal de première instance de Bingerville montrent la détermination de l'Etat ivoirien à poursuivre les réalisations d'envergures dans le secteur de la justice", a-t-il ajouté traduisant sa gratitude à la communauté villageoise d'Adjame-Bingerville et son chef pour leur "implication dans le bon déroulement du projet de construction du tribunal de première instance de Bingerville".
L'ambassadeur français, Gilles Huberson a exprimé la "fierté" de son pays à être sur ce chantier et a dit qu'il suivra personnellement les travaux "pour voir si tout va bien et pour le respect des délais également".
"Permettre et garantir un accès aux droits et à la justice des citoyens est l'un des principes fondamentaux d'un Etat de droits. Ces valeurs nous tiennent à cœur à vous comme à nous. La France est donc fière de participer au développement de tels objectifs au travers du mécanisme du C2D. Ainsi nous mobilisons plus de 55 milliards FCFA pour renforcer le fonctionnement du système judiciaire de la Côte d'Ivoire", a indiqué M. Huberson.
Pour le député-maire Issouf Doumbia, cet ouvrage est d'une "importance capitale" pour sa cité anciennement capitale de la Côte d'Ivoire de 1900 à 1934. Car, dira-t-il, sa réalisation entre dans le cadre de sa vision de faire de Bingerville "une ville moderne et modèle" et qu'elle constituera un ouf de soulagement pour ses administrés.
Dans le cadre cette coopération entre la Côte d'Ivoire et la France, souligne-t-on, il est aussi prévu la construction d'un Centre d'observation des mineurs (COM) à Bingerville.
(AIP)
sn/tm