Mesdames et messieurs les Hauts Conseillers,
Monsieur le Secrétaire général du Conseil constitutionnel,
Madame et messieurs les membres du Cabinet,
Mesdames et messieurs, chers collaborateurs.
C’est avec un réel plaisir que je vous retrouve ce matin en ces lieux, à l’occasion de la fête des pères et des mères.
Cette célébration que depuis deux éditions déjà, nous avons voulue conjointe, par pure commodité, s’est quelque peu éloignée cette année, des dates qui y étaient officiellement consacrées, et ce, en raison d’impératifs divers, en l’occurrence, le jeûne observé par les fidèles musulmans et les missions effectuées à l’étranger par certains Hauts Conseillers, pendant la période dédiée à ces deux fêtes.
Je tiens donc à vous féliciter, mesdames et messieurs, pour la compréhension et la patience dont vous avez fait preuve.
A présent que ces contraintes ont été levées, il nous est loisible de nous retrouver dans un élan de joie partagée et de fraternité.
Comme vous le savez, la communauté internationale célèbre chaque année, d’abord la fête des mères, puis, quelques semaines après, celle des pères. Pour respecter cet ordre, et par courtoisie à leur endroit, vous me permettrez, mesdames et messieurs, de m’adresser d’abord aux dames, qui pour certaines, sont nos sœurs et, pour bon nombre d’entre elles, nos filles.
Certes, dans leurs foyers respectifs, ce rituel de la célébration de la fête des mères a été déjà respecté le 26 mai dernier et ce, dans des conditions certainement plus festives.
Il reste cependant, que nous sommes tous d’avis que la célébration de la fête des mères au sein de notre institution est opportune et qu’elle s’impose même, au regard de l’esprit de famille que nous nous évertuons ensemble à instaurer et à perpétuer.
Chères élues du jour,
En troisième année de Droit, on étudiait une matière appelée Droit social. C’était le Droit du travail.
A l’époque, les étudiants étaient fortement divisés sur la question de savoir si la grossesse était une maladie ou pas. Nous étions jeunes, nous n’étions pas mariés. Mais plus tard, lorsque nous avons vu des femmes souffrir, du premier jour de la grossesse jusqu’à l’accouchement, et même mourir en donnant la vie, notre regard a changé, et nous comprenons mieux que la mère soit fêtée.
A l’occasion de cette fête qui vous est donc dédiée, je prie le Tout-Puissant afin qu’il vous donne toutes les satisfactions que vous êtes en droit d’attendre de tous ceux qui vous appellent « Maman » ; c’est-à-dire, ceux dont vous êtes par la grâce de Dieu, les génitrices, autant que ceux qui sont venus à vous en souhaitant que vous les considériez et les traitiez comme vos filles ou comme vos fils et qui, en retour, vous comblent d’affection au quotidien.
La Mère, ce n’est donc pas seulement celle qui a engendré, mais c’est également celle qui, bien que n’ayant pas eu à donner la vie, sait la préserver et la rendre agréable au profit de personnes avec lesquelles, elles n’ont quelques fois pas le moindre lien de parenté.
C’est donc à juste titre que les mères sont célébrées avec faste chaque année.
Honneur et gloire à toutes les mères qui travaillent au Conseil constitutionnel !
Quant à vous les Pères, ou plus exactement, quant à nous les Pères, je voudrais rappeler simplement que le Père demeure le complément indispensable de la mère et qu’il constitue en l’occurrence avec elle, un binôme indissociable.
A tort ou à raison, la qualité de père est comprise uniquement en terme de responsabilité parentale, beaucoup plus que sous l’angle affectif.
A cela, il y a une explication bien connue de tous.
En effet, l’affection qu’offre le père à son enfant, complète celle caractérisée par la tendresse que lui donne sa mère.
Mais, n’en est-il pas ainsi parce que la fonction du père diffère de celle de la mère en ce qu’elle comporte quant à elle, une forte dose de cette rigueur nécessaire au plein épanouissement de l’enfant ?
Deux célèbres dictons illustrent admirablement cette situation, à savoir : «Qui aime bien châtie bien ! » et «Une main de fer dans un gant de velours !».
Ces dictons réfèrent l’un et l’autre, à un exercice délicat, quelquefois difficilement réalisable et dont la conséquence est que le père apparaît toujours comme celui qui est le moins affectueux des deux parents.
Chers collègues pères ! Est-ce à dire que pour autant nous aimons moins nos enfants ?
Cela n’aurait aucun sens !
La rigueur qu’exerce le père, n’est en effet qu’un jeu de rôle destiné à forger la personnalité de l’enfant et à le doter de tous les atouts nécessaires devant lui permettre de mieux se préparer à faire face aux difficultés auxquelles il pourrait être confronté dans sa vie.
Il reste cependant que les pères devraient toujours rechercher le juste milieu et s’évertuer à exprimer à leurs enfants, l’amour qu’ils leur portent en choisissant les occasions et les termes les plus appropriés pour ce faire.
Mesdames et messieurs, chers collaborateurs.
La fête des mères et la fête des pères ont donc, à cet égard, pour vocation commune, de resserrer les liens entre les membres de chaque famille en célébrant tour à tour, chacun des géniteurs et en inspirant en permanence, une image de cohésion familiale dont les plus grands bénéficiaires s’avèrent être les enfants.
Ici au Conseil constitutionnel, nous restons convaincus de ce que de telles célébrations sont de nature à contribuer efficacement à instaurer au sein de notre grande famille, cette cohésion, condition essentielle pour parvenir à une fraternité vraie.
Mesdames et messieurs les Hauts Conseillers,
Mesdames et messieurs, chers collaborateurs,
Je ne saurais clore mon propos sans rappeler à tous et à toutes, combien je tiens à ce que l’esprit de famille au sein du Conseil constitutionnel, soit et demeure une réalité.
C’est d’ailleurs ce souci constant qui justifie que régulièrement, j’exhorte moi-même, les uns et les autres, à reprendre la consolidation de leurs carrières, soit par la poursuite des études qu’ils avaient volontairement interrompues, soit par des candidatures aux examens et concours professionnels qu’ils avaient dédaignés et qui aujourd’hui, les placent dans une situation de relative précarité au plan professionnel.
A ceux qui y ont répondu favorablement, je souhaite bonne chance en leur rappelant que le succès est toujours au bout de l’effort.
Parmi eux, quelques-uns ont déjà glané des lauriers, fruits de leur détermination ; A ceux-ci, j’adresse mes chaleureuses félicitations paternelles.
A tous les autres, qui tardent encore à s’engager dans cette voie, je voudrais simplement dire mes encouragements et les inciter à prendre la bonne décision en me réjouissant par avance avec eux, de leurs succès à venir.
Mesdames et messieurs les Hauts Conseillers,
Monsieur le Secrétaire général,
Madame et messieurs les membres du Cabinet,
Mesdames et messieurs, chers collaborateurs,
Bonne fête des mères à toutes !
Bonne fête des pères à tous !
Je vous remercie de votre bien aimable attention.
Monsieur le Secrétaire général du Conseil constitutionnel,
Madame et messieurs les membres du Cabinet,
Mesdames et messieurs, chers collaborateurs.
C’est avec un réel plaisir que je vous retrouve ce matin en ces lieux, à l’occasion de la fête des pères et des mères.
Cette célébration que depuis deux éditions déjà, nous avons voulue conjointe, par pure commodité, s’est quelque peu éloignée cette année, des dates qui y étaient officiellement consacrées, et ce, en raison d’impératifs divers, en l’occurrence, le jeûne observé par les fidèles musulmans et les missions effectuées à l’étranger par certains Hauts Conseillers, pendant la période dédiée à ces deux fêtes.
Je tiens donc à vous féliciter, mesdames et messieurs, pour la compréhension et la patience dont vous avez fait preuve.
A présent que ces contraintes ont été levées, il nous est loisible de nous retrouver dans un élan de joie partagée et de fraternité.
Comme vous le savez, la communauté internationale célèbre chaque année, d’abord la fête des mères, puis, quelques semaines après, celle des pères. Pour respecter cet ordre, et par courtoisie à leur endroit, vous me permettrez, mesdames et messieurs, de m’adresser d’abord aux dames, qui pour certaines, sont nos sœurs et, pour bon nombre d’entre elles, nos filles.
Certes, dans leurs foyers respectifs, ce rituel de la célébration de la fête des mères a été déjà respecté le 26 mai dernier et ce, dans des conditions certainement plus festives.
Il reste cependant, que nous sommes tous d’avis que la célébration de la fête des mères au sein de notre institution est opportune et qu’elle s’impose même, au regard de l’esprit de famille que nous nous évertuons ensemble à instaurer et à perpétuer.
Chères élues du jour,
En troisième année de Droit, on étudiait une matière appelée Droit social. C’était le Droit du travail.
A l’époque, les étudiants étaient fortement divisés sur la question de savoir si la grossesse était une maladie ou pas. Nous étions jeunes, nous n’étions pas mariés. Mais plus tard, lorsque nous avons vu des femmes souffrir, du premier jour de la grossesse jusqu’à l’accouchement, et même mourir en donnant la vie, notre regard a changé, et nous comprenons mieux que la mère soit fêtée.
A l’occasion de cette fête qui vous est donc dédiée, je prie le Tout-Puissant afin qu’il vous donne toutes les satisfactions que vous êtes en droit d’attendre de tous ceux qui vous appellent « Maman » ; c’est-à-dire, ceux dont vous êtes par la grâce de Dieu, les génitrices, autant que ceux qui sont venus à vous en souhaitant que vous les considériez et les traitiez comme vos filles ou comme vos fils et qui, en retour, vous comblent d’affection au quotidien.
La Mère, ce n’est donc pas seulement celle qui a engendré, mais c’est également celle qui, bien que n’ayant pas eu à donner la vie, sait la préserver et la rendre agréable au profit de personnes avec lesquelles, elles n’ont quelques fois pas le moindre lien de parenté.
C’est donc à juste titre que les mères sont célébrées avec faste chaque année.
Honneur et gloire à toutes les mères qui travaillent au Conseil constitutionnel !
Quant à vous les Pères, ou plus exactement, quant à nous les Pères, je voudrais rappeler simplement que le Père demeure le complément indispensable de la mère et qu’il constitue en l’occurrence avec elle, un binôme indissociable.
A tort ou à raison, la qualité de père est comprise uniquement en terme de responsabilité parentale, beaucoup plus que sous l’angle affectif.
A cela, il y a une explication bien connue de tous.
En effet, l’affection qu’offre le père à son enfant, complète celle caractérisée par la tendresse que lui donne sa mère.
Mais, n’en est-il pas ainsi parce que la fonction du père diffère de celle de la mère en ce qu’elle comporte quant à elle, une forte dose de cette rigueur nécessaire au plein épanouissement de l’enfant ?
Deux célèbres dictons illustrent admirablement cette situation, à savoir : «Qui aime bien châtie bien ! » et «Une main de fer dans un gant de velours !».
Ces dictons réfèrent l’un et l’autre, à un exercice délicat, quelquefois difficilement réalisable et dont la conséquence est que le père apparaît toujours comme celui qui est le moins affectueux des deux parents.
Chers collègues pères ! Est-ce à dire que pour autant nous aimons moins nos enfants ?
Cela n’aurait aucun sens !
La rigueur qu’exerce le père, n’est en effet qu’un jeu de rôle destiné à forger la personnalité de l’enfant et à le doter de tous les atouts nécessaires devant lui permettre de mieux se préparer à faire face aux difficultés auxquelles il pourrait être confronté dans sa vie.
Il reste cependant que les pères devraient toujours rechercher le juste milieu et s’évertuer à exprimer à leurs enfants, l’amour qu’ils leur portent en choisissant les occasions et les termes les plus appropriés pour ce faire.
Mesdames et messieurs, chers collaborateurs.
La fête des mères et la fête des pères ont donc, à cet égard, pour vocation commune, de resserrer les liens entre les membres de chaque famille en célébrant tour à tour, chacun des géniteurs et en inspirant en permanence, une image de cohésion familiale dont les plus grands bénéficiaires s’avèrent être les enfants.
Ici au Conseil constitutionnel, nous restons convaincus de ce que de telles célébrations sont de nature à contribuer efficacement à instaurer au sein de notre grande famille, cette cohésion, condition essentielle pour parvenir à une fraternité vraie.
Mesdames et messieurs les Hauts Conseillers,
Mesdames et messieurs, chers collaborateurs,
Je ne saurais clore mon propos sans rappeler à tous et à toutes, combien je tiens à ce que l’esprit de famille au sein du Conseil constitutionnel, soit et demeure une réalité.
C’est d’ailleurs ce souci constant qui justifie que régulièrement, j’exhorte moi-même, les uns et les autres, à reprendre la consolidation de leurs carrières, soit par la poursuite des études qu’ils avaient volontairement interrompues, soit par des candidatures aux examens et concours professionnels qu’ils avaient dédaignés et qui aujourd’hui, les placent dans une situation de relative précarité au plan professionnel.
A ceux qui y ont répondu favorablement, je souhaite bonne chance en leur rappelant que le succès est toujours au bout de l’effort.
Parmi eux, quelques-uns ont déjà glané des lauriers, fruits de leur détermination ; A ceux-ci, j’adresse mes chaleureuses félicitations paternelles.
A tous les autres, qui tardent encore à s’engager dans cette voie, je voudrais simplement dire mes encouragements et les inciter à prendre la bonne décision en me réjouissant par avance avec eux, de leurs succès à venir.
Mesdames et messieurs les Hauts Conseillers,
Monsieur le Secrétaire général,
Madame et messieurs les membres du Cabinet,
Mesdames et messieurs, chers collaborateurs,
Bonne fête des mères à toutes !
Bonne fête des pères à tous !
Je vous remercie de votre bien aimable attention.