Un atelier de sensibilisation pour une meilleure compréhension technique de la cybercriminalité et des preuves numériques par les magistrats a été organisé, jeudi à Abidjan, autour du thème, « cybercriminalité et la preuve numérique ».
Organisé par l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI) et la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC), cet atelier a été l’occasion pour des experts d’instruire l’appareil judiciaire ivoirien sur les spécificités des infractions criminelles, les mécanismes légaux d’amélioration de la coopération avec le secteur privé dans le cadre d’investigations liées aux infractions cybercriminelles.
La Plateforme de lutte contre la cybercriminalité de Côte d’Ivoire a enregistré en 2018 quelque 2860 plaintes pour un préjudice estimé à 5,595 milliards FCFA.
Saluant ces «résultats satisfaisants» de la lutte contre ce fléau, Messan Beugré, représentant le directeur général de l’ARTCI a mis en exergue l’objectif poursuivi par cet atelier qui est de «renforcer les liens de coopération et favoriser un meilleur partage d’information et d’expérience avec les magistrats ».
« L’ARTCI contribuera toujours à mener des actions pour permettre à notre société de continuer à emprunter les voies du progrès malgré les risques mouvants », a-t-il promis.
Auparavant, le Colonel Guelpetchin Ouattara, représentant le directeur général de la police nationale a souligné les enjeux de cet atelier. «Il y a d’énormes défis pour lesquels, on ne peut pas se passer des magistrats », a estimé le Colonel Ouattara, par ailleurs directeur de l’Informatique et des traces technologiques (DITT).
Dans le même élan, le Procureur général Léonard Marie Lebry a salué cette «étroite » collaboration et la «synergie» qui se dégagent entre les différents acteurs de la lutte contre la cybercriminalité dans le pays.
En Côte d’Ivoire, les acteurs de la lutte contre la cybercriminalité déplorent beaucoup de récidivistes parce que les condamnations ne sont pas lourdes. A ce propos, le directeur de l’Informatique et des traces technologiques (DITT) a fait observer que ces condamnations sont généralement en dessous de six mois.
L’autre difficulté est le délai de 15 jours mis pour avoir une réponse auprès des opérateurs de téléphonie mobile dans le cadre d’une enquête alors que le délai de la garde à vue est de 48 heures.
LS/APA
Organisé par l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI) et la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC), cet atelier a été l’occasion pour des experts d’instruire l’appareil judiciaire ivoirien sur les spécificités des infractions criminelles, les mécanismes légaux d’amélioration de la coopération avec le secteur privé dans le cadre d’investigations liées aux infractions cybercriminelles.
La Plateforme de lutte contre la cybercriminalité de Côte d’Ivoire a enregistré en 2018 quelque 2860 plaintes pour un préjudice estimé à 5,595 milliards FCFA.
Saluant ces «résultats satisfaisants» de la lutte contre ce fléau, Messan Beugré, représentant le directeur général de l’ARTCI a mis en exergue l’objectif poursuivi par cet atelier qui est de «renforcer les liens de coopération et favoriser un meilleur partage d’information et d’expérience avec les magistrats ».
« L’ARTCI contribuera toujours à mener des actions pour permettre à notre société de continuer à emprunter les voies du progrès malgré les risques mouvants », a-t-il promis.
Auparavant, le Colonel Guelpetchin Ouattara, représentant le directeur général de la police nationale a souligné les enjeux de cet atelier. «Il y a d’énormes défis pour lesquels, on ne peut pas se passer des magistrats », a estimé le Colonel Ouattara, par ailleurs directeur de l’Informatique et des traces technologiques (DITT).
Dans le même élan, le Procureur général Léonard Marie Lebry a salué cette «étroite » collaboration et la «synergie» qui se dégagent entre les différents acteurs de la lutte contre la cybercriminalité dans le pays.
En Côte d’Ivoire, les acteurs de la lutte contre la cybercriminalité déplorent beaucoup de récidivistes parce que les condamnations ne sont pas lourdes. A ce propos, le directeur de l’Informatique et des traces technologiques (DITT) a fait observer que ces condamnations sont généralement en dessous de six mois.
L’autre difficulté est le délai de 15 jours mis pour avoir une réponse auprès des opérateurs de téléphonie mobile dans le cadre d’une enquête alors que le délai de la garde à vue est de 48 heures.
LS/APA