Abidjan - L’Organisation Internationale de la Police Criminelle (OIPC), connue sous le nom d’Interpol, vient de porter un gros coup au moral des trafiquants fauniques à l’échelle mondiale à travers l’interpellation de 582 trafiquants majeurs, rapporte l'ONG Eagle Côte d'Ivoire dans une note d'information transmise lundi à l'AIP.
L’organisation basée à Lyon (France) a lancé l’opération en juin avec Organisation mondiale des douanes (OMD) et la participation d’enquêteurs d’une centaine de pays qui a débouché sur différentes saisies d’une grande ampleur.
Outre les 582 criminels fauniques appréhendés, les enquêteurs ont mis le grappin sur 440 défenses d’éléphants, plus d’une demi tonne d’objets sculptés en ivoire, plus de 500 kg d’écailles de pangolin...
D’autres grandes saisies ont eu lieu en ce qui concerne les espèces sauvages protégées vivantes. Ont été pris également aux mains des trafiquants fauniques, 23 primates, 30 félins, plus de 4 300 oiseaux, près de 10 000 espèces marines dont du corail, des hippocampes, des dauphins et requins, près de 10 000 tortues et quelque 1 500 reptiles.
Selon les responsables d’Interpol, la saisie globale de cette opération se chiffre en millions de dollars. Le Fonds mondial pour la nature (WWF) estime à 15 milliards de dollars en 2013, soit 7.500 milliards de francs CFA, le commerce illégal d’espèces protégées. Ce qui fait du trafic d’espèces protégées, l’un des commerces les plus lucratifs au monde d’autant plus que ce commerce illégal des espèces sauvages occupe le 5ème rang des commerces illicites dans le monde après la drogue, les armes, le blanchiment et le trafic d’être humain.
Ces arrestations ont été saluées dès publication des saisies par les organisations de défense d’espèces sauvages protégées.
« Ces saisies et arrestations constituent le premier pas. Les gouvernements devraient maintenant assurer un suivi avec des poursuites solides et significative. Les criminels faisant partie de ces réseaux doivent sentir tout le poids de la, des sanctions dissuasives et des peines de prison », a déclaré dans un communiqué, l’ONG Wildlife Conservation Society (WCS).
bsb/cmas
L’organisation basée à Lyon (France) a lancé l’opération en juin avec Organisation mondiale des douanes (OMD) et la participation d’enquêteurs d’une centaine de pays qui a débouché sur différentes saisies d’une grande ampleur.
Outre les 582 criminels fauniques appréhendés, les enquêteurs ont mis le grappin sur 440 défenses d’éléphants, plus d’une demi tonne d’objets sculptés en ivoire, plus de 500 kg d’écailles de pangolin...
D’autres grandes saisies ont eu lieu en ce qui concerne les espèces sauvages protégées vivantes. Ont été pris également aux mains des trafiquants fauniques, 23 primates, 30 félins, plus de 4 300 oiseaux, près de 10 000 espèces marines dont du corail, des hippocampes, des dauphins et requins, près de 10 000 tortues et quelque 1 500 reptiles.
Selon les responsables d’Interpol, la saisie globale de cette opération se chiffre en millions de dollars. Le Fonds mondial pour la nature (WWF) estime à 15 milliards de dollars en 2013, soit 7.500 milliards de francs CFA, le commerce illégal d’espèces protégées. Ce qui fait du trafic d’espèces protégées, l’un des commerces les plus lucratifs au monde d’autant plus que ce commerce illégal des espèces sauvages occupe le 5ème rang des commerces illicites dans le monde après la drogue, les armes, le blanchiment et le trafic d’être humain.
Ces arrestations ont été saluées dès publication des saisies par les organisations de défense d’espèces sauvages protégées.
« Ces saisies et arrestations constituent le premier pas. Les gouvernements devraient maintenant assurer un suivi avec des poursuites solides et significative. Les criminels faisant partie de ces réseaux doivent sentir tout le poids de la, des sanctions dissuasives et des peines de prison », a déclaré dans un communiqué, l’ONG Wildlife Conservation Society (WCS).
bsb/cmas