Abidjan ( Côte d'Ivoire) - Le Tribunal de première instance d'Abidjan a décidé vendredi au terme d'une audience en référé, un « renvoi ferme» à vendredi prochain de l'affaire opposant la Chambre des afficheurs de Côte d'Ivoire (CAFCI) au ministère ivoirien de la communication et des médias (leur tutelle), a appris APA vendredi de source officielle.
Les professionnels de l'affichage ont assigné leur tutelle en justice afin de faire cesser la « destruction illégale» de leurs dispositifs publicitaires en cours depuis quelques mois à Abidjan.
« L'audience s'est tenue au bureau du juge. L'État de Côte d'Ivoire a comparu par le biais de son représentant et nous avons plaidé le dossier en faisant part au juge de ce qu'il y a urgence. Comme on l'a dit, ces actes de démantèlement des dispositifs publicitaires sont hors du cadre légal. Donc le juge a décidé un renvoi ferme du dossier à vendredi prochain », a expliqué à APA dans un entretien téléphonique, Me Oupoh Carine, l'avocate de la Chambre des afficheurs de Côte d'Ivoire (CAFCI).
Poursuivant, Me Oupoh a espéré qu'à l'audience de vendredi prochain, le dossier sera mis en délibéré. Le ministère ivoirien de la communication et des médias à travers le Conseil supérieur de la publicité (CSP) a entamé depuis quelques mois à Abidjan, une opération de démantèlement des panneaux publicitaires «non autorisés».
Cette mesure, selon les autorités ivoiriennes, s'inscrit dans le cadre d'une opération d'assainissement et de réorganisation de l'affichage publicitaire dans le district autonome d'Abidjan.
De son côté, la CAFCI, s'insurgeant contre cette opération qu'elle juge illégale et dont le préjudice est estimé à une dizaine de milliards de FCFA, a décidé de saisir les juridictions ivoiriennes afin de faire cesser ces destructions.
LB/ls
Les professionnels de l'affichage ont assigné leur tutelle en justice afin de faire cesser la « destruction illégale» de leurs dispositifs publicitaires en cours depuis quelques mois à Abidjan.
« L'audience s'est tenue au bureau du juge. L'État de Côte d'Ivoire a comparu par le biais de son représentant et nous avons plaidé le dossier en faisant part au juge de ce qu'il y a urgence. Comme on l'a dit, ces actes de démantèlement des dispositifs publicitaires sont hors du cadre légal. Donc le juge a décidé un renvoi ferme du dossier à vendredi prochain », a expliqué à APA dans un entretien téléphonique, Me Oupoh Carine, l'avocate de la Chambre des afficheurs de Côte d'Ivoire (CAFCI).
Poursuivant, Me Oupoh a espéré qu'à l'audience de vendredi prochain, le dossier sera mis en délibéré. Le ministère ivoirien de la communication et des médias à travers le Conseil supérieur de la publicité (CSP) a entamé depuis quelques mois à Abidjan, une opération de démantèlement des panneaux publicitaires «non autorisés».
Cette mesure, selon les autorités ivoiriennes, s'inscrit dans le cadre d'une opération d'assainissement et de réorganisation de l'affichage publicitaire dans le district autonome d'Abidjan.
De son côté, la CAFCI, s'insurgeant contre cette opération qu'elle juge illégale et dont le préjudice est estimé à une dizaine de milliards de FCFA, a décidé de saisir les juridictions ivoiriennes afin de faire cesser ces destructions.
LB/ls