Yamoussoukro, Le projet de loi portant recomposition de la commission électorale indépendante (CEI) a passé l’étape de la commission du Sénat, jeudi, lors de la réunion de la Commission des affaires générales, institutionnelle et des collectivités territoriales.
Après examen du projet de loi, le texte sur la CEI a été voté à la majorité des membres de la commission par 13 voix pour, et trois voix contre et zéro abstention en présence du président du Sénat, Jeannot Ahoussou Kouadio et du garde des Sceaux ministre de la justice Sansan Kambilé, venu apporter "main forte" au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité, porteur du projet du gouvernement.
Le commissaire du gouvernement, Sidiki Diakité, dans son exposé des motifs, a rappelé que la restructuration de la CEI « centre d’intérêt de tous les ivoiriens » a été fruit d’un consensus obtenu à l’issue d’un dialogue politique initié en 2014 par le gouvernement avec tous les acteurs politiques et ceux de la société civile.
« Elle est le reflet des avancées démocratiques significatives engrangées par la Côte d’Ivoire et traduit la ferme volonté du gouvernement d’avoir des élections apaisées en 2020 », a t-il rassuré.
Le ministre Diakité a fait savoir que la nouvelle CEI proposée a été obtenue après un dialogue inclusif de six mois, du 21 janvier au 26 juin 2019, sur la base des propositions formulées par tous les acteurs, dans le respect de l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, « est de bonne foi, et est de loin au regard de l’histoire cette institution, la plus équilibrée ».
L’envoyé du gouvernement a ajouté que cette commission plusieurs fois modifiée, est motivée chaque fois par le souci permanent de la classe politique et du législateur de l’adapter aux exigences du moment avec pour objectif permanent de favoriser des élections crédibles, démocratiques dont les résultats seront acceptés par toutes les parties prenantes.
Ainsi, au terme de cette modification, la nouvelle CEI comprend 15 membres pour la commission centrale, sept membres pour le bureau et sept membres pour chacune des commissions locales. Le pouvoir et l’opposition auront chacun trois représentants, la société civile aura six représentants, un de la magistrature, un représentant du président de la République et un représentant du ministère de l’Intérieur.
Le pouvoir (RHDP) et l’opposition auront chacun trois représentants, la société civile aura six représentants, un de la magistrature, un représentant du président de la République et un représentant du ministère de l’Intérieur.
(AIP)
nam/fmo
Après examen du projet de loi, le texte sur la CEI a été voté à la majorité des membres de la commission par 13 voix pour, et trois voix contre et zéro abstention en présence du président du Sénat, Jeannot Ahoussou Kouadio et du garde des Sceaux ministre de la justice Sansan Kambilé, venu apporter "main forte" au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité, porteur du projet du gouvernement.
Le commissaire du gouvernement, Sidiki Diakité, dans son exposé des motifs, a rappelé que la restructuration de la CEI « centre d’intérêt de tous les ivoiriens » a été fruit d’un consensus obtenu à l’issue d’un dialogue politique initié en 2014 par le gouvernement avec tous les acteurs politiques et ceux de la société civile.
« Elle est le reflet des avancées démocratiques significatives engrangées par la Côte d’Ivoire et traduit la ferme volonté du gouvernement d’avoir des élections apaisées en 2020 », a t-il rassuré.
Le ministre Diakité a fait savoir que la nouvelle CEI proposée a été obtenue après un dialogue inclusif de six mois, du 21 janvier au 26 juin 2019, sur la base des propositions formulées par tous les acteurs, dans le respect de l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, « est de bonne foi, et est de loin au regard de l’histoire cette institution, la plus équilibrée ».
L’envoyé du gouvernement a ajouté que cette commission plusieurs fois modifiée, est motivée chaque fois par le souci permanent de la classe politique et du législateur de l’adapter aux exigences du moment avec pour objectif permanent de favoriser des élections crédibles, démocratiques dont les résultats seront acceptés par toutes les parties prenantes.
Ainsi, au terme de cette modification, la nouvelle CEI comprend 15 membres pour la commission centrale, sept membres pour le bureau et sept membres pour chacune des commissions locales. Le pouvoir et l’opposition auront chacun trois représentants, la société civile aura six représentants, un de la magistrature, un représentant du président de la République et un représentant du ministère de l’Intérieur.
Le pouvoir (RHDP) et l’opposition auront chacun trois représentants, la société civile aura six représentants, un de la magistrature, un représentant du président de la République et un représentant du ministère de l’Intérieur.
(AIP)
nam/fmo