Plus de 300 investisseurs sont reçus chaque jour au Cepici, le Guichet unique de l’investissement en Côte d'Ivoire, a indiqué dimanche à Abidjan le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Promotion de l’investissement privé, Emmanuel Essis Esmel.
M. Emmanuel Essis s’exprimait à l’ouverture du 18è Forum AGOA/Secteur privé, au siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (Cgeci, le Patronat ivoirien), devant des opérateurs économiques Africains et Américains.
À la suite d’une question relative à la gestion du risque pays par l’Etat ivoirien, M. Emmanuel Essis, a répondu que « les réalités sont là, chaque jour, au Cepici, le Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire, c’est plus de 300 investisseurs que nous recevons ».
L’année dernière, ajoutera-t-il, « nous avons enregistré des investissements privés records depuis l’indépendance (en 1960) avec près de 800 milliards Fcfa d’investissements ». Pour lui, si les investisseurs avaient « peur de 2020 », année électorale, ils n’auraient pas osé investir en 2018.
Il a assuré que « la Côte d'Ivoire travaille sur la perception du risque pays », faisant observer que la l’indice sécurité est appréciable. Selon les Nations-Unies, l’indice de sécurité de la Côte d'Ivoire en 2010 était à près de 4 contre 1,1 aujourd'hui, le même qu’à Genève et New-York.
L’année « 2020 est une année électorale comme en 2015 et nous au gouvernement, nous disons 2020 sera une année d’élection transparente, inclusive et apaisée et la Côte d'Ivoire tiendra ses engagements et continuera son chemin vers l’émergence », a-t-il poursuivi.
« Je crois qu’il faut raison garder en tant qu'homme d’Affaires, savoir lire les bons indicateurs et faire les investissements là où il faut », a-t-il conseillé, tout en rappelant que des dispositifs sont mis en place à travers la digitalisation de actes administratifs aux fins d’assurer une bonne gouvernance.
Le président du Partenariat public-privé (PPP), Sidibé Noumory, a déclaré que depuis 1959, où la Côte d'Ivoire a scellé ses premiers PPP, l’Etat ivoirien a « toujours respecté ses engagements malgré les crises» que le pays à connues.
L’AGOA (African growth opportunities act) a suscité « un accroissement de 500% des exportations africaines aux États-Unis ces dix dernières années et créé près de 1,3 millions d’emplois », a fait savoir le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah, lors du Forum d’Affaires.
Simultanément, s’est tenue ce dimanche l’ouverture du Forum de la société civile dans le cadre du 18è Forum AGOA dont le thème est « L’AGOA et le futur : développement d’un nouveau paradigme pour orienter les relations commerciales et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique ».
La ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Bakayoko-Ly Ramata, qui a procédé à l’ouverture du Forum de la société civile, a salué cette initiative qui devrait permettre d’échanger sur les meilleures stratégies en vue de faciliter l’accès du marché américain aux entreprises locales.
Votée et promulguée en 2000, l’AGOA est une loi américaine approuvée par le Congrès à l’initiative de l’ex-président Bill Clinton. Elle permet aux pays d’Afrique au Sud du Sahara d’exporter sur le marché américain sans droit de douane. Cette loi concerne plus de 6 300 produits.
La cérémonie officielle est prévue lundi, sur les bords de la Lagune Ebrié à Abidjan, en présence du président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, et plusieurs délégations africaines et américaines. La 18è édition du Forum AGOA se déroule du 4 au 6 août 2019.
AP/ls/APA
M. Emmanuel Essis s’exprimait à l’ouverture du 18è Forum AGOA/Secteur privé, au siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (Cgeci, le Patronat ivoirien), devant des opérateurs économiques Africains et Américains.
À la suite d’une question relative à la gestion du risque pays par l’Etat ivoirien, M. Emmanuel Essis, a répondu que « les réalités sont là, chaque jour, au Cepici, le Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire, c’est plus de 300 investisseurs que nous recevons ».
L’année dernière, ajoutera-t-il, « nous avons enregistré des investissements privés records depuis l’indépendance (en 1960) avec près de 800 milliards Fcfa d’investissements ». Pour lui, si les investisseurs avaient « peur de 2020 », année électorale, ils n’auraient pas osé investir en 2018.
Il a assuré que « la Côte d'Ivoire travaille sur la perception du risque pays », faisant observer que la l’indice sécurité est appréciable. Selon les Nations-Unies, l’indice de sécurité de la Côte d'Ivoire en 2010 était à près de 4 contre 1,1 aujourd'hui, le même qu’à Genève et New-York.
L’année « 2020 est une année électorale comme en 2015 et nous au gouvernement, nous disons 2020 sera une année d’élection transparente, inclusive et apaisée et la Côte d'Ivoire tiendra ses engagements et continuera son chemin vers l’émergence », a-t-il poursuivi.
« Je crois qu’il faut raison garder en tant qu'homme d’Affaires, savoir lire les bons indicateurs et faire les investissements là où il faut », a-t-il conseillé, tout en rappelant que des dispositifs sont mis en place à travers la digitalisation de actes administratifs aux fins d’assurer une bonne gouvernance.
Le président du Partenariat public-privé (PPP), Sidibé Noumory, a déclaré que depuis 1959, où la Côte d'Ivoire a scellé ses premiers PPP, l’Etat ivoirien a « toujours respecté ses engagements malgré les crises» que le pays à connues.
L’AGOA (African growth opportunities act) a suscité « un accroissement de 500% des exportations africaines aux États-Unis ces dix dernières années et créé près de 1,3 millions d’emplois », a fait savoir le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah, lors du Forum d’Affaires.
Simultanément, s’est tenue ce dimanche l’ouverture du Forum de la société civile dans le cadre du 18è Forum AGOA dont le thème est « L’AGOA et le futur : développement d’un nouveau paradigme pour orienter les relations commerciales et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique ».
La ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Bakayoko-Ly Ramata, qui a procédé à l’ouverture du Forum de la société civile, a salué cette initiative qui devrait permettre d’échanger sur les meilleures stratégies en vue de faciliter l’accès du marché américain aux entreprises locales.
Votée et promulguée en 2000, l’AGOA est une loi américaine approuvée par le Congrès à l’initiative de l’ex-président Bill Clinton. Elle permet aux pays d’Afrique au Sud du Sahara d’exporter sur le marché américain sans droit de douane. Cette loi concerne plus de 6 300 produits.
La cérémonie officielle est prévue lundi, sur les bords de la Lagune Ebrié à Abidjan, en présence du président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, et plusieurs délégations africaines et américaines. La 18è édition du Forum AGOA se déroule du 4 au 6 août 2019.
AP/ls/APA