Le bras de fer qui oppose le Conseil supérieur de la publicité (Csp) à la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire (Cafci) a tourné à l’avantage de l’autorité de régulation de la communication publicitaire en Côte d’Ivoire. En effet, la justice ivoirienne a débouté la Cafci qui devra, en outre, payer les frais liés au procès. C’est le Secrétaire général du Csp qui a livré l’information, hier. Selon lui, cette décision vient renforcer les actions de la Brigade de lutte contre les manquements aux obligations de la communication publicitaire, sur le terrain. A en croire Dosso Mamadou, la majorité des afficheurs valide l’opération d’assainissement entamée depuis quelques mois, à travers le District d’Abidjan. Le Secrétaire général du Conseil supérieur de la publicité fait savoir qu’en plus d’avoir le soutien de l’Etat, l’institution qu’il représente bénéficie de l’appui du Groupement des afficheurs de Côte d’Ivoire (Gaci) et de l’Association nationale des éditeurs et régisseurs en publicité de Côte d’Ivoire (Anerpci). Par ailleurs, relativement à l’opération qui irrite la Cafci, il a révélé que plus d’un millier de panneaux publicitaires irréguliers ont été démantelés. « Cette opération se passe plutôt bien. Elle se fait sur la base de l’article 28 du décret N°2007-676 du 28 décembre 2007 portant réglementation de l’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire. Cet article interdit toute pose de panneaux dans les carrefours et les entrées et sorties de courbes. Plus précisément le décret, dans son article 28, dit qu’en rase campagne, les panneaux publicitaires sont posés à 150 mètres, au moins, des carrefours, des entrées et sorties des courbes », explique Dosso Mamadou. Prochaine étape dans les actions du Csp, la réorganisation du secteur de la communication publicitaire, avec un renforcement du cadre juridique.
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