Abidjan - Le tribunal de Rabat a décidé lundi de renvoyer au 16 septembre le procès de la journaliste marocaine Hajar Raissouni, poursuivie pour "avortement illégal".
Selon les médias internationaux, la demande de remise en liberté provisoire de Hajar a été rejetée. Elle est également poursuivie pour "débauche" (sexe hors mariage), et risque jusqu'à deux ans de prison. Au Maroc, le code pénal sanctionne l'avortement quand la vie de la mère n'est pas en danger.
Arrêtés et jugés en même temps qu'elle, son fiancé, le médecin traitant, un infirmier et une secrétaire médicale vont eux aussi rester en prison jusqu'à la prochaine audience, selon les avocats de la défense.
L'affaire a suscité ces derniers jours un débat indigné dans les médias et sur les réseaux sociaux, avec des questions sur les libertés individuelles au Maroc, sur le droit des femmes à disposer de leur corps, sur le respect de la vie privée ou sur l'indépendance de la presse, revenant toutes à accuser les autorités de harcèlement.
Le parquet de Rabat assure que cette arrestation "n'a rien à voir avec sa profession de journaliste" mais est intervenue dans le cadre d'une enquête judiciaire plus globale visant le cabinet médical.
En 2018, la justice marocaine a poursuivi 14 503 personnes pour "débauche", 3 048 pour "adultère", 170 pour "homosexualité" et 73 pour "avortement", selon les chiffres officiels.
kam
Selon les médias internationaux, la demande de remise en liberté provisoire de Hajar a été rejetée. Elle est également poursuivie pour "débauche" (sexe hors mariage), et risque jusqu'à deux ans de prison. Au Maroc, le code pénal sanctionne l'avortement quand la vie de la mère n'est pas en danger.
Arrêtés et jugés en même temps qu'elle, son fiancé, le médecin traitant, un infirmier et une secrétaire médicale vont eux aussi rester en prison jusqu'à la prochaine audience, selon les avocats de la défense.
L'affaire a suscité ces derniers jours un débat indigné dans les médias et sur les réseaux sociaux, avec des questions sur les libertés individuelles au Maroc, sur le droit des femmes à disposer de leur corps, sur le respect de la vie privée ou sur l'indépendance de la presse, revenant toutes à accuser les autorités de harcèlement.
Le parquet de Rabat assure que cette arrestation "n'a rien à voir avec sa profession de journaliste" mais est intervenue dans le cadre d'une enquête judiciaire plus globale visant le cabinet médical.
En 2018, la justice marocaine a poursuivi 14 503 personnes pour "débauche", 3 048 pour "adultère", 170 pour "homosexualité" et 73 pour "avortement", selon les chiffres officiels.
kam