Le président du Conseil régional de Gbêkê (Bouaké, Centre ivoirien) et vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir), Jacques Mangoua a été condamné jeudi à 5 ans de prison ferme, à l’issue d’un procès tenu à Bouaké, ses avocats assurent faire appel de ce verdict.
Déclaré coupable pour détention illégale de munitions de guerre à sa résidence de N’Guessankro, le tribunal de Bouaké a condamné Jacques Mangoua, à «5 ans de prison ferme, 5 ans de privation de droits civiques et 5 millions de Fcfa d’amende ».
Ses avocats, à l’issue du verdict, ont indiqué à la presse qu’ils feront appel de cette décision qui condamne leur client et le met hors de l’exercice de ses fonctions en tant que président du Conseil régional de Gbêkê.
Ce verdict intervient après la découverte, le samedi 21 septembre 2019, à sa résidence de N’Guessankro, de « 991 munitions de guerre de 7,62mm, 49 munitions de fusils de type calibre 12 et 40 nouvelles machettes ».
Ces objets, à en croire le procureur Braman Koné, ont été retrouvés par son « garçon de ménage » Laurent Kouakou Yao dans l’arrière-cour du vice-président du PDCI. Ce dernier rapporte n’avoir pas permis à une tierce personne d’avoir accès à l’intérieur de la maison pour y déposer cet arsenal.
Quelque 40 nouvelles machettes non encore aiguisées, 10 sachets de munitions de guerre, notamment de « kalachnikovs et de calibre 12 », selon l’un de ses collaborateurs, ont été découvertes près de la niche d’électricité, à l’intérieur de la cour, à environ 20 mètres de la clôture.
PIG/AP/ls/APA
Déclaré coupable pour détention illégale de munitions de guerre à sa résidence de N’Guessankro, le tribunal de Bouaké a condamné Jacques Mangoua, à «5 ans de prison ferme, 5 ans de privation de droits civiques et 5 millions de Fcfa d’amende ».
Ses avocats, à l’issue du verdict, ont indiqué à la presse qu’ils feront appel de cette décision qui condamne leur client et le met hors de l’exercice de ses fonctions en tant que président du Conseil régional de Gbêkê.
Ce verdict intervient après la découverte, le samedi 21 septembre 2019, à sa résidence de N’Guessankro, de « 991 munitions de guerre de 7,62mm, 49 munitions de fusils de type calibre 12 et 40 nouvelles machettes ».
Ces objets, à en croire le procureur Braman Koné, ont été retrouvés par son « garçon de ménage » Laurent Kouakou Yao dans l’arrière-cour du vice-président du PDCI. Ce dernier rapporte n’avoir pas permis à une tierce personne d’avoir accès à l’intérieur de la maison pour y déposer cet arsenal.
Quelque 40 nouvelles machettes non encore aiguisées, 10 sachets de munitions de guerre, notamment de « kalachnikovs et de calibre 12 », selon l’un de ses collaborateurs, ont été découvertes près de la niche d’électricité, à l’intérieur de la cour, à environ 20 mètres de la clôture.
PIG/AP/ls/APA