Abidjan (Côte d'Ivoire) - Transfèrement sur Abidjan de Jacques Mangoua, vice-président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, opposition), et président du Conseil régional du Gbèkè (Centre), condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme pour détention illégale de munitions, indique un message du parti.
Inculpé pour détention illégale de munitions de guerre à sa résidence de N’Guessankro, M. Jacques Mangoua a été condamné le 3 octobre 2019 par le Tribunal de Bouaké à «5 ans de prison ferme, 5 ans de privation de droits civiques et 5 millions de Fcfa d’amende ».
Ce verdict intervient après la découverte, le samedi 21 septembre 2019, à sa résidence de N’Guessankro, de « 991 munitions de guerre de 7,62 mm, 49 munitions de fusils de type calibre 12 et 40 nouvelles machettes ».
Interrogé par la justice, Laurent Kouakou Yao, « garçon de ménage » de M. Mangoua, a rapporté n’avoir pas permis à une tierce personne d’avoir accès à l’intérieur de la maison pour y déposer cet arsenal dans l’arrière-cour du vice-président du PDCI.
Dimanche, le procureur Koné Brama, a expliqué sa décision sur la RTI 1, la télévision publique, insinuant que les investigations ont montré que le président du Conseil régional du Gbèkè, possédait illégalement ces munitions de guerre.
Suite à la sortie du procureur sur la RTI 1 et au transfèrement dans la capitale économique du pays, abritant la Maison de correction d’Abidjan (MACA), le Conseil des avocats animent ce mercredi une conférence de presse au siège du PDCI, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.
AP/ls
Inculpé pour détention illégale de munitions de guerre à sa résidence de N’Guessankro, M. Jacques Mangoua a été condamné le 3 octobre 2019 par le Tribunal de Bouaké à «5 ans de prison ferme, 5 ans de privation de droits civiques et 5 millions de Fcfa d’amende ».
Ce verdict intervient après la découverte, le samedi 21 septembre 2019, à sa résidence de N’Guessankro, de « 991 munitions de guerre de 7,62 mm, 49 munitions de fusils de type calibre 12 et 40 nouvelles machettes ».
Interrogé par la justice, Laurent Kouakou Yao, « garçon de ménage » de M. Mangoua, a rapporté n’avoir pas permis à une tierce personne d’avoir accès à l’intérieur de la maison pour y déposer cet arsenal dans l’arrière-cour du vice-président du PDCI.
Dimanche, le procureur Koné Brama, a expliqué sa décision sur la RTI 1, la télévision publique, insinuant que les investigations ont montré que le président du Conseil régional du Gbèkè, possédait illégalement ces munitions de guerre.
Suite à la sortie du procureur sur la RTI 1 et au transfèrement dans la capitale économique du pays, abritant la Maison de correction d’Abidjan (MACA), le Conseil des avocats animent ce mercredi une conférence de presse au siège du PDCI, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.
AP/ls