Le président du Conseil régional du Gbêkè (centre ivoirien) et vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Jacques Mangoua, condamné à cinq ans de prison ferme pour détention illégale de munitions et d’armes blanches, a été victime d’un « complot », selon Me Luc Adjé, l’un des avocats de son Conseil.
« Quand je n’ai rien mis dans ma maison et que j’y retrouve quelque chose, vous pensez que ce n’est pas un complot, je ne peux pas vous dire qui est l’auteur du complot, mais c’est un complot et c’est trop gros », a dit Me Luc Adjé à la presse, en marge d’une conférence au siège du Pdci à Abidjan.
« Est-ce que vous connaissez quelqu’un qui va prendre des armes, aller les déposer chez lui et puis appeler la police pour dire que j’ai des armes chez moi ?», s’est interrogé Me Adjé, qui a fait observer que M. Mangoua a joint le préfet de Béoumi après avoir eu connaissance de cette affaire.
Il est reproché à M. Mangoua d’avoir introduit à sa résidence de N’Guessankro, bâtie sur 10 000 mètres carrés, « 991 munitions de guerre de 7,62mm, 49 munitions de fusils de type calibre 12 et 40 nouvelles machettes », découvertes le 21 octobre 2019 près d’une niche électrique dans l’arrière-cour.
Me Adjé a en outre fait savoir que M. Mangoua qui soupçonne l’auteur des faits, a « écrit au procureur » pour dire que selon les enquêtes qui ont été menées, il devrait aller interroger une personne qu’il a visée dans son adresse. Et ce, « avant qu’elle ne fuit ».
Inculpé pour détention illégale de munitions de guerre à sa résidence de N’Guessankro, M. Jacques Mangoua a été condamné le 3 octobre 2019 par le Tribunal de Bouaké à «5 ans de prison ferme, 5 ans de privation de droits civiques et 5 millions de Fcfa d’amende ».
«Ce procès me fait peur, parce que si quelqu’un jette quelque chose dans ma cour et on me met en prison parce qu’étant détenteur » il y a un problème, a lâché l’avocat du président du Conseil régional du Gbèkè, qui s’est dit opposé à ce verdict.
« Nous avons interjeté appel afin que le dossier soit transmis à la Cour d’appel de Bouaké », a annoncé Me Luc Adjé, avant de confirmer que son client « a été transféré » à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), la plus grande prison du pays.
En réponse au procureur qui soutient la thèse du juge sur le flagrant délit, évoqué lors d’une explication à la RTI 1 (télévision publique), dimanche, Me Luc Adjé a indiqué que le jeune de ménage qui garde les clés de la maison n’a pas vu de munitions le 18 octobre, mais a découvert lui-même ces munitions le 20 octobre 2019, ce qui montre que quelqu’un les y a déposé.
Poursuivant, l’avocat a relevé que le vice-président du Pdci, parti récemment allié au pouvoir, n’a foulé le sol de cette maison que lors des fêtes de Pâques en avril 2019, d’où l’on ne pouvait faire état d’une procédure de flagrance délit qui suppose que le fait est en cours ou vient d’avoir lieu.
« Je garde bon espoir que la décision qui a fait l’objet d’appel sera examinée dans un délai raisonnable », a conclu Me Luc Adjé, qui a soutenu l’acte de complot à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2020, prévue dans un an.
AP/ls/APA
« Quand je n’ai rien mis dans ma maison et que j’y retrouve quelque chose, vous pensez que ce n’est pas un complot, je ne peux pas vous dire qui est l’auteur du complot, mais c’est un complot et c’est trop gros », a dit Me Luc Adjé à la presse, en marge d’une conférence au siège du Pdci à Abidjan.
« Est-ce que vous connaissez quelqu’un qui va prendre des armes, aller les déposer chez lui et puis appeler la police pour dire que j’ai des armes chez moi ?», s’est interrogé Me Adjé, qui a fait observer que M. Mangoua a joint le préfet de Béoumi après avoir eu connaissance de cette affaire.
Il est reproché à M. Mangoua d’avoir introduit à sa résidence de N’Guessankro, bâtie sur 10 000 mètres carrés, « 991 munitions de guerre de 7,62mm, 49 munitions de fusils de type calibre 12 et 40 nouvelles machettes », découvertes le 21 octobre 2019 près d’une niche électrique dans l’arrière-cour.
Me Adjé a en outre fait savoir que M. Mangoua qui soupçonne l’auteur des faits, a « écrit au procureur » pour dire que selon les enquêtes qui ont été menées, il devrait aller interroger une personne qu’il a visée dans son adresse. Et ce, « avant qu’elle ne fuit ».
Inculpé pour détention illégale de munitions de guerre à sa résidence de N’Guessankro, M. Jacques Mangoua a été condamné le 3 octobre 2019 par le Tribunal de Bouaké à «5 ans de prison ferme, 5 ans de privation de droits civiques et 5 millions de Fcfa d’amende ».
«Ce procès me fait peur, parce que si quelqu’un jette quelque chose dans ma cour et on me met en prison parce qu’étant détenteur » il y a un problème, a lâché l’avocat du président du Conseil régional du Gbèkè, qui s’est dit opposé à ce verdict.
« Nous avons interjeté appel afin que le dossier soit transmis à la Cour d’appel de Bouaké », a annoncé Me Luc Adjé, avant de confirmer que son client « a été transféré » à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), la plus grande prison du pays.
En réponse au procureur qui soutient la thèse du juge sur le flagrant délit, évoqué lors d’une explication à la RTI 1 (télévision publique), dimanche, Me Luc Adjé a indiqué que le jeune de ménage qui garde les clés de la maison n’a pas vu de munitions le 18 octobre, mais a découvert lui-même ces munitions le 20 octobre 2019, ce qui montre que quelqu’un les y a déposé.
Poursuivant, l’avocat a relevé que le vice-président du Pdci, parti récemment allié au pouvoir, n’a foulé le sol de cette maison que lors des fêtes de Pâques en avril 2019, d’où l’on ne pouvait faire état d’une procédure de flagrance délit qui suppose que le fait est en cours ou vient d’avoir lieu.
« Je garde bon espoir que la décision qui a fait l’objet d’appel sera examinée dans un délai raisonnable », a conclu Me Luc Adjé, qui a soutenu l’acte de complot à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2020, prévue dans un an.
AP/ls/APA