Des experts des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont recommandé, mercredi à Abidjan, la mise en place d’un Fonds régional de transport maritime aux fins de financer les opérations du Centre de recherche et de sauvetage en mer ou Marine search and rescue center (SAR, en anglais) d’Abidjan, la structure principale de coordination des opérations dans l’espace UEMOA.
Cette recommandation a été faite à l’issue d’une réunion de trois jours du Comité régional de coordination des opérations de recherche et de sauvetage en mer.
Selon le président des travaux, le Béninois Fabrice Metonwaho, la réunion d’Abidjan a recommandé à la Commission de l’UEMOA de « mettre en place le Fonds régional de transport maritime aux fins notamment de financement des opérations du SAR ».
Il lui a été également recommandé «d’apporter un appui au renforcement de capacités (équipement, formation) des centres nationaux et du centre principal SAR » et « d’élaborer le manuel de procédures définissant les modalités de fonctionnement du centre principal et des centres nationaux ».
L’objectif visé est de sauver des vies en détresse, a poursuivi M. Metonwaho, rappelant la disposition de l’UEMAO qui autorise les Etats de recouvrer des redevances à travers des produits transportés par des navires étrangers. « Il n’y a pas de taux fixe. Ca se fait au tonnage », a-t-il précisé.
A l’endroit des Etats, les experts ont recommandé notamment de mettre en place le Fonds national de transport maritime au plus tard en janvier 2020, aux fins notamment de financement des opérations SAR conformément au règlement d’exécution de l’UEMOA déterminant le taux, les modalités de perception et de répartition de la redevance due par les armateurs communautaires et étrangers exploitant un service de transport international.
Sur les huit pays membre de l’UEMOA, cinq (Côte d’Ivoire, Bénin, Guinée Bissau, Togo et Sénégal) sont des Etats côtiers, tandis que les trois autres (Burkina Faso, Mali et Niger) qui sont sans façade maritime dépendent desdits Etats côtiers.
LS/APA
Cette recommandation a été faite à l’issue d’une réunion de trois jours du Comité régional de coordination des opérations de recherche et de sauvetage en mer.
Selon le président des travaux, le Béninois Fabrice Metonwaho, la réunion d’Abidjan a recommandé à la Commission de l’UEMOA de « mettre en place le Fonds régional de transport maritime aux fins notamment de financement des opérations du SAR ».
Il lui a été également recommandé «d’apporter un appui au renforcement de capacités (équipement, formation) des centres nationaux et du centre principal SAR » et « d’élaborer le manuel de procédures définissant les modalités de fonctionnement du centre principal et des centres nationaux ».
L’objectif visé est de sauver des vies en détresse, a poursuivi M. Metonwaho, rappelant la disposition de l’UEMAO qui autorise les Etats de recouvrer des redevances à travers des produits transportés par des navires étrangers. « Il n’y a pas de taux fixe. Ca se fait au tonnage », a-t-il précisé.
A l’endroit des Etats, les experts ont recommandé notamment de mettre en place le Fonds national de transport maritime au plus tard en janvier 2020, aux fins notamment de financement des opérations SAR conformément au règlement d’exécution de l’UEMOA déterminant le taux, les modalités de perception et de répartition de la redevance due par les armateurs communautaires et étrangers exploitant un service de transport international.
Sur les huit pays membre de l’UEMOA, cinq (Côte d’Ivoire, Bénin, Guinée Bissau, Togo et Sénégal) sont des Etats côtiers, tandis que les trois autres (Burkina Faso, Mali et Niger) qui sont sans façade maritime dépendent desdits Etats côtiers.
LS/APA