L’actualité sur l’arrestation manquée de Guillaume Soro reste vive. Hier, dans un communiqué qui nous est parvenu, le camp de l’ex président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a dénoncé des « faux complots » en préparation contre son leader. « Il nous revient, de manière récurrente, que les officines du pouvoir d'Abidjan travaillent à temps plein sur de fausses accusations de troubles à l'ordre public et d'atteinte à la sûreté de l'Etat à attribuer au Président Guillaume Kigbafori Soro. » Mieux, les Soroïstes disent détenir « des informations crédibles en leur possession établissant que le gouvernement ivoirien constitue, soigneusement, depuis l'année 2017, un montage contre le Président Guillaume Kigbafori Soro et certaines personnalités originaires de pays amis étrangers pour accréditer faussement la thèse de leur lien avec des organisations terroristes dans la sous-Région ouest-africaine. Des rapports confidentiels émanant des services de renseignements ivoiriens ont déjà été transmis à des gouvernements à l'étranger. Deux publications proches du pouvoir ivoirien ont consacré leur manchette à ces soi-disant complots en accusant nommément le Président Guillaume Kigbafori Soro et certaines éminentes personnalités étrangères pour servir d'alibi et préparer l'opinion au déclenchement de procédures ultérieures contre les concernés. Depuis plusieurs semaines, il nous revient que de hautes personnalités du régime, à la Primature, au Ministère chargé des Affaires Présidentielles et au Ministère de La Défense évoquent une arrestation décidée du Président Guillaume Kigbafori Soro pour tentative supposée d'atteinte à la sûreté de l'Etat. Sans aucun fondement.»
Les Soroïstes ne s’arrêtent pas là. Ils en appellent au Gouvernement et au président de la République « à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire cesser les violations flagrantes et répétées de la constitution et des lois de la République. Le Comité Politique demande au Président de la République et au Gouvernement de recréer les conditions de la paix civile, de consultations électorales apaisées et d'une transition pacifique du pouvoir d'Etat. Le Comité politique saisira la communauté nationale, les organisations de défense des Droits de l’homme, les Chancelleries ainsi que les juridictions compétentes pour une large information de la situation. »
JB KOUADIO
Les Soroïstes ne s’arrêtent pas là. Ils en appellent au Gouvernement et au président de la République « à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire cesser les violations flagrantes et répétées de la constitution et des lois de la République. Le Comité Politique demande au Président de la République et au Gouvernement de recréer les conditions de la paix civile, de consultations électorales apaisées et d'une transition pacifique du pouvoir d'Etat. Le Comité politique saisira la communauté nationale, les organisations de défense des Droits de l’homme, les Chancelleries ainsi que les juridictions compétentes pour une large information de la situation. »
JB KOUADIO