APA - Une réunion du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), regroupant les gouverneurs et les administrateurs, qui s’est ouverte jeudi à Abidjan, devrait permettre de porter le capital de la banque de 100 à 225 milliards dollars, soit une hausse 125%.
Cette session sur la 7è augmentation du capital de la BAD s’est notamment ouverte en présence du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, qui a félicité les administrateurs de l’institution pour cette vision d’augmentation du capital de la banque.
Elle intervient après les dernières assemblées annuelles tenues en juin 2019 à Malabo, en Guinée-Equatoriale. Cette 5è réunion extraordinaire du Conseil des gouverneurs a pour but de valider la 7è augmentation générale du capital de la BAD.
M. Ouattara s’est réjoui de ce que cela va permettre aux pays Africains de mobiliser des ressources suffisantes pour réaliser la transformation structurelle des économies du continent et mettre en place les conditions de croissance durable et inclusive.
A travers le « HIGH 5 », un programme de développement d’envergure de la BAD, le président de la banque Akinwumi Adesina, veut que « le progrès économique de l’Afrique soit accélérée » et aider le continent « à progresser à pas de géant ».
Ces quatre dernières années, la BAD a obtenu des résultats tangibles sur le terrain, avec 16 millions de personnes raccordées au réseau électrique, la fourniture à 70 millions de personnes des technologies agricoles pour réaliser la sécurité alimentaire.
L’on enregistre en outre des bonds, qui indiquent 9 millions de personnes ayant eu accès au financement par le biais d’entreprises bénéficiaires du secteur privé, 55 millions de personnes touchées par des services de transport améliorés et l’accès à l’eau et à l’assainissement au profit de 31 millions de personnes.
« Nous avons conservé la note AAA de la Banque, même dans les moments difficiles », a relevé M. Adesina, soulignant que le Canada a mis à disposition 1,1 milliard de dollars de capital appelable temporaire et la Suède 500 millions de dollars de capital temporaire appelable supplémentaire.
II a fait savoir que « tous les actionnaires se sont mobilisés autour de la Banque pour faire en sorte que les discussions sur l’augmentation générale du capital avancent dans le bon sens », tout en saluant ce « soutien collectif et indéfectible » qui ont « stabilisé » l’institution.
Cette aventure est l’aboutissement de deux années de réflexion. II y a deux ans, à Busan, en Corée du Sud, lors des Assemblées annuelles, les gouverneurs et les actionnaires ont envisagé cette augmentation générale du capital de la Banque.
Les gouverneurs ont ainsi donné au Comité consultatif du Groupe de la BAD le feu vert pour engager les discussions. Le Comité consultatif des gouverneurs s’est depuis réuni à quatre reprises : à Rome, à Washington DC, à Malabo et à Charm el-Cheikh en Égypte.
AP/ls/APA
Cette session sur la 7è augmentation du capital de la BAD s’est notamment ouverte en présence du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, qui a félicité les administrateurs de l’institution pour cette vision d’augmentation du capital de la banque.
Elle intervient après les dernières assemblées annuelles tenues en juin 2019 à Malabo, en Guinée-Equatoriale. Cette 5è réunion extraordinaire du Conseil des gouverneurs a pour but de valider la 7è augmentation générale du capital de la BAD.
M. Ouattara s’est réjoui de ce que cela va permettre aux pays Africains de mobiliser des ressources suffisantes pour réaliser la transformation structurelle des économies du continent et mettre en place les conditions de croissance durable et inclusive.
A travers le « HIGH 5 », un programme de développement d’envergure de la BAD, le président de la banque Akinwumi Adesina, veut que « le progrès économique de l’Afrique soit accélérée » et aider le continent « à progresser à pas de géant ».
Ces quatre dernières années, la BAD a obtenu des résultats tangibles sur le terrain, avec 16 millions de personnes raccordées au réseau électrique, la fourniture à 70 millions de personnes des technologies agricoles pour réaliser la sécurité alimentaire.
L’on enregistre en outre des bonds, qui indiquent 9 millions de personnes ayant eu accès au financement par le biais d’entreprises bénéficiaires du secteur privé, 55 millions de personnes touchées par des services de transport améliorés et l’accès à l’eau et à l’assainissement au profit de 31 millions de personnes.
« Nous avons conservé la note AAA de la Banque, même dans les moments difficiles », a relevé M. Adesina, soulignant que le Canada a mis à disposition 1,1 milliard de dollars de capital appelable temporaire et la Suède 500 millions de dollars de capital temporaire appelable supplémentaire.
II a fait savoir que « tous les actionnaires se sont mobilisés autour de la Banque pour faire en sorte que les discussions sur l’augmentation générale du capital avancent dans le bon sens », tout en saluant ce « soutien collectif et indéfectible » qui ont « stabilisé » l’institution.
Cette aventure est l’aboutissement de deux années de réflexion. II y a deux ans, à Busan, en Corée du Sud, lors des Assemblées annuelles, les gouverneurs et les actionnaires ont envisagé cette augmentation générale du capital de la Banque.
Les gouverneurs ont ainsi donné au Comité consultatif du Groupe de la BAD le feu vert pour engager les discussions. Le Comité consultatif des gouverneurs s’est depuis réuni à quatre reprises : à Rome, à Washington DC, à Malabo et à Charm el-Cheikh en Égypte.
AP/ls/APA