Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le gouvernement ivoirien a estimé mercredi que les poursuites engagées par la justice ivoirienne contre l’ancien ministre de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé pour « crimes contre les populations civiles et crimes contre prisonniers de guerre » ne sont pas « identiques » à celles pour lesquelles il a été jugé et acquitté par la Cour pénale internationale (CPI).
« Il n’y a pas d’identité de poursuites par rapport aux différents sujets. Il faut que cela soit clair. Il y a des matières spécifiques qui sont adressées à la CPI et en Côte d’Ivoire, d’autres matières spécifiques sont adressées. (…) nous sommes tous justiciables quelle que soit notre qualité et quelle que soit notre ambition», a soutenu Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.
Poursuivant, M. Touré qui est par ailleurs, le ministre de la communication et des médias, a insisté que « la Côte d’Ivoire est un Etat de droit où les droits et les devoirs de tout un chacun sont sacrés».
En liberté conditionnelle depuis février dernier ( en attente de la fin de la procédure) M. Blé Goudé et l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo étaient poursuivis par la CPI pour leur implication dans les violences post électorales ivoiriennes de 2010-2011.
Fin octobre, la justice ivoirienne a engagé de nouvelles poursuites contre M. Blé pour «crimes contre les populations civiles et crimes contre prisonniers de guerre ».
Ses avocats qui dénoncent un « acharnement judiciaire» contre leur client estiment que celui-ci ne peut pas être jugé en Côte d’Ivoire pour des faits relatifs à la crise pré-électorale.
Selon les avocats de M. Blé qui se sont finalement retirés de l’affaire, « les autorités judiciaires ivoiriennes ont renoncé à leur droit de poursuivre leur national au profit d’une juridiction internationale ».
Dans une conférence de presse jeudi dernier, le procureur de la République près la Cour d’appel d’Abidjan, Marie-Léonard Lébry a annoncé que l’ancien patron des «Jeunes patriotes» ivoiriens va être jugé en procès devant un Tribunal criminel.
LB/ls
« Il n’y a pas d’identité de poursuites par rapport aux différents sujets. Il faut que cela soit clair. Il y a des matières spécifiques qui sont adressées à la CPI et en Côte d’Ivoire, d’autres matières spécifiques sont adressées. (…) nous sommes tous justiciables quelle que soit notre qualité et quelle que soit notre ambition», a soutenu Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.
Poursuivant, M. Touré qui est par ailleurs, le ministre de la communication et des médias, a insisté que « la Côte d’Ivoire est un Etat de droit où les droits et les devoirs de tout un chacun sont sacrés».
En liberté conditionnelle depuis février dernier ( en attente de la fin de la procédure) M. Blé Goudé et l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo étaient poursuivis par la CPI pour leur implication dans les violences post électorales ivoiriennes de 2010-2011.
Fin octobre, la justice ivoirienne a engagé de nouvelles poursuites contre M. Blé pour «crimes contre les populations civiles et crimes contre prisonniers de guerre ».
Ses avocats qui dénoncent un « acharnement judiciaire» contre leur client estiment que celui-ci ne peut pas être jugé en Côte d’Ivoire pour des faits relatifs à la crise pré-électorale.
Selon les avocats de M. Blé qui se sont finalement retirés de l’affaire, « les autorités judiciaires ivoiriennes ont renoncé à leur droit de poursuivre leur national au profit d’une juridiction internationale ».
Dans une conférence de presse jeudi dernier, le procureur de la République près la Cour d’appel d’Abidjan, Marie-Léonard Lébry a annoncé que l’ancien patron des «Jeunes patriotes» ivoiriens va être jugé en procès devant un Tribunal criminel.
LB/ls