Des climatologues d’Afrique du Nord bénéficieront d’investissements et d’un soutien au développement de carrière grâce à un programme international créé pour aider les agriculteurs affectés par le changement climatique, rapporte un communiqué transmis à l'AIP.
Lancé à l’occasion du Sommet One Planet 2017 à Paris, sous l’égide du Président Emmanuel Macron, le programme One Planet Fellowship est une initiative de 19,2 millions USD destinée à stimuler la recherche climatique en Afrique.
Il vise à soutenir la carrière de 630 climatologues à travers l’Afrique et l’Europe au cours des quatre prochaines années. Pour ce faire, il est prévu un renforcement du leadership, des compétences en recherche ainsi que la création de réseaux intercontinentaux, interdisciplinaires et intergénérationnels.
Les 45 premiers candidats lauréats One Planet issus de 12 pays africains se sont réunis à Casablanca pour un programme de formation d’une semaine sur l’intégration des questions de genre dans leurs travaux de recherche afin de pouvoir répondre efficacement aux défis, besoins et priorités de diverses populations.
« Nous sommes ravis de soutenir les 45 premiers Candidats lauréats One Planet en Afrique dont la mission est d’aider les petits exploitants agricoles à mieux faire face à l’impact du changement climatique », a déclaré Jean-Jacques Goron, Directeur général de la Fondation BNP Paribas, partenaire du Programme.
« Il est essentiel que l’action climatique réponde aux besoins des acteurs sur le terrain et soit développée par ceux qui maîtrisent le mieux les réalités du terrain. Nous sommes ravis d’ouvrir la deuxième série de candidatures destinée aux chercheurs d’Afrique du Nord, une autre région lourdement impactée par le changement climatique. »
Surnommée la semaine scientifique One Planet Fellowship, la rencontre de cette semaine a également permis d’établir des partenariats et réseaux de recherche en faveur de politiques écologiques et de pratiques de gestion durable, à travers un plaidoyer reposant sur des données probantes.
En outre, les candidats lauréats ont pris part à une table ronde qui a mis en lumière les efforts déployés pour aider les petits exploitants agricoles en Afrique à faire face au changement climatique. Cet événement, qui a réuni des partenaires et des chercheurs africains travaillant sur l’adaptation au changement climatique, a permis de faire le point sur les progrès réalisés à ce jour par le Programme ainsi que sur ses projets d’expansion.
"La recherche scientifique recèle un énorme potentiel de solutions d’adaptation au changement climatique pour les petits exploitants agricoles africains. Il est essentiel que nous investissions dans la prochaine génération de chercheurs agricoles africains et que nous maintenions ce réseau durable de futurs leaders scientifiques africains. Pour que leurs innovations soient pertinentes et largement adoptées, la prochaine génération de chercheurs devra également apprendre à inscrire la problématique de genre et l’inclusion sociale au cœur de leur recherche", a déclaré la directrice de l’African women in agricultural research and development (AWARD), Dr Wanjiru Kamau-Rutenberg.
L’Afrique est affectée de manière disproportionnée par le changement climatique. Même si le continent produit moins de 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, il est néanmoins en première ligne devant les conséquences économiques et sociales du changement climatique et ne reçoit que cinq pour cent du financement de la lutte contre le changement climatique.
Les petits exploitants agricoles sont parmi les plus touchés en raison de la hausse des températures, des changements pluviométriques et des conditions climatiques extrêmes qui pèsent sur la production alimentaire. En Afrique du Nord, les rendements agricoles devraient chuter en raison de la baisse des précipitations et des réserves hydrauliques de l’agriculture irriguée, en particulier le long du Nil.
(AIP)
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Lancé à l’occasion du Sommet One Planet 2017 à Paris, sous l’égide du Président Emmanuel Macron, le programme One Planet Fellowship est une initiative de 19,2 millions USD destinée à stimuler la recherche climatique en Afrique.
Il vise à soutenir la carrière de 630 climatologues à travers l’Afrique et l’Europe au cours des quatre prochaines années. Pour ce faire, il est prévu un renforcement du leadership, des compétences en recherche ainsi que la création de réseaux intercontinentaux, interdisciplinaires et intergénérationnels.
Les 45 premiers candidats lauréats One Planet issus de 12 pays africains se sont réunis à Casablanca pour un programme de formation d’une semaine sur l’intégration des questions de genre dans leurs travaux de recherche afin de pouvoir répondre efficacement aux défis, besoins et priorités de diverses populations.
« Nous sommes ravis de soutenir les 45 premiers Candidats lauréats One Planet en Afrique dont la mission est d’aider les petits exploitants agricoles à mieux faire face à l’impact du changement climatique », a déclaré Jean-Jacques Goron, Directeur général de la Fondation BNP Paribas, partenaire du Programme.
« Il est essentiel que l’action climatique réponde aux besoins des acteurs sur le terrain et soit développée par ceux qui maîtrisent le mieux les réalités du terrain. Nous sommes ravis d’ouvrir la deuxième série de candidatures destinée aux chercheurs d’Afrique du Nord, une autre région lourdement impactée par le changement climatique. »
Surnommée la semaine scientifique One Planet Fellowship, la rencontre de cette semaine a également permis d’établir des partenariats et réseaux de recherche en faveur de politiques écologiques et de pratiques de gestion durable, à travers un plaidoyer reposant sur des données probantes.
En outre, les candidats lauréats ont pris part à une table ronde qui a mis en lumière les efforts déployés pour aider les petits exploitants agricoles en Afrique à faire face au changement climatique. Cet événement, qui a réuni des partenaires et des chercheurs africains travaillant sur l’adaptation au changement climatique, a permis de faire le point sur les progrès réalisés à ce jour par le Programme ainsi que sur ses projets d’expansion.
"La recherche scientifique recèle un énorme potentiel de solutions d’adaptation au changement climatique pour les petits exploitants agricoles africains. Il est essentiel que nous investissions dans la prochaine génération de chercheurs agricoles africains et que nous maintenions ce réseau durable de futurs leaders scientifiques africains. Pour que leurs innovations soient pertinentes et largement adoptées, la prochaine génération de chercheurs devra également apprendre à inscrire la problématique de genre et l’inclusion sociale au cœur de leur recherche", a déclaré la directrice de l’African women in agricultural research and development (AWARD), Dr Wanjiru Kamau-Rutenberg.
L’Afrique est affectée de manière disproportionnée par le changement climatique. Même si le continent produit moins de 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, il est néanmoins en première ligne devant les conséquences économiques et sociales du changement climatique et ne reçoit que cinq pour cent du financement de la lutte contre le changement climatique.
Les petits exploitants agricoles sont parmi les plus touchés en raison de la hausse des températures, des changements pluviométriques et des conditions climatiques extrêmes qui pèsent sur la production alimentaire. En Afrique du Nord, les rendements agricoles devraient chuter en raison de la baisse des précipitations et des réserves hydrauliques de l’agriculture irriguée, en particulier le long du Nil.
(AIP)
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