Le procès de José Filomeno dos Santos « Zenu », 41 ans, fils de l’ex-président Eduardo dos Santos s’est ouvert lundi au Tribunal suprême de Luanda (Angola).
L’ancien patron du fonds d’investissement souverain angolais et ses trois complices présumés, dont l’ex-gouverneur de la banque centrale du pays, Valter Felipe da Silva, comparaissent pour « détournement de fonds et blanchiment d’argent ». Ils sont accusés d’avoir faire sortir 500 millions de dollars US du pays pendant que « Zenu » était à la tête du Fonds souverain de l'Angola, vers le compte londonien d’une agence du Crédit suisse, selon les procureurs. L'acte d'accusation les soupçonne d'avoir voulu « s'enrichir personnellement avec l'argent de l'État ». Cette tentative d'escroquerie aurait été maquillée en un plan qui devait permettre à l'Angola de bénéficier de 35 milliards de dollars de financements.
Les accusés ont tous plaidés non coupable. Aussi, l’avocat de l’ex-gouverneur de la banque centrale a demandé que l’ex-président Eduardo dos Santos soit auditionné comme témoin au cours de ce procès, expliquant que son client avait agi « par obéissance à sa hiérarchie ». José Filomeno dos Santo a déjà passé sept mois en prison pour des allégations de corruption avant d'être libéré en mars.
L’ex-gouverneur de la banque centrale et Filomeno dos Santos avaient été nommés à leurs postes par l’ex-président Eduardo dos Santos, qui a dirigé l’Angola pendant 38 ans. Ils avaient ensuite été limogés par le nouveau Joao Lourenço, qui, depuis sa prise de fonction, a évincé la plupart des proches de son prédécesseur placés à la tête des institutions financières et de grandes entreprises du pays, au nom de la lutte contre la corruption.
La sœur de José Filomeno dos Santos, Isabel, a été démise en novembre 2017 du poste de PDG de la compagnie pétrolière nationale, la Sonangol. Présentée comme la femme la plus riche d'Afrique, elle fait elle aussi l'objet d'une enquête pour détournement de fonds, ce qu’elle nie. Elle vit actuellement à l'étranger après avoir soutenu que sa vie avait été menacée.
(AIP)
tls/kam
L’ancien patron du fonds d’investissement souverain angolais et ses trois complices présumés, dont l’ex-gouverneur de la banque centrale du pays, Valter Felipe da Silva, comparaissent pour « détournement de fonds et blanchiment d’argent ». Ils sont accusés d’avoir faire sortir 500 millions de dollars US du pays pendant que « Zenu » était à la tête du Fonds souverain de l'Angola, vers le compte londonien d’une agence du Crédit suisse, selon les procureurs. L'acte d'accusation les soupçonne d'avoir voulu « s'enrichir personnellement avec l'argent de l'État ». Cette tentative d'escroquerie aurait été maquillée en un plan qui devait permettre à l'Angola de bénéficier de 35 milliards de dollars de financements.
Les accusés ont tous plaidés non coupable. Aussi, l’avocat de l’ex-gouverneur de la banque centrale a demandé que l’ex-président Eduardo dos Santos soit auditionné comme témoin au cours de ce procès, expliquant que son client avait agi « par obéissance à sa hiérarchie ». José Filomeno dos Santo a déjà passé sept mois en prison pour des allégations de corruption avant d'être libéré en mars.
L’ex-gouverneur de la banque centrale et Filomeno dos Santos avaient été nommés à leurs postes par l’ex-président Eduardo dos Santos, qui a dirigé l’Angola pendant 38 ans. Ils avaient ensuite été limogés par le nouveau Joao Lourenço, qui, depuis sa prise de fonction, a évincé la plupart des proches de son prédécesseur placés à la tête des institutions financières et de grandes entreprises du pays, au nom de la lutte contre la corruption.
La sœur de José Filomeno dos Santos, Isabel, a été démise en novembre 2017 du poste de PDG de la compagnie pétrolière nationale, la Sonangol. Présentée comme la femme la plus riche d'Afrique, elle fait elle aussi l'objet d'une enquête pour détournement de fonds, ce qu’elle nie. Elle vit actuellement à l'étranger après avoir soutenu que sa vie avait été menacée.
(AIP)
tls/kam