L’équipe de « Seules les bêtes », thriller dramatique franco-allemand réalisé par Dominik Moll et avec des ivoiriens au nombre des acteurs, était ce vendredi 10 janvier 2020 à Yopougon, à l’occasion de la présentation en avant-première du film au cinéma Majectic.
Adaptation d’un roman éponyme de Colin Niel paru en 2017 aux éditions du Rouergue, « Seules les bêtes » montre la conséquance des actes des uns sur la vie des autres à travers deux continents différents.
Selon le synopsie , en Causse (France), une femme disparaît au lendemain d’une tempête de neige. Cinq personnes se savent liées à cette disparition mais personne ne se doute que cette histoire de disparition a commencé bien loin, en Afrique, précisément à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Le nouveau film de Moll repose sur le principe de l’origami. Le scénario est découpé en plages narratives qui se touchent les unes les autres, se superposent parfois, racontant la même histoire en adoptant chaque fois un point de vue différent.
Entre Michel (Denis Ménochet), un éleveur et son confrère, le mystérieux Joseph (Damien Bonnard), il y a Alice (Laure Calamy), femme du premier, amante du second. Evelyne (Valeria Bruni Tedeschi), dont le corps a été retrouvé aura droit à son histoire.
Du côté du soleil, on retrouve Armand (Guy Roger N’drin), un jeune abidjanais désœuvré qui a décidé de « taper le clavier » (ndr: arnaque aux sentiments sur internet) dont le pigeon n’est autre que Michel. Il est amoureux de Brigitte (Marie Victoire Amie), qui file un amour secret avec le mari d’Evelyne…
Au plan technique, le tournage a été quelque peu laborieux, mais interessant pour Dominik qui tournait avec des jeunes n’étant jamais passés devant la caméra : « Nous avons fait un casting sauvage avec des jeunes. En filmant des scènes pour voir chez qui on décèle un talent pour le jeu. Certains ont une prédisposition pour le jeu qu’ils ignorent surement. Après c’est le travail, la confiance, se mettre dans la peau d’un personnage qui fait le reste. Le résultat, à l’écran ils sont très bluffant et professionnels (…) Beaucoup de séance de travail en amont, les répétitions (apprendre son texte, rentrer dans la peau du personnage) cela s’est fait assez naturellement. C’est superbe pour un réalisateur. Il y a beaucoup de talent en Côte d’Ivoire » s’est réjoui le réalisateur.
Dans le film, on découvre des méfaits du broutage non seulement sur la jeunesse africaine, mais également sur les victimes de ce phénomène. Pour Dominik Moll, « le broutage est une réalité en Côte d’Ivoire mais ne suffit pas pour décrire le pays. Je m’intéresse plus à cette fiction qu’a un message pour dénoncer le broutage. Je serais très mal placé, c’est leur choix. L’enjeu est de raconter. Beaucoup de gens ont découvert Abidjan et d’autres ici ont vu les réalités des éleveurs en France. »
Les deux nouveaux acteurs Guy Roger N’drin et Marie Victoire Amie ont salué une très grande et formidable expérience qui a permis à Marie de découvrir "pour la première fois la France", mais il y a encore du travail à faire.
Guy Roger est sélectionné pour les César 2020 dans la catégorie jeune talent et Marie, étudiante en 3e année de médecine n’a rien dit à son père concernant sa participation à un film.
Cyprien K.
Adaptation d’un roman éponyme de Colin Niel paru en 2017 aux éditions du Rouergue, « Seules les bêtes » montre la conséquance des actes des uns sur la vie des autres à travers deux continents différents.
Selon le synopsie , en Causse (France), une femme disparaît au lendemain d’une tempête de neige. Cinq personnes se savent liées à cette disparition mais personne ne se doute que cette histoire de disparition a commencé bien loin, en Afrique, précisément à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Le nouveau film de Moll repose sur le principe de l’origami. Le scénario est découpé en plages narratives qui se touchent les unes les autres, se superposent parfois, racontant la même histoire en adoptant chaque fois un point de vue différent.
Entre Michel (Denis Ménochet), un éleveur et son confrère, le mystérieux Joseph (Damien Bonnard), il y a Alice (Laure Calamy), femme du premier, amante du second. Evelyne (Valeria Bruni Tedeschi), dont le corps a été retrouvé aura droit à son histoire.
Du côté du soleil, on retrouve Armand (Guy Roger N’drin), un jeune abidjanais désœuvré qui a décidé de « taper le clavier » (ndr: arnaque aux sentiments sur internet) dont le pigeon n’est autre que Michel. Il est amoureux de Brigitte (Marie Victoire Amie), qui file un amour secret avec le mari d’Evelyne…
Au plan technique, le tournage a été quelque peu laborieux, mais interessant pour Dominik qui tournait avec des jeunes n’étant jamais passés devant la caméra : « Nous avons fait un casting sauvage avec des jeunes. En filmant des scènes pour voir chez qui on décèle un talent pour le jeu. Certains ont une prédisposition pour le jeu qu’ils ignorent surement. Après c’est le travail, la confiance, se mettre dans la peau d’un personnage qui fait le reste. Le résultat, à l’écran ils sont très bluffant et professionnels (…) Beaucoup de séance de travail en amont, les répétitions (apprendre son texte, rentrer dans la peau du personnage) cela s’est fait assez naturellement. C’est superbe pour un réalisateur. Il y a beaucoup de talent en Côte d’Ivoire » s’est réjoui le réalisateur.
Dans le film, on découvre des méfaits du broutage non seulement sur la jeunesse africaine, mais également sur les victimes de ce phénomène. Pour Dominik Moll, « le broutage est une réalité en Côte d’Ivoire mais ne suffit pas pour décrire le pays. Je m’intéresse plus à cette fiction qu’a un message pour dénoncer le broutage. Je serais très mal placé, c’est leur choix. L’enjeu est de raconter. Beaucoup de gens ont découvert Abidjan et d’autres ici ont vu les réalités des éleveurs en France. »
Les deux nouveaux acteurs Guy Roger N’drin et Marie Victoire Amie ont salué une très grande et formidable expérience qui a permis à Marie de découvrir "pour la première fois la France", mais il y a encore du travail à faire.
Guy Roger est sélectionné pour les César 2020 dans la catégorie jeune talent et Marie, étudiante en 3e année de médecine n’a rien dit à son père concernant sa participation à un film.
Cyprien K.