Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara accorde une grâce collective à 3 155 personnes sur un effectif total de 21 186 détenus ayant commis des infractions sans gravité, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.
« Le président de la République a accordé une grâce collective qui bénéficie à 3 155 personnes sur un effectif total de 21 186 détenus », a indiqué M. Sidi Touré, soulignant qu’elle « ne vise que les délinquants ayant commis des infractions sans gravité ».
Cette grâce collective, dira-t-il, exclut les détenus en situation de récidive ainsi que les personnes détenues en exécution d’une condamnation pour des faits qualifiés notamment d’infractions militaires, de crimes et de détournement de deniers publics.
Elle ne concerne pas également les détenus incarcérés pour troubles à l’ordre public, pour détention illégale d’armes à feu de la première catégorie et d’homicide involontaire ayant occasionné plus d’un mort, a-t-il poursuivi.
La mise en liberté qui vient d’être opérée ne touche pas, visiblement, les proches de Guillaume Soro, ex-chef de l'Assemblée nationale, récemment arrêtés à Abidjan pour troubles à l’ordre public et complot contre l’autorité de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Le chef de l’Etat ivoirien a pris en juillet 2019 un décret accordant la grâce présidentielle à 3000 détenus de droits communs. Cette prérogative que lui confère la Constitution a été plusieurs fois exercée par le président de la République.
AP/ls
« Le président de la République a accordé une grâce collective qui bénéficie à 3 155 personnes sur un effectif total de 21 186 détenus », a indiqué M. Sidi Touré, soulignant qu’elle « ne vise que les délinquants ayant commis des infractions sans gravité ».
Cette grâce collective, dira-t-il, exclut les détenus en situation de récidive ainsi que les personnes détenues en exécution d’une condamnation pour des faits qualifiés notamment d’infractions militaires, de crimes et de détournement de deniers publics.
Elle ne concerne pas également les détenus incarcérés pour troubles à l’ordre public, pour détention illégale d’armes à feu de la première catégorie et d’homicide involontaire ayant occasionné plus d’un mort, a-t-il poursuivi.
La mise en liberté qui vient d’être opérée ne touche pas, visiblement, les proches de Guillaume Soro, ex-chef de l'Assemblée nationale, récemment arrêtés à Abidjan pour troubles à l’ordre public et complot contre l’autorité de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Le chef de l’Etat ivoirien a pris en juillet 2019 un décret accordant la grâce présidentielle à 3000 détenus de droits communs. Cette prérogative que lui confère la Constitution a été plusieurs fois exercée par le président de la République.
AP/ls