La 4è édition du TEDx GrandBassam s’est déroulée le samedi 18 janvier 2020 à AfrikLand Hôtel. 9 orateurs de différents milieux socio-professionnels ont dévoilé leur parcours aux invités. Pendant un quart d’heure, chaque intervenant a expliqué son parcours qui, pour la plupart, n’a pas été un long fleuve tranquille. Au creux de la vague pour certains et au bout de l’abîme et du désespoir pour d’autres, chacun a puisé dans son dernier retranchement pour trouver la force nécessaire pour remonter à la surface, vivre et résister.
Atteinte de la maladie de Crohn (maladie inflammatoire chronique du système digestif, qui évolue par poussées ouvrisses et phases de rémission. Elle se caractérise principalement par des crises de douleurs abdominales et de diarrhées, qui peuvent durer plusieurs semaines ou plusieurs mois, ndlr), Roseline Zahui a longtemps souffert afin de trouver l’espoir dans le soutien familial et sa détermination personnelle. Pour la patiente, devenue célèbre en expliquant son mal sur les plateaux télé et en créant un site internet (amici.ci), tout est possible. « Quand vous êtes malade, prenez votre vie en main. Car personne ne le fera pour vous. A chaque parent d’enfant malade, aimez votre enfant !», conseille-t-elle. Il y a aussi Robert Brazza dont trois frères ont péri dans le crash de l’avion DC 10 d’UTA le 19 septembre 1989 au-dessus du désert du Ténéré au Niger. Se retrouver du jour au lendemain sans frère a affecté à jamais l’animateur qui s’est battu pour trouver la force nécessaire pour remonter à la surface. « Dans mon parcours, j’ai rencontré beaucoup de gens qui m’ont aidé à vaincre. A tous ceux-ci, je dis ‘’Matondo’’ qui veut dire merci en lingala », a dit Brazza. L’écrivain Mélama Diomandé a obtenu le bac à 40 ans après avoir été tour à tour chauffeur dans le transport en commun, puis chauffeur de ministre (donc fonctionnaire d’Etat) et enfin aujourd’hui, haut-cadre de l’administration. Dans son été de petit fonctionnaire que l’auteur de ‘’Un livre dans la voiture’’ s’était réfugié dans la lecture pendant ses moments libres et a préparé le baccalauréat et tout son cursus universitaire jusqu’en licence en cours de soir. « L’échec dans la vie, c’est quand on abandonne. Beaucoup ne réussissent pas par manque d’ambition et de courage », a souligné le 3è Prix d’excellence du Président de la République dans le domaine de la culture en 2016. Au contraire de Diomandé, Jean Louis Moulot était brillant et a fait de bonnes études. On pourrait croire que tout a été rose pour le maire de Grand-Bassam et DG de la SODEXAM. Et pourtant, il a affronté durant tout son parcours, l’opposition des parents qui voudraient qu’il fasse médecine ou pharmacie. Lui, a opté pour les sciences politiques. A la fin de son cursus, sa famille voudrait aussi le voir rester dans l’administration canadienne ou américaine, le jeune Jean Louis décide de revenir au pays après 20 ans en occident notamment en France, en Suisse, au Canada et aux Etats-Unis. Stagiaire, Moulot a souvent fait le trajet II-Plateaux-BNEDT à Cocody à pieds. Il a donc forgé sa vie autour des valeurs comme la foi, le don de soi et l’engament sans réserve ou de la détermination. « Au bout du chemin, il y a la récompense lorsque l’on persévère. Je voudrais être un acteur de changement. Entre subir et agir, j’ai choisi d’agir pour le changement », a soutenu le maire de la première capitale de la Côte d’Ivoire. Préfet exemplaire d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié a aussi opté pour le changement partout où il est passé. « J’ai été ‘’vautoureur c’est-à-dire quelqu’un qui mange les restes que les autres ont laissés. Un jour, j’ai vu mon père marchander un médicament de 1500F à la pharmacie lorsque j’étais malade. Evidemment, il ne l’a pas eu et cela m’a marqué à vie », a dévoilé le préfet hors hiérarchie. Avant de poursuivre : « Tout jeune préfet après mes études, j’ai démissionné au bout de quelques années car je trouvais que c’était toujours la même chose ». Il s’engage dans des missions onusiennes dans des zones de conflits à travers le monde avant d’être rappelé à nouveau pour être préfet d’Abidjan.
Ce sont là quelques exemples de parcours que les 9 speakers ont accepté généreusement de partager au public venu les écouter au cours du 4è Technology, Entertainment and Design (TEDx) de la ville historique. Autour du thème central de la préhistoire, chacun a dévoilé son parcours. Intervenant mais hôte de l’évènement, Jean Louis Moulot a porté les casquettes de speaker, parrain et maire de la présente édition. Les TEDx sont une série de conférences organisées au niveau international par la fondation à but non lucratif nord-américaine The Sapling foundation. Selon son slogan, son but est ‘’de diffuser des idées qui en valent la peine’’. Les TEDx bassamoises ont été un intéressant et enrichissant creuset de partage d’expériences entre les intervenants et les spectateurs. A la fin des différences communications, le comité d’organisation a remis des diplômes d’honneur aux orateurs.
R. K.
Atteinte de la maladie de Crohn (maladie inflammatoire chronique du système digestif, qui évolue par poussées ouvrisses et phases de rémission. Elle se caractérise principalement par des crises de douleurs abdominales et de diarrhées, qui peuvent durer plusieurs semaines ou plusieurs mois, ndlr), Roseline Zahui a longtemps souffert afin de trouver l’espoir dans le soutien familial et sa détermination personnelle. Pour la patiente, devenue célèbre en expliquant son mal sur les plateaux télé et en créant un site internet (amici.ci), tout est possible. « Quand vous êtes malade, prenez votre vie en main. Car personne ne le fera pour vous. A chaque parent d’enfant malade, aimez votre enfant !», conseille-t-elle. Il y a aussi Robert Brazza dont trois frères ont péri dans le crash de l’avion DC 10 d’UTA le 19 septembre 1989 au-dessus du désert du Ténéré au Niger. Se retrouver du jour au lendemain sans frère a affecté à jamais l’animateur qui s’est battu pour trouver la force nécessaire pour remonter à la surface. « Dans mon parcours, j’ai rencontré beaucoup de gens qui m’ont aidé à vaincre. A tous ceux-ci, je dis ‘’Matondo’’ qui veut dire merci en lingala », a dit Brazza. L’écrivain Mélama Diomandé a obtenu le bac à 40 ans après avoir été tour à tour chauffeur dans le transport en commun, puis chauffeur de ministre (donc fonctionnaire d’Etat) et enfin aujourd’hui, haut-cadre de l’administration. Dans son été de petit fonctionnaire que l’auteur de ‘’Un livre dans la voiture’’ s’était réfugié dans la lecture pendant ses moments libres et a préparé le baccalauréat et tout son cursus universitaire jusqu’en licence en cours de soir. « L’échec dans la vie, c’est quand on abandonne. Beaucoup ne réussissent pas par manque d’ambition et de courage », a souligné le 3è Prix d’excellence du Président de la République dans le domaine de la culture en 2016. Au contraire de Diomandé, Jean Louis Moulot était brillant et a fait de bonnes études. On pourrait croire que tout a été rose pour le maire de Grand-Bassam et DG de la SODEXAM. Et pourtant, il a affronté durant tout son parcours, l’opposition des parents qui voudraient qu’il fasse médecine ou pharmacie. Lui, a opté pour les sciences politiques. A la fin de son cursus, sa famille voudrait aussi le voir rester dans l’administration canadienne ou américaine, le jeune Jean Louis décide de revenir au pays après 20 ans en occident notamment en France, en Suisse, au Canada et aux Etats-Unis. Stagiaire, Moulot a souvent fait le trajet II-Plateaux-BNEDT à Cocody à pieds. Il a donc forgé sa vie autour des valeurs comme la foi, le don de soi et l’engament sans réserve ou de la détermination. « Au bout du chemin, il y a la récompense lorsque l’on persévère. Je voudrais être un acteur de changement. Entre subir et agir, j’ai choisi d’agir pour le changement », a soutenu le maire de la première capitale de la Côte d’Ivoire. Préfet exemplaire d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié a aussi opté pour le changement partout où il est passé. « J’ai été ‘’vautoureur c’est-à-dire quelqu’un qui mange les restes que les autres ont laissés. Un jour, j’ai vu mon père marchander un médicament de 1500F à la pharmacie lorsque j’étais malade. Evidemment, il ne l’a pas eu et cela m’a marqué à vie », a dévoilé le préfet hors hiérarchie. Avant de poursuivre : « Tout jeune préfet après mes études, j’ai démissionné au bout de quelques années car je trouvais que c’était toujours la même chose ». Il s’engage dans des missions onusiennes dans des zones de conflits à travers le monde avant d’être rappelé à nouveau pour être préfet d’Abidjan.
Ce sont là quelques exemples de parcours que les 9 speakers ont accepté généreusement de partager au public venu les écouter au cours du 4è Technology, Entertainment and Design (TEDx) de la ville historique. Autour du thème central de la préhistoire, chacun a dévoilé son parcours. Intervenant mais hôte de l’évènement, Jean Louis Moulot a porté les casquettes de speaker, parrain et maire de la présente édition. Les TEDx sont une série de conférences organisées au niveau international par la fondation à but non lucratif nord-américaine The Sapling foundation. Selon son slogan, son but est ‘’de diffuser des idées qui en valent la peine’’. Les TEDx bassamoises ont été un intéressant et enrichissant creuset de partage d’expériences entre les intervenants et les spectateurs. A la fin des différences communications, le comité d’organisation a remis des diplômes d’honneur aux orateurs.
R. K.
