Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, a annoncé lundi qu’un compte-rendu sur les accords et les divergences concernant la réforme du Code électoral sera fait au chef de l’Etat puis au gouvernement qui « avisera », lors d’une cérémonie à la Primature.
« Nous rendrons compte au niveau du gouvernement (…) au président de la République, et le gouvernement, conformément aux dispositions en vigueur donc avisera sur l’ensemble de ces points », a dit M. Gon Coulibaly.
« Du rapport qui a été fait par le ministre de l’Administration, du territoire et de la décentralisation, nous avons pu noter des points de convergence, des points d’accord, des points de convergences possibles, des désaccords et des recommandations », a-t-il ajouté.
Pour le Premier ministre ivoirien, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat « les éléments de convergence sont toujours des éléments des avancées de la démocratie ». Il a fait savoir que pour cette séance « il n’y a pas de signature », alors que les invitations indiquaient une clôture.
Il s’est réjoui de ce que « parmi les points d’accord et de convergences possibles, qu' il y ait la question du relèvement du cautionnement dans une fourchette qui a été discutée, et qu'il y ait aussi la question du parrainage qui a été rediscutée et admise donc par tous».
En outre, a-t-il fait état de « la question de la baisse qui concerne le taux de suffrage à avoir pour le remboursement de la caution, la question de la transhumance qui a été évoquée, (et) qu'il y ait un accord et une convergence possible sur l’idée d’avoir des dispositions qui permettraient d’éviter cela ».
M. Gon Coulibaly a relevé par ailleurs « des points de divergences et des recommandations qui ont été faits soit à l’administration, soit à la Commission électorale indépendante pour rendre donc le processus encore plus efficace ».
Interrogé par la presse, Krah Kouakou, représentant de l’Alliance des forces démocratiques (AFD) et le Front populaire ivoirien (FPI, tendance Affi Nguessan), a estimé « qu'il vient de clôturer son dialogue, le dialogue du gouvernement (et que) l’opposition n’est pas concernée ».
De son côté, Danielle Boni-Claverie, présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (URD, opposition), affirme attendre le retour qui pouvait être fait, se disant « un peu surprise mais prend acte du fait qu'on a parlé d’une clôture et comme ils vont se retourner vers le chef de l’Etat », le parti est dans l’attente.
Cette session intervient au terme de plusieurs rencontres dont certaines en comités restreints et d’autres en plénière, que M. Gon Coulibaly a eu à présider. Elle a vu la participation des principaux partis de l’opposition et était sensée clôturer les discussions entamées le 6 janvier 2020.
Le gouvernement a entamé le 6 janvier 2020 la phase 2 du dialogue politique sur le processus électoral, portant notamment sur la réforme du Code électoral. Du 24 janvier au 26 juin 2019, s’était tenue la première phase qui a concerné la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI).
La rencontre a réuni des organisations de la société civile, les partis et groupements politiques dont EDS (Ensemble pour la démocratie) mouvement proche de Laurent Gbagbo ainsi que le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci, opposition), Maurice Kakou Guikahué.
AP/ls/APA
« Nous rendrons compte au niveau du gouvernement (…) au président de la République, et le gouvernement, conformément aux dispositions en vigueur donc avisera sur l’ensemble de ces points », a dit M. Gon Coulibaly.
« Du rapport qui a été fait par le ministre de l’Administration, du territoire et de la décentralisation, nous avons pu noter des points de convergence, des points d’accord, des points de convergences possibles, des désaccords et des recommandations », a-t-il ajouté.
Pour le Premier ministre ivoirien, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat « les éléments de convergence sont toujours des éléments des avancées de la démocratie ». Il a fait savoir que pour cette séance « il n’y a pas de signature », alors que les invitations indiquaient une clôture.
Il s’est réjoui de ce que « parmi les points d’accord et de convergences possibles, qu' il y ait la question du relèvement du cautionnement dans une fourchette qui a été discutée, et qu'il y ait aussi la question du parrainage qui a été rediscutée et admise donc par tous».
En outre, a-t-il fait état de « la question de la baisse qui concerne le taux de suffrage à avoir pour le remboursement de la caution, la question de la transhumance qui a été évoquée, (et) qu'il y ait un accord et une convergence possible sur l’idée d’avoir des dispositions qui permettraient d’éviter cela ».
M. Gon Coulibaly a relevé par ailleurs « des points de divergences et des recommandations qui ont été faits soit à l’administration, soit à la Commission électorale indépendante pour rendre donc le processus encore plus efficace ».
Interrogé par la presse, Krah Kouakou, représentant de l’Alliance des forces démocratiques (AFD) et le Front populaire ivoirien (FPI, tendance Affi Nguessan), a estimé « qu'il vient de clôturer son dialogue, le dialogue du gouvernement (et que) l’opposition n’est pas concernée ».
De son côté, Danielle Boni-Claverie, présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (URD, opposition), affirme attendre le retour qui pouvait être fait, se disant « un peu surprise mais prend acte du fait qu'on a parlé d’une clôture et comme ils vont se retourner vers le chef de l’Etat », le parti est dans l’attente.
Cette session intervient au terme de plusieurs rencontres dont certaines en comités restreints et d’autres en plénière, que M. Gon Coulibaly a eu à présider. Elle a vu la participation des principaux partis de l’opposition et était sensée clôturer les discussions entamées le 6 janvier 2020.
Le gouvernement a entamé le 6 janvier 2020 la phase 2 du dialogue politique sur le processus électoral, portant notamment sur la réforme du Code électoral. Du 24 janvier au 26 juin 2019, s’était tenue la première phase qui a concerné la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI).
La rencontre a réuni des organisations de la société civile, les partis et groupements politiques dont EDS (Ensemble pour la démocratie) mouvement proche de Laurent Gbagbo ainsi que le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci, opposition), Maurice Kakou Guikahué.
AP/ls/APA