Abidjan – L’opposition ivoirienne dans son ensemble a appelé, mardi, lors d’une conférence de presse, à Abidjan, le président de la République, Alassane Ouattara à entamer “un dialogue direct”, dans un cadre “rénové, consensuel, inclusif et crédible au regard de l’intérêt supérieur de la Côte d’Ivoire” pour un processus électoral apaisé.
Au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), le Pr Maurice Kakou Guikahué, intervenant au nom de la Coalition pour la Réconciliation, la Démocratie et la Paix (CRDP) a déclaré l’échec du gouvernement dans sa mission liée au dialogue politique.
Il a déploré que le gouvernement ait “interrompu d’une manière brutale et unilatérale, la deuxième phase des discussions politiques sur le code électoral, alors que tous les acteurs politiques se sont engagés à offrir des conditions pour la normalisation de la vie socio-politique”.
“Au grand étonnement des groupements politiques, Mr Le Premier Ministre, Amadou Gon a prononcé, lundi, à la Primature, la clôture de la session du dialogue politique, en indiquant qu’il rendrait compte des résultats actuels des discussions au chef de l’Etat”, a-t-il ajouté.
Pour le président du groupement politique Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), Armand Ouégnin, il n’est pas question de boycotter l’élection présidentielle à venir . “Nous utiliserons les moyens légaux et démocratiques pour obtenir satisfaction. Nous sommes des démocrates”, a-t-il soutenu.
A l’issue des discussions entamées, depuis le 16 janvier, avec le gouvernement, sur le code électoral, un seul point d’accord a été obtenu, selon la présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (URD), Boni Claverie, notamment sur le remboursement du cautionnement pour les candidats qui auront recueilli 5 % de voix à la présidentielle.
Au total, il y a eu sept points de convergences et 40 points de désaccord, a renchéri le président de la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP), Kabran Appiah.
Selon le secrétaire général et porte-parole du parti du Front populaire ivoirien (FPI), Issiaka Sangaré, les voies de droit, les combats démocratiques sont des principes auxquels l’opposition restera attachée.
(AIP)
nmfa:fmo
Au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), le Pr Maurice Kakou Guikahué, intervenant au nom de la Coalition pour la Réconciliation, la Démocratie et la Paix (CRDP) a déclaré l’échec du gouvernement dans sa mission liée au dialogue politique.
Il a déploré que le gouvernement ait “interrompu d’une manière brutale et unilatérale, la deuxième phase des discussions politiques sur le code électoral, alors que tous les acteurs politiques se sont engagés à offrir des conditions pour la normalisation de la vie socio-politique”.
“Au grand étonnement des groupements politiques, Mr Le Premier Ministre, Amadou Gon a prononcé, lundi, à la Primature, la clôture de la session du dialogue politique, en indiquant qu’il rendrait compte des résultats actuels des discussions au chef de l’Etat”, a-t-il ajouté.
Pour le président du groupement politique Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), Armand Ouégnin, il n’est pas question de boycotter l’élection présidentielle à venir . “Nous utiliserons les moyens légaux et démocratiques pour obtenir satisfaction. Nous sommes des démocrates”, a-t-il soutenu.
A l’issue des discussions entamées, depuis le 16 janvier, avec le gouvernement, sur le code électoral, un seul point d’accord a été obtenu, selon la présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (URD), Boni Claverie, notamment sur le remboursement du cautionnement pour les candidats qui auront recueilli 5 % de voix à la présidentielle.
Au total, il y a eu sept points de convergences et 40 points de désaccord, a renchéri le président de la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP), Kabran Appiah.
Selon le secrétaire général et porte-parole du parti du Front populaire ivoirien (FPI), Issiaka Sangaré, les voies de droit, les combats démocratiques sont des principes auxquels l’opposition restera attachée.
(AIP)
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