Des experts ont recommandé mercredi à Abidjan au terme de la première édition des universités de l'habitat, la mise en place de « fonds spéciaux» pour le financement des « logements abordables» dans l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Nous avons constaté qu'il faut renforcer les fonds de garantie et éviter les ressources budgétaires parce que les Etats ont besoin avec ces ressources de faire des hôpitaux, des écoles, des routes... Il faut donc des fonds spéciaux pour le logement», a dit à APA au terme de ces assises, Paul Koffi Koffi, le Commissaire de l'aménagement du territoire communautaire et des transports de l'UEMOA.
Il a également ajouté que pour promouvoir les logements abordables dans la sous-région, ces universités de l'habitat ont proposé l'utilisation des matériaux locaux et une diversification de l'offre de logement.
« Il faut faire des locations ventes mais aussi faire aussi des logements locatifs car tout le monde n'a pas l'argent pour s'acheter un logement. On a ensuite constaté qu'il faut bonifier les crédits qu'on fait», a, par ailleurs, fait savoir M. Koffi.
Quant à Diabaté Kaladji, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la construction, du logement et de l'urbanisme, il a salué l'initiative de l'UEMOA avec l'organisation de cette rencontre qui vise à améliorer le financement des logements abordables dans cet espace communautaire.
« Le financement devrait permettre de résoudre la question de la mobilisation foncière, la question de l'aménagement foncier et celle de la construction des logements», a estimé M. Koné soulignant que le financement est une «question transversale».
Selon lui, il n'existe pas de modèle universel en matière de financement de logement social. De son avis, chaque pays doit pouvoir sur la base des expériences existantes « construire son propre modèle en adéquation avec ses propres spécificités ».
Dans l'espace UEMOA qui compte 120 millions d'Abidjan, l'on dénombre un besoin de 3,5 millions de logements. Organisé par l’UEMOA de concert avec ses partenaires, les universités de l’habitat 2020, les premières du genre dans la sous-région, ont réuni pendant quarante-huit heures dans la capitale économique ivoirienne, les acteurs privés et publics intervenant dans la mise en oeuvre des politiques de l’habitat.
Des ateliers thématiques et une table ronde sur les enjeux sociaux et économiques du logement abordable en Afrique étaient au menu de cette rencontre.
LB/ls/APA
Nous avons constaté qu'il faut renforcer les fonds de garantie et éviter les ressources budgétaires parce que les Etats ont besoin avec ces ressources de faire des hôpitaux, des écoles, des routes... Il faut donc des fonds spéciaux pour le logement», a dit à APA au terme de ces assises, Paul Koffi Koffi, le Commissaire de l'aménagement du territoire communautaire et des transports de l'UEMOA.
Il a également ajouté que pour promouvoir les logements abordables dans la sous-région, ces universités de l'habitat ont proposé l'utilisation des matériaux locaux et une diversification de l'offre de logement.
« Il faut faire des locations ventes mais aussi faire aussi des logements locatifs car tout le monde n'a pas l'argent pour s'acheter un logement. On a ensuite constaté qu'il faut bonifier les crédits qu'on fait», a, par ailleurs, fait savoir M. Koffi.
Quant à Diabaté Kaladji, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la construction, du logement et de l'urbanisme, il a salué l'initiative de l'UEMOA avec l'organisation de cette rencontre qui vise à améliorer le financement des logements abordables dans cet espace communautaire.
« Le financement devrait permettre de résoudre la question de la mobilisation foncière, la question de l'aménagement foncier et celle de la construction des logements», a estimé M. Koné soulignant que le financement est une «question transversale».
Selon lui, il n'existe pas de modèle universel en matière de financement de logement social. De son avis, chaque pays doit pouvoir sur la base des expériences existantes « construire son propre modèle en adéquation avec ses propres spécificités ».
Dans l'espace UEMOA qui compte 120 millions d'Abidjan, l'on dénombre un besoin de 3,5 millions de logements. Organisé par l’UEMOA de concert avec ses partenaires, les universités de l’habitat 2020, les premières du genre dans la sous-région, ont réuni pendant quarante-huit heures dans la capitale économique ivoirienne, les acteurs privés et publics intervenant dans la mise en oeuvre des politiques de l’habitat.
Des ateliers thématiques et une table ronde sur les enjeux sociaux et économiques du logement abordable en Afrique étaient au menu de cette rencontre.
LB/ls/APA