Le président de la plateforme politique ’’Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté ’’ (EDS), le professeur Georges-Armand OUEGNIN, a reçu en audience ce jeudi 12 mars 2020, au siège provisoire de EDS sis à Cocody-Anono, la mission d’évaluation pré-électorale de la CEDEAO conduite par M. DOUDOU NDIR, président de la Commission électorale nationale autonome (CENA) du Sénégal.
Les échanges ont porté sur l’ensemble du processus électoral ivoirien. La délégation de EDS comprenait outre le président, les vice-presidents DANON DJEDJE ,TCHEIDE JEAN-GERVAIS, MARIE-ODETTE LOROUGNON du FPI, PAUL ARNAUD BOHUI de l’UNG ,GEORGES TEMANIN de l’AIRD, KONE MEBRA DAVID du R2P, le secrétaire général M’PONON ETIENNE et les secrétaires généraux adjoints TIEHIDE LADISLAS et ANANGAMAN OLIVIER.
Au nom de ses camarades, le président GEORGES-ARMAND OUEGNIN a fait un état de la situation "Il est impossible d’aller aujourd’hui en Côte d’Ivoire à des élections transparentes et apaisées, tout simplement parce que les tenants actuels du pouvoir ne font que faire des passages en force avec un processus électoral non consensuel tant en ce qui concerne l’organe chargé des élections, le code électoral, le listening électoral. Nous reclamons un dialogue veritablement inclusif entre toutes les forces vives de la nation (pouvoir, opposition, société civile...) comme le stipule l’article 3 du protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance qui rejoint en tout point la philosophie politique du "ASSEYONS-NOUS et discutons" si chère à notre référent , le président Laurent GBAGBO’’.
EDS, a signifié son président, exige un environnement électoral sain qui tienne compte de la libération de l’ex-président Laurent GBAGBO, de son ministre Charles BLE GOUDE et de tous les prisonniers politiques civils et militaires, ainsi que le retour de tous les exilés, le degel des avoirs, la réconciliation nationale vraie et la paix des coeurs et des esprits.
Le processus de distribution de la carte nationale d’identité est un autre sujet qu’a abordé le professeur Ouegnon. Pour lui, cette opération est un "vrai scandal" et est la preuve de ce que le regime ne veut pas aller à des élections transparentes et crédibles. "Sinon comment comprendre que là où en 2009 pour obtenir 6.000.000 de cartes d’identité en 8 mois, on a ouvert 11.000 centres d’enrôlement, et aujourd’hui le gouvernement ouvre 118 centres d’enrôlement et vise 11.000.000 cartes nationales d’identité à 7 mois des élections?".
Parlant du projet en cours de révision de la Constitution engagé par le chef de l’Etat sortant, pour le leader de EDS, rien ne justifie cette intitiative.
Monsieur DOUDOU NDIR, qui conduit une délégation forte de 10 personnes, a declaré qu’il prenait bonne note de tout ce qui a été dit mais qu’il retenait qu’il y avait un manque total de confiance entre les acteurs du processus électoral ivoirien qui pourrait être préjudiciable aux élections futures si l’on y prenait garde.
Les échanges ont porté sur l’ensemble du processus électoral ivoirien. La délégation de EDS comprenait outre le président, les vice-presidents DANON DJEDJE ,TCHEIDE JEAN-GERVAIS, MARIE-ODETTE LOROUGNON du FPI, PAUL ARNAUD BOHUI de l’UNG ,GEORGES TEMANIN de l’AIRD, KONE MEBRA DAVID du R2P, le secrétaire général M’PONON ETIENNE et les secrétaires généraux adjoints TIEHIDE LADISLAS et ANANGAMAN OLIVIER.
Au nom de ses camarades, le président GEORGES-ARMAND OUEGNIN a fait un état de la situation "Il est impossible d’aller aujourd’hui en Côte d’Ivoire à des élections transparentes et apaisées, tout simplement parce que les tenants actuels du pouvoir ne font que faire des passages en force avec un processus électoral non consensuel tant en ce qui concerne l’organe chargé des élections, le code électoral, le listening électoral. Nous reclamons un dialogue veritablement inclusif entre toutes les forces vives de la nation (pouvoir, opposition, société civile...) comme le stipule l’article 3 du protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance qui rejoint en tout point la philosophie politique du "ASSEYONS-NOUS et discutons" si chère à notre référent , le président Laurent GBAGBO’’.
EDS, a signifié son président, exige un environnement électoral sain qui tienne compte de la libération de l’ex-président Laurent GBAGBO, de son ministre Charles BLE GOUDE et de tous les prisonniers politiques civils et militaires, ainsi que le retour de tous les exilés, le degel des avoirs, la réconciliation nationale vraie et la paix des coeurs et des esprits.
Le processus de distribution de la carte nationale d’identité est un autre sujet qu’a abordé le professeur Ouegnon. Pour lui, cette opération est un "vrai scandal" et est la preuve de ce que le regime ne veut pas aller à des élections transparentes et crédibles. "Sinon comment comprendre que là où en 2009 pour obtenir 6.000.000 de cartes d’identité en 8 mois, on a ouvert 11.000 centres d’enrôlement, et aujourd’hui le gouvernement ouvre 118 centres d’enrôlement et vise 11.000.000 cartes nationales d’identité à 7 mois des élections?".
Parlant du projet en cours de révision de la Constitution engagé par le chef de l’Etat sortant, pour le leader de EDS, rien ne justifie cette intitiative.
Monsieur DOUDOU NDIR, qui conduit une délégation forte de 10 personnes, a declaré qu’il prenait bonne note de tout ce qui a été dit mais qu’il retenait qu’il y avait un manque total de confiance entre les acteurs du processus électoral ivoirien qui pourrait être préjudiciable aux élections futures si l’on y prenait garde.