Le président de la Commission électorale indépendante de Côte d’Ivoire (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibert a assuré jeudi à Abidjan que l’élection présidentielle ivoirienne aura lieu le 31 octobre 2020, car pour l’heure il n’y a pas d’impact réel sur le processus électoral.
M. Coulibaly-Kuibert, s’exprimait à l’issue de la première réunion du Comité de pilotage du Projet d’appui au cycle électoral en Côte d’Ivoire, dans les locaux du Programme des Nations Unies en Côte d’Ivoire (PNUD).
Interrogé de savoir si les élections présidentielles en Côte d’Ivoire allaient avoir lieu le 31 octobre 2020, M. Ibrahime Coulibaly-Kuibert a répondu que « jusqu’à preuve du contraire, les élections auront lieu le 31 octobre 2020, nous sommes en train de travailler à cela ».
Si la pandémie du Covid-19 doit jouer sur le scrutin, à bonne date, dira-il, il fera une déclaration « si bien entendu cet impact est réel sur le processus électoral ». Toutefois, les voies de droit lui sont ouvertes, et il va les saisir pour parler, mais pour l’heure, il n’en est pas question.
La représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, a indiqué que parmi les principales recommandations de la réunion de ce jour, figure la crise du Covid-19 « qui a un impact très réel sur le chronogramme pour les préparatifs dans le processus électoral ».
« Nous avons regardé en détail les différents scénarii pour voir comment aboutir à un processus qui reste inclusif, mais où on peut compresser certaines étapes et ne pas toucher des étapes qui sont incompressibles », a dit Mme Carol Flore-Smereczniak.
Elle a fait observer que « la décision finale revient à l’Etat selon le cadre juridique qui existe à travers le code électoral (car) les élections, c’est un exercice de souveraineté de l’Etat, qui décidera la date du scrutin, mais aujourd’hui nous avons regardé l’impact très réel du Covid-19 sur le chronogramme ».
La réunion a en outre passé en revue les activités liées, par exemple, à la gestion des conflits, à l’importance de sensibiliser la population et la classe politique sur le processus électoral, et la mobilisation de ressources.
Beaucoup de partenaires techniques et financiers contribuent à ce processus électoral, a fait savoir Mme Carol Flore-Smereczniak qu’ il est clair que c’est l’Etat qui maintient la plus grande partie du budget. Des bailleurs ont fait des annonces de passer très vite au décaissement pour avoir des élections crédibles et transparentes.
En novembre 2019, l’Etat de Côte d’Ivoire a demandé une mission d’évaluation des besoins électoraux par le secrétaire général des Nations Unies. Et, à la suite de cette mission, il a été recommandé la mise en place d’un programme d’assistance électoral pour appuyer la CEI.
L’Etat de Côte d’Ivoire, la Commission électorale indépendante et le PNUD ont signé le 30 janvier 2020 un document de projet d’assistance électorale intitulé « Projet d’appui aux élections en Côte d’Ivoire (PACE) ». Ce projet est exécuté par le PNUD.
Selon Mme Carol Flore-Smereczniak, il ressort deux structures de gouvernance de ce projet, le premier, une entité technique, qui regarde en détail toutes les activités d’intervention qui doivent avoir lieu, et le deuxième, le Comité de pilotage, qui donne les orientations stratégiques par rapport à l’appui de ce projet.
Le PACE a pour objectif principal d’accompagner la CEI et les différents organes de gestion électorale (OGE) à organiser des élections crédibles, apaisées et démocratiques en Côte d’Ivoire. Il est aussi chargé de mobiliser auprès des partenaires techniques et financiers.
Dans ce contexte, un Comité de pilotage co-présidé par le président de la CEI et la représentante résidente du PNUD a été créé. Il fonctionne comme un organe d’orientation stratégique, technique et opérationnel, pour assurer une coordination du projet d’appui aux élections en Côte d’Ivoire.
Le Comité de pilotage a pour mission la coordination des contributions des partenaires techniques et financiers, la mie à niveau de ces partenaires techniques et financiers sur l’état d’avancement du processus électoral dans le pays.
Il se réunit une fois tous les deux mois et aussi souvent que nécessaire. Le Comité comprend la CEI, des acteurs du gouvernement, des partenaires techniques et financiers contribuant au financement du fonds commun, le PNUD et les agences du système de l’ONU impliqués dans le processus électoral.
Le 31 octobre 2020, les Ivoiriens sont appelés aux urnes pour choisir leur président. La pandémie du Covid-19 ralentit le processus, mais cette période est fixée par la loi fondamentale. A l’approche du scrutin, la CEI se réserve le droit d’apprécier l’opportunité d’un report.
AP/ls/APA
M. Coulibaly-Kuibert, s’exprimait à l’issue de la première réunion du Comité de pilotage du Projet d’appui au cycle électoral en Côte d’Ivoire, dans les locaux du Programme des Nations Unies en Côte d’Ivoire (PNUD).
Interrogé de savoir si les élections présidentielles en Côte d’Ivoire allaient avoir lieu le 31 octobre 2020, M. Ibrahime Coulibaly-Kuibert a répondu que « jusqu’à preuve du contraire, les élections auront lieu le 31 octobre 2020, nous sommes en train de travailler à cela ».
Si la pandémie du Covid-19 doit jouer sur le scrutin, à bonne date, dira-il, il fera une déclaration « si bien entendu cet impact est réel sur le processus électoral ». Toutefois, les voies de droit lui sont ouvertes, et il va les saisir pour parler, mais pour l’heure, il n’en est pas question.
La représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, a indiqué que parmi les principales recommandations de la réunion de ce jour, figure la crise du Covid-19 « qui a un impact très réel sur le chronogramme pour les préparatifs dans le processus électoral ».
« Nous avons regardé en détail les différents scénarii pour voir comment aboutir à un processus qui reste inclusif, mais où on peut compresser certaines étapes et ne pas toucher des étapes qui sont incompressibles », a dit Mme Carol Flore-Smereczniak.
Elle a fait observer que « la décision finale revient à l’Etat selon le cadre juridique qui existe à travers le code électoral (car) les élections, c’est un exercice de souveraineté de l’Etat, qui décidera la date du scrutin, mais aujourd’hui nous avons regardé l’impact très réel du Covid-19 sur le chronogramme ».
La réunion a en outre passé en revue les activités liées, par exemple, à la gestion des conflits, à l’importance de sensibiliser la population et la classe politique sur le processus électoral, et la mobilisation de ressources.
Beaucoup de partenaires techniques et financiers contribuent à ce processus électoral, a fait savoir Mme Carol Flore-Smereczniak qu’ il est clair que c’est l’Etat qui maintient la plus grande partie du budget. Des bailleurs ont fait des annonces de passer très vite au décaissement pour avoir des élections crédibles et transparentes.
En novembre 2019, l’Etat de Côte d’Ivoire a demandé une mission d’évaluation des besoins électoraux par le secrétaire général des Nations Unies. Et, à la suite de cette mission, il a été recommandé la mise en place d’un programme d’assistance électoral pour appuyer la CEI.
L’Etat de Côte d’Ivoire, la Commission électorale indépendante et le PNUD ont signé le 30 janvier 2020 un document de projet d’assistance électorale intitulé « Projet d’appui aux élections en Côte d’Ivoire (PACE) ». Ce projet est exécuté par le PNUD.
Selon Mme Carol Flore-Smereczniak, il ressort deux structures de gouvernance de ce projet, le premier, une entité technique, qui regarde en détail toutes les activités d’intervention qui doivent avoir lieu, et le deuxième, le Comité de pilotage, qui donne les orientations stratégiques par rapport à l’appui de ce projet.
Le PACE a pour objectif principal d’accompagner la CEI et les différents organes de gestion électorale (OGE) à organiser des élections crédibles, apaisées et démocratiques en Côte d’Ivoire. Il est aussi chargé de mobiliser auprès des partenaires techniques et financiers.
Dans ce contexte, un Comité de pilotage co-présidé par le président de la CEI et la représentante résidente du PNUD a été créé. Il fonctionne comme un organe d’orientation stratégique, technique et opérationnel, pour assurer une coordination du projet d’appui aux élections en Côte d’Ivoire.
Le Comité de pilotage a pour mission la coordination des contributions des partenaires techniques et financiers, la mie à niveau de ces partenaires techniques et financiers sur l’état d’avancement du processus électoral dans le pays.
Il se réunit une fois tous les deux mois et aussi souvent que nécessaire. Le Comité comprend la CEI, des acteurs du gouvernement, des partenaires techniques et financiers contribuant au financement du fonds commun, le PNUD et les agences du système de l’ONU impliqués dans le processus électoral.
Le 31 octobre 2020, les Ivoiriens sont appelés aux urnes pour choisir leur président. La pandémie du Covid-19 ralentit le processus, mais cette période est fixée par la loi fondamentale. A l’approche du scrutin, la CEI se réserve le droit d’apprécier l’opportunité d’un report.
AP/ls/APA