Dans le cadre de la sécurisation des élections en Côte d’Ivoire, un atelier a été organisé sur le rôle des Forces de sécurité intérieure le 1 er juillet 2020 au Plateau. L’objectif est de renforcer les capacités opérationnelles des acteurs sécuritaires. Cet atelier répond à la nécessité de garantir un environnement sécuritaire adéquat durant le processus électoral. « La crise de la COVID-19 éprouve notre société et change nos habitudes. Mais notre grand challenge reste l’organisation des élections présidentielles d’octobre 2020. Mon département s’engage à la sécurisation de ce processus. Il y a lieu aussi de former nos hommes à éviter d’éventuels conflits. Le contexte actuel est confligène. Toutes les dispositions seront prises à sécuriser avant, pendant et après les élections. La sécurisation des locaux, des bureaux de vote, le transport des urnes doit être l’affaire des forces de sécurité », a martelé le général de corps d’armée, Vagondo Diomandé, ministre de la Sécurité et de la protection civile, à la cérémonie d’ouverture. Quant au président de la Commission électorale indépendante (Cei), Coulibaly Ibrahim-Kuibiert, il a relevé la nécessité de sécuriser le droit de vote psychologique et physique du citoyen. Pour lui, il s’agit d’assurer la volonté de voter de l’électeur. Donc il faut "une protection morale et physique". Pour le représentant du Pnud, Jonas Mfouatié, l’organisation d’élections libres, inclusives, transparentes et apaisées est une priorité pour la Côte d’Ivoire et ses partenaires au développement.
FOUMSEKE COULIBALY
FOUMSEKE COULIBALY