Abidjan - Le Sommet de Nouakchott veut amplifier les effets militaires en vue de lutter contre le terrorisme dans le Sahel, rapporte un communiqué du G5 Sahel transmis jeudi, à l'AIP.
Les dirigeants du G5 Sahel ont souhaité voir s’amplifier autant l’effort militaire sur le terrain que sur le plan de la formation et des équipements lors du Sommet de Nouakchott qui a eu lieu mardi.
Les participants se sont félicité d’importantes avancées consenties ces derniers mois, aboutissant à 200 millions de crédits d’équipement et des progrès capacitaires notables (combat aéroterrestre, maintien en condition opérationnelle des matériels, etc.).
Ces résultats s’accompagnent d’une mobilisation internationale croissante avec le maintien des forces danoises et britanniques sur place, le lancement de la Task Force Européenne Takuba, l’officialisation du renouvellement du mandat de la MINUSMA, le renforcement par l’Espagne et l’Allemagne des missions de formation et enfin de la constitution d’un contingent de 3000 soldats par l’Union Africaine.
« Nous avons beaucoup réorganisé, nous avons amélioré notre efficacité dans la lutte contre le terrorisme, mieux partagé l’information, réussis le centre unique de coordination à Niamey et eu des résultats spectaculaires en particulier dans les dernières semaines. Dans la région des trois frontières des zones ont été reprises aux groupes terroristes, les armées se redéploient, le rapport de force a été inversé », s'est réjoui le président français Emmanuel Macron.
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, la Chancelière allemande, Angela Merkel, et le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, ont pris part à ce sommet qui a acté la nouvelle stratégie de développement.
Cette stratégie passera par un ciblage de zones précises à traiter prioritairement. Elle ira des missions CIMIC (missions civilo-militaires) de l’armée française aux programmes de développement d’urgence (PDU) de l’alliance pour le Sahel (pilier développement de la coalition) en passant le Cadre d’Actions Prioritaires Intégré (CAPI) du G5 Sahel.
(AIP)
bsb/cmas
Les dirigeants du G5 Sahel ont souhaité voir s’amplifier autant l’effort militaire sur le terrain que sur le plan de la formation et des équipements lors du Sommet de Nouakchott qui a eu lieu mardi.
Les participants se sont félicité d’importantes avancées consenties ces derniers mois, aboutissant à 200 millions de crédits d’équipement et des progrès capacitaires notables (combat aéroterrestre, maintien en condition opérationnelle des matériels, etc.).
Ces résultats s’accompagnent d’une mobilisation internationale croissante avec le maintien des forces danoises et britanniques sur place, le lancement de la Task Force Européenne Takuba, l’officialisation du renouvellement du mandat de la MINUSMA, le renforcement par l’Espagne et l’Allemagne des missions de formation et enfin de la constitution d’un contingent de 3000 soldats par l’Union Africaine.
« Nous avons beaucoup réorganisé, nous avons amélioré notre efficacité dans la lutte contre le terrorisme, mieux partagé l’information, réussis le centre unique de coordination à Niamey et eu des résultats spectaculaires en particulier dans les dernières semaines. Dans la région des trois frontières des zones ont été reprises aux groupes terroristes, les armées se redéploient, le rapport de force a été inversé », s'est réjoui le président français Emmanuel Macron.
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, la Chancelière allemande, Angela Merkel, et le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, ont pris part à ce sommet qui a acté la nouvelle stratégie de développement.
Cette stratégie passera par un ciblage de zones précises à traiter prioritairement. Elle ira des missions CIMIC (missions civilo-militaires) de l’armée française aux programmes de développement d’urgence (PDU) de l’alliance pour le Sahel (pilier développement de la coalition) en passant le Cadre d’Actions Prioritaires Intégré (CAPI) du G5 Sahel.
(AIP)
bsb/cmas