Bientôt, c’est-à-dire à la fin de ce mois, la communauté musulmane va célébrer la fête de la Tabaski. Mais en cette période de maladie de la Covid-19, les données vont occasionner un changement de comportement. Est ce qu’il y aura des consignes particulières liées à la circonstance ?
C’est à cette préoccupation que l’Imam Harouna Koné, aumônier national de la Santé du Conseil supérieur des Imams, a répondu : « S’il y a la fête, c’est maintenant qu’il faut continuer la sensibilisation. Il faut continuer dans la sensibilisation pour dire aux fidèles qu’en dépit de la fête, il faut respecter les mesures barrières pour ne pas être un propagateur du virus. Il ne faut pas se faire du mal et aller faire du mal à sa famille. Pour l’heure, nous allons nous limiter à cela. Si d’ici la situation de la crise sanitaire évolue positivement afin qu’on puisse aisément fêter, ce sera une bonne chose. Si ce n’est pas le cas, nous serons obligés de nous conformer à toutes les règles édictées par le gouvernement ivoirien. Et ce, pour protéger la vie et la santé. L’objectif, c’est d’aider nos parents à respecter ce que l’Etat a arrêté », a affirmé le guide religieux musulman lors du point-presse quotidien du Centre d’information de communication gouvernementale (Cicg), hier, en tant qu’invité. Quant au commissaire principal Charlemagne Bleu, porte-parole de la Police nationale, il a déclaré que malgré le deuil national qui frappe la Côte d’Ivoire, cela ne devrait pas faire perdre d’esprit les mesures à respecter face à la pandémie. C’est pour cela que les forces de l’ordre, selon lui continueront de faire leur travail régalien.
Par FOUMSEKE COULIBALY
C’est à cette préoccupation que l’Imam Harouna Koné, aumônier national de la Santé du Conseil supérieur des Imams, a répondu : « S’il y a la fête, c’est maintenant qu’il faut continuer la sensibilisation. Il faut continuer dans la sensibilisation pour dire aux fidèles qu’en dépit de la fête, il faut respecter les mesures barrières pour ne pas être un propagateur du virus. Il ne faut pas se faire du mal et aller faire du mal à sa famille. Pour l’heure, nous allons nous limiter à cela. Si d’ici la situation de la crise sanitaire évolue positivement afin qu’on puisse aisément fêter, ce sera une bonne chose. Si ce n’est pas le cas, nous serons obligés de nous conformer à toutes les règles édictées par le gouvernement ivoirien. Et ce, pour protéger la vie et la santé. L’objectif, c’est d’aider nos parents à respecter ce que l’Etat a arrêté », a affirmé le guide religieux musulman lors du point-presse quotidien du Centre d’information de communication gouvernementale (Cicg), hier, en tant qu’invité. Quant au commissaire principal Charlemagne Bleu, porte-parole de la Police nationale, il a déclaré que malgré le deuil national qui frappe la Côte d’Ivoire, cela ne devrait pas faire perdre d’esprit les mesures à respecter face à la pandémie. C’est pour cela que les forces de l’ordre, selon lui continueront de faire leur travail régalien.
Par FOUMSEKE COULIBALY