Abidjan -Des élus et cadres du district des Savanes, regroupant les régions de la Bagoué, du Poro, du Tchologo, demandent au président Alassane Ouattara d'accepter d'être le candidat du rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) à l’élection présidentielle d'octobre 2020 après le décès du candidat désigné, l'ex-premier ministre, Amadou Gon Coulibaly.
Dans une déclaration lue, mardi 21 juillet 2020, au siège du RHDP, à la rue Lépic, par la ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la Pauvreté, Mariatou Koné, ces cadres demandent au président Alassane Ouattara d’être le candidat du RHDP à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 pour "la paix, la stabilité et l’émergence de la Côte d’Ivoire".
Ils demandent au chef de l'Etat de reconsidérer son annonce solennelle du 05 mars 2020 à Yamoussoukro sur l’état de la nation devant les deux chambres du parlement de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et de transférer le pouvoir à une jeune génération.
Tout en réitérant leur infinie gratitude au président Alassane Ouattara d’avoir fermement accepté leur fils Gon Coulibaly pour lui succéder à la tête de l’Etat, les élus et cadres justifient que cette candidature permettra la préservation des acquis du développement.
Alassane Ouattara, élu président de la République de Côte d'Ivoire en novembre 2010, et ayant effectué ses deux mandats constitutionnels, a officiellement annoncé, le 5 mars 2020, à Yamoussoukro, sur la terre natale de Félix Houphouët-Boigny, dont il se réclame la philosophie politique, qu'il ne briguera pas un troisième mandat électoral en octobre 2020, estimant qu'il est temps, pour lui, de laisser la place aux jeunes générations.
« Nous devons travailler pour transférer le pouvoir à une nouvelle génération en 2020, notre pays est riche d’hommes et de jeunes compétents. N’ayons pas peur de passer le témoin. Faisons confiance aux jeunes tout comme nos aînés nous ont passé le témoin », avait-il rassuré.
En cela le président Alassane Ouattara avait trouvé en son premier ministre Amadou Gon Coulbaly un haut cadre de l'Etat dont les compétences et les qualités exceptionnelles de héros des temps modernes sont unanimement reconnues, pour lui succéder à la tête du pays s'il remportait l'élection présidentielle dont il était le candidat désigné du RHDP.
Le chef de l’Etat entendait, à travers sa décision, laisser la place aux jeunes générations qui, comme lui auprès du président Félix Houphouët-Boigny, ont appris et sont devenus "des jeunes Ivoiriens honnêtes, compétents et expérimentés".
Par cet acte, il avait voulu donner la possibilité à des Ivoiriens plus jeunes de poursuivre l’œuvre de modernisation du pays et de conduire la destinée de la Nation, avec toute l’énergie nécessaire, assurant de sa disponibilité à apporter sa contribution, par ses conseils et ses relations, aux jeunes générations.
Toutefois, Ouattara n'avait pas exclu l'éventualité de se porter candidat, si ceux de sa génération étaient en lice pour l'élection présidentielle. A 86 ans, le président du parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA), l'ancien chef de l'Etat, Henri Konan Bédié, a déclaré sa candidature, et la convention de son parti devra l'y investir.
bsp/ask
Dans une déclaration lue, mardi 21 juillet 2020, au siège du RHDP, à la rue Lépic, par la ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la Pauvreté, Mariatou Koné, ces cadres demandent au président Alassane Ouattara d’être le candidat du RHDP à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 pour "la paix, la stabilité et l’émergence de la Côte d’Ivoire".
Ils demandent au chef de l'Etat de reconsidérer son annonce solennelle du 05 mars 2020 à Yamoussoukro sur l’état de la nation devant les deux chambres du parlement de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et de transférer le pouvoir à une jeune génération.
Tout en réitérant leur infinie gratitude au président Alassane Ouattara d’avoir fermement accepté leur fils Gon Coulibaly pour lui succéder à la tête de l’Etat, les élus et cadres justifient que cette candidature permettra la préservation des acquis du développement.
Alassane Ouattara, élu président de la République de Côte d'Ivoire en novembre 2010, et ayant effectué ses deux mandats constitutionnels, a officiellement annoncé, le 5 mars 2020, à Yamoussoukro, sur la terre natale de Félix Houphouët-Boigny, dont il se réclame la philosophie politique, qu'il ne briguera pas un troisième mandat électoral en octobre 2020, estimant qu'il est temps, pour lui, de laisser la place aux jeunes générations.
« Nous devons travailler pour transférer le pouvoir à une nouvelle génération en 2020, notre pays est riche d’hommes et de jeunes compétents. N’ayons pas peur de passer le témoin. Faisons confiance aux jeunes tout comme nos aînés nous ont passé le témoin », avait-il rassuré.
En cela le président Alassane Ouattara avait trouvé en son premier ministre Amadou Gon Coulbaly un haut cadre de l'Etat dont les compétences et les qualités exceptionnelles de héros des temps modernes sont unanimement reconnues, pour lui succéder à la tête du pays s'il remportait l'élection présidentielle dont il était le candidat désigné du RHDP.
Le chef de l’Etat entendait, à travers sa décision, laisser la place aux jeunes générations qui, comme lui auprès du président Félix Houphouët-Boigny, ont appris et sont devenus "des jeunes Ivoiriens honnêtes, compétents et expérimentés".
Par cet acte, il avait voulu donner la possibilité à des Ivoiriens plus jeunes de poursuivre l’œuvre de modernisation du pays et de conduire la destinée de la Nation, avec toute l’énergie nécessaire, assurant de sa disponibilité à apporter sa contribution, par ses conseils et ses relations, aux jeunes générations.
Toutefois, Ouattara n'avait pas exclu l'éventualité de se porter candidat, si ceux de sa génération étaient en lice pour l'élection présidentielle. A 86 ans, le président du parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA), l'ancien chef de l'Etat, Henri Konan Bédié, a déclaré sa candidature, et la convention de son parti devra l'y investir.
bsp/ask