Interrogé sur l’éventualité de la dissolution de toutes les commissions locales de la CEI, telle qu’exigée par une partie de l’opposition, le Porte-parole du Gouvernement, Sidi TOURE s’est exprimé, vendredi 24 juillet 2020 à Abidjan.
« Il est important de rappeler que la CEI, dans sa composition actuelle est le fruit d’un consensus national, issu du dialogue politique mené par le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly du 21 janvier au 26 Juin 2019.
L’objectif de ce dialogue était d’aboutir à un meilleur équilibre dans la composition des organes de la CEI. C’est donc en se fondant sur les propositions de réformes transmises par les parties prenantes que des avancées majeures ont été enregistrées.
On peut citer entre autres :
- Le retrait des représentants de l’Assemblée Nationale et du Ministre de l’Economie et des Finances de la commission centrale ;
- L’augmentation du nombre des représentants de la société civile, qui est passé de quatre (04) à six (06) au sein de ladite commission, dont quatre (04) pour les Organisations de la Société Civile, un (01) pour le Barreau et un (01) pour la Commission Nationale des Droits de l’Homme ;
- et enfin la réduction du nombre des représentants des partis politiques, qui est passé de quatre (04) à trois (03).
En outre, il convient également de rappeler cet acte fort du Gouvernement, qui a été de donner son accord pour que les représentants du Président de la République et du Ministre en charge de l’Administration du Territoire ne soient pas candidats au poste de Président de la Commission Electorale Indépendante. C’était une exigence de l’opposition.
A l’issue de cette modification, la nouvelle CEI comprenait donc quinze (15) membres pour la Commission Centrale, sept (07) membres pour le Bureau et sept (07) membres pour chacune des Commissions locales.
A la suite de cela, dans le même élan de dialogue et d’inclusion, le Président de la République, soucieux de la tenue des élections dans un climat de sérénité et de paix, a procédé par ordonnance à des ajustements de la nouvelle loi sur la CEI afin de permettre l’intégration dans cette Commission, d’un nouveau membre au titre des partis et groupements politiques de l’opposition.
A ce jour, conformément à ladite ordonnance, la partie pouvoir est minoritaire au sein des organes de la CEI. Au niveau central, on enregistre 03 représentants sur 16 au titre du RHDP et 02 représentants sur 16 au titre de l’Exécutif. Au niveau local, l’opposition comptabilisera 04 membres sur 08. Je tiens à rappeler qu’au sein de ces commissions le choix du Président se fait par vote et au niveau local, le Président élu se voit obligé d’avoir un Vice-Président issu de l’autre camp pour des questions d’équilibre.
Voici en somme autant d’initiatives claires et concrètes proposées par le Gouvernement sous le leadership du Président la République qui visent à garantir des élections libres et crédibles. J’invite à ce titre l’opposition à prendre toute sa place dans ce dispositif transparent, pour la tenue du scrutin présidentiel à bonne date. D’ailleurs la CEI n’est qu’un organe technique. C’est le peuple qui vote et il est souverain.
Nous sommes à quelques semaines du 31 octobre. Parler de dissolution d’organes en charge des élections au regard de ce qui précède, au regard des concessions faites par le pouvoir en place, et au regard des délais qui restent à la CEI pour organiser ce scrutin, n’est qu’un moyen pour cette partie de l’opposition de gagner du temps. Nous ne nous inscrivons pas dans cette dynamique. »
(AIP)
ask
« Il est important de rappeler que la CEI, dans sa composition actuelle est le fruit d’un consensus national, issu du dialogue politique mené par le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly du 21 janvier au 26 Juin 2019.
L’objectif de ce dialogue était d’aboutir à un meilleur équilibre dans la composition des organes de la CEI. C’est donc en se fondant sur les propositions de réformes transmises par les parties prenantes que des avancées majeures ont été enregistrées.
On peut citer entre autres :
- Le retrait des représentants de l’Assemblée Nationale et du Ministre de l’Economie et des Finances de la commission centrale ;
- L’augmentation du nombre des représentants de la société civile, qui est passé de quatre (04) à six (06) au sein de ladite commission, dont quatre (04) pour les Organisations de la Société Civile, un (01) pour le Barreau et un (01) pour la Commission Nationale des Droits de l’Homme ;
- et enfin la réduction du nombre des représentants des partis politiques, qui est passé de quatre (04) à trois (03).
En outre, il convient également de rappeler cet acte fort du Gouvernement, qui a été de donner son accord pour que les représentants du Président de la République et du Ministre en charge de l’Administration du Territoire ne soient pas candidats au poste de Président de la Commission Electorale Indépendante. C’était une exigence de l’opposition.
A l’issue de cette modification, la nouvelle CEI comprenait donc quinze (15) membres pour la Commission Centrale, sept (07) membres pour le Bureau et sept (07) membres pour chacune des Commissions locales.
A la suite de cela, dans le même élan de dialogue et d’inclusion, le Président de la République, soucieux de la tenue des élections dans un climat de sérénité et de paix, a procédé par ordonnance à des ajustements de la nouvelle loi sur la CEI afin de permettre l’intégration dans cette Commission, d’un nouveau membre au titre des partis et groupements politiques de l’opposition.
A ce jour, conformément à ladite ordonnance, la partie pouvoir est minoritaire au sein des organes de la CEI. Au niveau central, on enregistre 03 représentants sur 16 au titre du RHDP et 02 représentants sur 16 au titre de l’Exécutif. Au niveau local, l’opposition comptabilisera 04 membres sur 08. Je tiens à rappeler qu’au sein de ces commissions le choix du Président se fait par vote et au niveau local, le Président élu se voit obligé d’avoir un Vice-Président issu de l’autre camp pour des questions d’équilibre.
Voici en somme autant d’initiatives claires et concrètes proposées par le Gouvernement sous le leadership du Président la République qui visent à garantir des élections libres et crédibles. J’invite à ce titre l’opposition à prendre toute sa place dans ce dispositif transparent, pour la tenue du scrutin présidentiel à bonne date. D’ailleurs la CEI n’est qu’un organe technique. C’est le peuple qui vote et il est souverain.
Nous sommes à quelques semaines du 31 octobre. Parler de dissolution d’organes en charge des élections au regard de ce qui précède, au regard des concessions faites par le pouvoir en place, et au regard des délais qui restent à la CEI pour organiser ce scrutin, n’est qu’un moyen pour cette partie de l’opposition de gagner du temps. Nous ne nous inscrivons pas dans cette dynamique. »
(AIP)
ask