Désigné, samedi, candidat du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, Pascal Affi N’Guessan, a promis une nouvelle Constitution s’il est élu, lors du 5è Congrès extraordinaire éclaté du parti.Cette nouvelle Constitution, la Constitution de la IVe République, vise à « fonder un nouveau contrat social », a déclaré Affi N’Guessan qui propose un « régime présidentiel modéré » avec la suppression de la vice-présidence.
Il propose également la suppression du Sénat et la restauration du monocaméralisme, ainsi que le renforcement du rôle et des prérogatives de l’Assemblée nationale. M. Affi veut à travers la Constitution de la IVe République, renforcer l’indépendance de la justice.
Elle devrait, selon lui, consacrer l’autonomie du Conseil supérieur de la magistrature et du Conseil constitutionnel. Dans cette optique, il mettra en place un système pour encadrer l’action du procureur de la République afin de mettre fin à son instrumentalisation et aux abus.« Sous la IVe République, le cumul de mandat sera interdit au nom de l’ouverture démocratique et de l’efficacité », a-t-il poursuivi, assurant par ailleurs une indépendance de l’organe chargé d’organiser les élections.
M. Affi veut aussi engager une nouvelle répartition des compétences de l’Etat et une nouvelle loi d’orientation de l’administration du territoire et du développement local, soulignant que le pays sera découpé en 12 Districts administratifs comme pôles de coordination.
Dans ce discours-programme, M. Affi s’est engagé à faire de la Côte d’Ivoire une puissance régionale en matière de sécurité, au regard des menaces terroristes dans la région, via une stratégie de défense axée sur l’anticipation, la rapidité et une réaction massive.
« Avec moi comme président, il n’y aura ni mort, ni prisonniers politiques, ni exilés », a lancé M. Affi qui veut soigner les « plaies de l’émergence (slogan du pouvoir actuel)», martelant que le pays est malade, et l’espérance exige une alliance nouvelle autour d’un leadership nouveau.
« Je suis candidat pour gagner et nous allons gagner », a-t-il déclaré, soutenant que le Rhdp (pouvoir), a « échoué » et est « désespéré », car n’ayant pas de candidat après le décès de Gon Coulibaly est « réduit à appeler Alassane Ouattara au secours ».
Pour M. Affi, président du Parti de Laurent Gbagbo, « on ne fait pas une nouvelle génération avec une ancienne génération ». En outre, « quand un parti est obligé de faire appel aux vétérans c’est qu’il est aux abois ».
L’élection présidentielle ivoirienne est fixée le 31 octobre 2020. Le dépôt des candidatures est ouvert depuis le 16 juillet et devrait durer 45 jours. Les candidats devront solliciter le parrainage des électeurs, une condition d’éligibilité.
Les candidats actuellement connus sont Marcel Amon-Tanoh, ex-chef de la diplomatie de Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et Affi Nguessan. M. Ouattara annonce pour bientôt le dévoilement de son intention s’il sera candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).
AP/ls/APA
Il propose également la suppression du Sénat et la restauration du monocaméralisme, ainsi que le renforcement du rôle et des prérogatives de l’Assemblée nationale. M. Affi veut à travers la Constitution de la IVe République, renforcer l’indépendance de la justice.
Elle devrait, selon lui, consacrer l’autonomie du Conseil supérieur de la magistrature et du Conseil constitutionnel. Dans cette optique, il mettra en place un système pour encadrer l’action du procureur de la République afin de mettre fin à son instrumentalisation et aux abus.« Sous la IVe République, le cumul de mandat sera interdit au nom de l’ouverture démocratique et de l’efficacité », a-t-il poursuivi, assurant par ailleurs une indépendance de l’organe chargé d’organiser les élections.
M. Affi veut aussi engager une nouvelle répartition des compétences de l’Etat et une nouvelle loi d’orientation de l’administration du territoire et du développement local, soulignant que le pays sera découpé en 12 Districts administratifs comme pôles de coordination.
Dans ce discours-programme, M. Affi s’est engagé à faire de la Côte d’Ivoire une puissance régionale en matière de sécurité, au regard des menaces terroristes dans la région, via une stratégie de défense axée sur l’anticipation, la rapidité et une réaction massive.
« Avec moi comme président, il n’y aura ni mort, ni prisonniers politiques, ni exilés », a lancé M. Affi qui veut soigner les « plaies de l’émergence (slogan du pouvoir actuel)», martelant que le pays est malade, et l’espérance exige une alliance nouvelle autour d’un leadership nouveau.
« Je suis candidat pour gagner et nous allons gagner », a-t-il déclaré, soutenant que le Rhdp (pouvoir), a « échoué » et est « désespéré », car n’ayant pas de candidat après le décès de Gon Coulibaly est « réduit à appeler Alassane Ouattara au secours ».
Pour M. Affi, président du Parti de Laurent Gbagbo, « on ne fait pas une nouvelle génération avec une ancienne génération ». En outre, « quand un parti est obligé de faire appel aux vétérans c’est qu’il est aux abois ».
L’élection présidentielle ivoirienne est fixée le 31 octobre 2020. Le dépôt des candidatures est ouvert depuis le 16 juillet et devrait durer 45 jours. Les candidats devront solliciter le parrainage des électeurs, une condition d’éligibilité.
Les candidats actuellement connus sont Marcel Amon-Tanoh, ex-chef de la diplomatie de Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et Affi Nguessan. M. Ouattara annonce pour bientôt le dévoilement de son intention s’il sera candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).
AP/ls/APA