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Politique Publié le lundi 3 août 2020 | Abidjan.net

Présidentielle 2020: Pascal Affi N’Guessan désigné candidat du FPI

© Abidjan.net Par Atapointe
5e congrès extraordinaire éclaté du Front Populaire Ivoirien
Abidjan le 1er aout 2020. Le Front Populaire Ivoirien (FPI) a tenu ce samedi au palais de la culture, son 5e congrès extraordinaire éclaté durant lequel Pascal Affi N`guessan a été désigné candidat du parti à la présidentielle d`Octobre 2020.
Pascal Affi N’Guessan a été désigné candidat par son parti le Front populaire ivoirien (FPI) pour l’élection présidentielle d’octobre 2020, à l’issue du 5ème congrès extraordinaire éclaté le 1er août 2020 au Palais de la culture de Abidjan-Treichville. Avant cela, le président en exercice du FPI, reconnu par la justice ivoirienne, et les cadres du parti avaient planché sur le programme de gouvernement à présenter aux électeurs lors de la campagne électorale. Le congrès extraordinaire a vu également M. Gnépa Barthelemy désigné directeur de Campagne du candidat Pascal Affi N’guessan. La direction du parti a remis séance tenante un chèque de 50 millions de francs CFA qui devrait servir de caution du candidat Affi N’guessan à la présidentielle du 31 octobre 2020. Ci-dessous, l’intégralité du discours de Pascal Affi N’Guessan, lors de ce congrès:

Camarades membres de la Direction du Front Populaire Ivoirien (FPI,

Camarade Président du Comité de Contrôle et les membres du Comité de Contrôle,

Mesdames et messieurs les Elus,

Camarades secrétaires généraux de fédérations et de sections,

Camarades délégués au 5ème congrès extraordinaire du Front Populaire Ivoirien (FPI),

Mesdames et messieurs les présidents et responsables des partis membres de l’Alliance des Forces Démocratiques de Côte d’Ivoire (AFD),

Honorables invités,

Mesdames et messieurs.

Grande est l’émotion qui m’étreint, au moment où je prends la parole, après tous les propos élogieux et délivrés par les camarades qui m’ont précédé au micro, à l’occasion de ce cinquième congrès extraordinaire du Front Populaire Ivoirien (FPI) qui se tient dans un contexte particulièrement difficile sur un thème d’une importance capitale pour le Parti et pour notre pays la Côte d’Ivoire : la désignation du candidat et la mobilisation des militants pour la victoire du Front Populaire Ivoirien (FPI)à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.



Au moment où nous nous apprêtons à nous lancer dans la bataille, la Côte d’Ivoire est en crise dans un monde en crise.



Au plan international, nous vivons un tournant de l’histoire de l’humanité :

- La fin de cinq (05) siècles de domination occidentale et la dispersion de la puissance,

- L’émergence de nombreux défis d’ordre planétaire (le réchauffement climatique, le terrorisme, les maladies dont celle à Coronavirus …) qui viennent confirmer la fragilité et « l’extractivités du modèle politique, économique, social et culturel qui gouverne le monde actuel,

- L’accélération du processus de mondialisation.

Le monde bouge et le monde change : Consolidation en Chine et de façon générale en Asie, mutation en Europe, transformation au Moyen-Orient, transition en Afrique.

Le projet pharaonique de « la Route de la Soie » illustre la consolidation du leadership de la Chine sur l’échiquier international. L’empire du Milieu s’affirme de jour en jour comme le centre économique et géopolitique du monde.



L’Europe est tiraillée entre le principe d’intégration qu’illustre la politique d’élargissement de l’Union Européenne, et le principe de nationalité porté par les mouvements d’extrême droite ou nationalistes régionaux.



Au Moyen-Orient, le choc des civilisations semble se conclure au détriment du fondamentalisme religieux. Mais le terrorisme, cette nouvelle forme de guerre, sans visage et sans frontières, n’est pas éradiquée. Il tente de s’enraciner dans la zone Sahélo Saharienne, au Mali et au Burkina Faso, mettant en danger la stabilité politique, économique et sociale de toute l’Afrique.



La Côte d’Ivoire n’est pas à l’abri de la menace. Elle a subi deux attaques : à Grand-Bassam en 2016 et à Kafalo en 2020.



Ces mutations dans le monde et la dispersion de la puissance avec la montée en nombre et en puissance des pays émergents et des puissances moyennes, contribuent à l’affaiblissement de l’organisation des Nations Unies et à la crise du multilatéralisme.



Dans cette grisaille, l’explosion des Technologies de l’Information et de la communication (TIC) marque la naissance d’une "nouvelle économie", porteuse elle aussi de bouleversements dans nos modes de vie, les relations sociales et l’organisation du travail et des entreprises. Internet a accéléré la mondialisation.



Elle est à l’origine de chocs géopolitiques majeurs et contribue à l’émancipation des individus et à l’émergence d’une « société civile mondiales ».



L’émancipation des individus et la croissance de la classe moyenne s’affirme comme une tendance lourde de l’évolution du monde. La conséquence politique sera une demande de plus en plus forte de participation politique, de démocratie et de protection de la propriété privée.



Au plan économique et social, l’expansion de la classe moyenne et des populations urbaines accentuera les pressions sur les ressources critiques, en particulier la nourriture et l’eau. La gestion rationnelle des ressources en eau dans un contexte de réchauffement climatique, l’augmentation de la productivité de l’agriculture et une meilleure gouvernance de la chaine alimentaire seront en conséquence un défi pour la sécurité alimentaire mondiale.



L’Afrique a conscience qu’elle doit s’organiser et d’adapter aux bouleversements et aux incertitudes du monde actuel. Cette volonté s’est matérialisée en mars 2018 à Kigali à travers la signature de l’Accord portant création de la zone de libre Echange Continentale (ZLEC). Est en jeu la création d’un vaste marché de plus en plus de 1,2 milliards d’habitants en vue de développer les échanges intra-africains, de stimuler l’industrialisation et le développement de l’Afrique.



Cette volonté d’approfondissement du processus d’intégration est partagée par la sous-région Ouest-africaine comme en témoignent les grands projets de développement régional dans les domaines des infrastructures, de l’énergie et des transports ainsi que les avancées de la monnaie unique et du marché commun de la CEDEAO, la deuxième communauté la plus intégrée d’Afrique.

Pour notre pays, l’intégration africaine représente autant d’opportunités de coopération économique et de débouchés pour son commerce extérieur, mais aussi des défis de concurrence accrue, donc de compétitivité de son économie.



Au niveau national, après trente (30) ans de crises sociopolitiques, la Côte d’Ivoire est un pays divisé, affaibli et appauvri.



Le processus de réconciliation nationale et de restauration de la cohésion sociale est en panne. De nombreux prisonniers politiques (civils et militaires) croupissent en prison, certains depuis dix (10) ans. Le Président Laurent GBAGBO et Charles BLE Goudé sont interdits de rentrer dans leur propre pays, quoiqu’acquittés par la Cour-pénale Internationale (CPI).



Des milliers d’Ivoiriens continuent de vivre le calvaire de l’exil à travers le monde. De nombreux autres cadres de l’opposition sont privés d’emplois ou de promotion pour des raisons politiques ou ethniques. L’Administration publique est devenue une annexe de la coalition politique au pouvoir, qui s’est accaparée toutes les ressources humaines, matérielles et financières de l’Etat.



L’Etat n’est plus le garant des libertés, de la justice, de la sécurité et de la propriété, mais un instrument de domination, d’exclusion, de manipulation et d’exploitation du peuple par le clan au pouvoir.



L’intérêt général a été enseveli au profit des intérêts particuliers et des particularismes.



Le gouvernement du pays est privatisé, tribalisé, les institutions de la République sont instrumentalisées pour fonder un régime autocratique.



La monopolisation du pouvoir politique et l’hégémonie qu’exerce le Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) sur la vie administrative, économique et sociale, ne laissent aucun espace à la liberté syndicale, aux revendications sociales et à un jeu politique équitable et démocratique.



Les valeurs d’hospitalité, de diversité, de tolérance, d’égalité et de liberté exaltées par notre hymne national et qui ont fondé hier la prospérité et le prestige de notre pays, sont aujourd’hui bafouées, méprisées et piétinées. La fraternité a été assassinée.



La Côte d’Ivoire, cette terre d’espérance et d’hospitalité a été transformée en champs de haine et de misère. Ce pays de Paix et d’Amour est devenu un foyer de rébellion, de violences et de division.



La morosité de l’environnement politique a pour corollaire la dégradation des conditions de vie des populations et l’extension de la pauvreté. Malgré les chiffres mirobolants sur les performances économiques du pays, malgré les discours d’autosatisfaction et d’autocélébration, le fossé se creuse dangereusement entre les pauvres, c’est-à-dire l’immense majorité des Ivoiriens, et les membres de clan au pouvoir. Les pauvres sont chassés sans ménagement de leurs habitats précaires comme des espèces nuisibles et indésirables. Les plus chanceux sont abandonnés dans les quartiers non viabilisés, exposés aux inondations qui font tous les ans des dizaines de morts. Leur espérance de vie cinquante-huit (58) ans est l’une des plus faibles au monde.



Comment promouvoir la prospérité nationale et satisfaire les besoins des citoyens et de la collectivité quand la logique patrimonialiste et de prédation préside la gouvernance de l’économie, quand l’initiative privée est contrariée par un environnement administratif juridique et fiscal délétère, quand les tenants du pouvoir sont tous des hommes et des femmes d’affaires qui exercent contre les entreprises une concurrence déloyale, les soumettent à des charges fiscales insupportables, à des contrôles fiscaux intempestifs, n’honorent pas leurs factures sinon de façon sélective et discriminatoire.



Comment relever le défi de la construction nationale sans une culture de la citoyenneté, de la créativité, de la compétitivité et de la bonne gouvernance, sans un système éducatif démocratique et compétitif, quand l’Enseignement Technique et la Formation professionnelle sont les parents pauvres du système éducatif, quand la Recherche Scientifique et l’Innovation Technologique sont en marge des préoccupations gouvernementales.



La conséquence de ce dérèglement politique, économique et social, c’est la crise des valeurs morales et la dégradation des mœurs dans une société qui a perdu ses repères.



Chaque jour, de toutes les régions du pays, de toutes les couches socioprofessionnelles, montent les appels au secours de notre peuple. Le pays nous appelle parce qu’il est attaqué dans ses fondations et menacé d’implosion. Le pays nous appelle parce qu’il est pris en otage et soumis au népotisme, au clientélisme, au « rattrapage » et à la gabegie.



L’élection présidentielle du 31 octobre 2020, nous donne l’occasion de mettre fin à cette tragédie, d’ouvrir la voie d’une nouvelle espérance avec et pour tous les Ivoiriens.



A la tête de la Côte d’Ivoire, ce beau pays, pour gouverner les Ivoiriens, ce peuple fier et digne, meurtri par trente (30) années de violences et de souffrances, il faut un homme, qui non seulement connait le pays et les défis qu’il doit relever, mais qui est surtout sensible à la souffrance de ses concitoyens et est animé de nobles sentiments pour son pays et pour ses compatriotes : un homme d’Etat, un homme d’ouverture et de dialogue qui attache une haute importance à l’unité nationale et à la paix sociale.



Depuis plus de trente (30) ans, je suis dans l’action politique afin que mon pays, la Côte d’Ivoire, soit une nation fraternelle, un Etat moderne, démocratique et prospère.



Elu Maire de la commune de Bongouanou dès les premières élections de l’ère du multipartisme (1990), j’ai découvert la noblesse de l’action communale : se mettre à la disposition de la collectivité, être à l’écoute et au service des Hommes. Depuis 2018, je poursuis cette noble mission à la tête du Conseil Régional du Moronou.



Comme Ministre dans le gouvernement de transition (2000), puis Premier Ministre du Président Laurent GBAGBO de 2000 à 2003, j’ai eu à connaître et à gérer tous les grands dossiers de la Côte d’Ivoire dans un contexte de profondes mutations pour notre société et de changements majeurs dans les relations internationales.



J’ai engagé et réalisé des réformes fondamentales dans tous les secteurs de la vie politique, économique et sociale du pays.



J’ai eu à participer à des négociations parfois difficiles suite à la rébellion armée de septembre 2002, avec comme objectifs, au-dessus de toute autre considération, la paix et l’unité nationale.



J’assure depuis 19 ans la présidence du Front Populaire Ivoirien (FPI). A ce poste j’ai été partie prenante de tous les épisodes déterminants de l’histoire récente de notre pays.



J’ai parcouru tout le territoire ivoirien, tenu des meetings dans des milliers de localités, dormi dans les plus modestes hameaux, échangé avec des hommes et des femmes de toutes origines et de toutes conditions.



Elu Vice-Président de l’Internationale Socialiste au congrès de Sao-Paulo (Brésil-2007) j’ai participé à de nombreuses rencontres à travers le monde sur les grandes questions internationales : l’ONU et la gouvernance mondiale, le réchauffement climatique, la crise financière internationale, la Dette, l’Aide publique au développement, la Mondialisation, et.

J’ai l’expérience nécessaire pour servir la côte d’Ivoire. J’ai les capacités requises. J’ai la volonté pleine et entière de relever avec mes compatriotes les défis actuels de notre histoire et d’incarner la renaissance de notre pays, la Côte d’Ivoire.

Notre Président doit être un homme de paix, libéré de toute rancœur, à l’abri du sectarisme, généreux et engagé à unir notre peuple qui sort d’un grand traumatisme, nous en avons besoin pour reconstruire le pays dans la fraternité et la solidarité je suis un homme de Paix et de Réconciliation.

Les Ivoiriennes et les ivoiriens ont besoin d’un Président à leur écoute, sensible à leurs difficultés quotidiennes, disponible et engagé à leurs côtés. Je suis un homme au service des hommes, des femmes et des jeunes.

La Renaissance de la Côte d’Ivoire, pour sa grandeur en Afrique et dans le monde, exige des compétences techniques avérées et des qualités politiques éprouvées pour gouverner le pays avec efficacité, efficience, assurance et sagesse je suis un homme de dossiers d’Etat, le travail est ma passion et la politique est mon métier.

C’est pourquoi je suis candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Merci pour la confiance que vous venez de me renouveler pour porter pour la deuxième fois le drapeau de notre parti à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Je suis candidat pour gagner et nous allons gagner.

Nous allons gagner parce que le RHDP a échoué et les Ivoiriens nous attendent pour la restauration politique, économique et sociale de la Côte d’Ivoire.

Nous allons gagner parce que le RHDP est exténué, cassé, calé, gelé. Il n’a pas de candidat. Il est désespéré. Il est réduit à appeler Alassane Ouattara au secours. Or le Président sortant a déclaré devant Dieu et devant les hommes qu’il est fatigué, que son temps est passé, que le moment était venu de passer le flambeau à une nouvelle génération. Cela est noté, acté, enregistré.

Quand une organisation est condamné à battre le rappel de ses vétérans, c’est que la cause est entendue la défaite est consommée.


On ne fait pas une nouvelle génération avec l’ancienne génération.

Ce qui mobilise le RHDP, c’est moins la cause du pays, l’ambition de sa renaissance que la peur de l’alternance, du changement, l’instinct du service.

Chers amis, chers frères et sœurs, n’ayez pas peur. N’ayez plus peur.

Pour nous, les consultations «électorales ne sont pas un moyen d’anéantir les autres, mais simplement la procédure par laquelle le peuple peut s’exprimer par lui-même, l’opération par laquelle le pays assure à la fois son équilibre et son dynamisme.

Préparons-nous à aller aux élections sans préjugés ni angoisse. Quelle que soit l’issue des élections, la Côte d’Ivoire existera toujours et chacun y aura sa place.

Je veux former la sanglante et douloureuse parenthèse des crises postélectorales.

Ma victoire sera la victoire de la paix, es libertés et de la démocratie. Avec moi, Président de la République de Côte d’Ivoire, il y aura ni mort, ni prisonnier ni exilé politique.

Le RHDP a échoué à restaurer la paix et la stabilité du pays.

Il a échoué à réconcilier les Ivoiriens et à restaurer l’unité nationale de la cohésion sociale.

Il a échoué à promouvoir une justice indépendante, impartiale et crédible.

Il a échoué à bâtir une armée républicaine unie par la fraternité d’armes pour défendre la patrie et assurer la sécurité des personnes et des biens.

Il a échoué à densifier l’infrastructure Technique et Technologique du pays, à promouvoir l’industrie et à moderniser l’économie, à conduire une saine gestion des derniers publics et à préserver le pays de la corruption, du népotisme et du clientélisme.

Il a échoué à garantir la santé pour tous et le bien-être de tous ; et à relever l’espérance de vie des Ivoiriens.

Il a échoué à démocratiser l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle, à valoriser le potentiel de la diaspora et à développer le capital hum in dont le pays a besoin pour son développement.

Il a échoué à promouvoir des valeurs culturelles de compétence, de performance et d’excellence nécessaires au développement durable du pays, et à valoriser le patrimoine culturel national.

Il a échoué à promouvoir l’épanouissement, l’émancipation économique, social et politique des Femmes et des Jeunes, l’intégration sociale des personnes handicapées, celle du troisième âge et des retraités.

Il a échoué à restaurer la notoriété et le prestige international de la Côte d’Ivoire.

Voici les dix (10) tares du RHDP, les dix (10) plaies de l’émergence qu’il faut soigner et guérir.

Notre pays est malade, notre pays est en crise, mais l’espérance, cette attente confiante en un avenir meilleur sommeille dans le cœur de chaque Ivoirienne et de chaque Ivoirien :

- L’espérance d’une Nation unie, réconciliée avec elle-même, avec la paix, la stabilité et la sécurité ;

- L’espérance d’un Etat moderne, produit authentique de notre personnalité, de notre histoire, de nos cultures et traditions et instrument pour la réalisation de nos rêves et de nos ambitions individuelles et collectives ;

- L’espérance d’une économie dont le dynamisme et la vitalité sont d’abord le fruit du travail et des initiatives des Ivoiriennes et des Ivoiriens dans la valorisation de nos ressources nationales ;

- L’espérance d’un pays de la qualité humaine et de la modernisation sociale dans lequel l’Homme est la mesure de toutes choses, le moteur et la justification de l’action publique ;

- L’espérance de redonner à ce pays son rayonnement, son prestige et sa fierté.

Cette nouvelle espérance, cette œuvre de renaissance, exige une alliance nationale nouvelle, autour d’un projet politique fédérateur et ambitieux, d’un leadership éclairé, responsable, respectable et digne de confiance : une nouvelle vision et une nouvelle alliance pour la Renaissance, "la Renaissance d’une Nation pour la Grandeur d’un Peuple".

Mon ambition est de "Fonder une Nation puissante, démocratique et écologique, unie dans sa diversité socioculturelle, ouverte sur le monde, et dont la prospérité est durable, assise sur une économie industrielle et diversifiée".

Cette ambition se décline dans cinq (05) domaines stratégiques (les fondations de la Renaissance) qui rassemblent vingt (20) programmes (les piliers de la renaissance) et deux-cents vingt (220) projets.

Les cinq domaines stratégiques de la Renaissance et les programmes qui leur sont associés sont les suivants :

A. La renaissance politique et institutionnelle : la Côte d’Ivoire une Nation puissante, Unie dans la diversité socioculturelle, démocratique et attachée à la Justice

La crise ivoirienne est d’abord celle de l’Etat et de ses Institutions.

L’Etat ivoirien est un héritage de la colonisation, un "Etat importé", imposé au pays par mimétisme juridique et institutionnel, et pour accompagner le régime de parti unique qui a été lui aussi imposé au pays.

« l’Etat post colonial est un cheval en bois qui malgré ses sabots en or, est incapable de sauter la moindre haie : ineffectivité de ses éléments constitutifs (…), absence de la capacité gouvernante ; importation de l’idéologie de l’Etat-Nation dans des sociétés plurinationales ou multiethniques ». Mwavila TSHIYEMBE "L’union Africaine et la nouvelle gouvernance nationale")

Phagocyté par le parti unique pendant trente (30) ans (1960 à 1990), l’Etat n’a pas permis de bâtir une forte nation et de consolider l’Etat-Nation. Il a échoué à moderniser l’économie et à promouvoir une prospérité durable. Confronté aux atteintes à la sécurité nationale et à l’intégrité du territoire et des Institutions, il a failli à sa mission et plongé le pays dans une crise sans précédent. Il a été souvent instrumentalisé dans sa mission de protection et de préservation des droits des citoyens, dans la sanction des comportements interdits ou pour faire respecter la loi. Les tentatives de rénovation entreprises à la suite du coup d’Etat de décembre 1999, ont été anéanties par la crise militaro-politique de 2002 dont le pays traine toujours les séquelles.

L’histoire nous enseigne que l’Etat est au cœur de la grandeur ou de la décadence des nations. La République romaine hier, a dominé le monde grâce à la puissance de l’Etat et à la qualité de ses Institutions. Elle s’est écroulée quand ses Institutions sont devenues « extractives », en inadéquation avec les nouveaux défis de l’Empire. Aujourd’hui, les Grandes Puissances sont des Etats Etats-nations modernes, inclusifs et démocratiques.

J’entends faire de la Refondation de l’Etat-Nation et de la modernisation des Institutions, la première fondation de la renaissance nationale. Faire de la Côte d’Ivoire, une Nation puissante, unie dans sa diversité socioculturelle, démocratique et attachée à la Justice.

La Refondation de l’Etat-Nation s’appuiera sur cinq (05) piliers, cinq programmes :

- Bâtir la Nation et fonder la paix sur la réconciliation nationale et la cohésion Sociale ;

- Refonder l’Etat et Moderniser les Institutions : Un nouveau contrat social pour la renaissance ;

- Approfondir la décentralisation et régionaliser le processus de développement économique et social ;

- Faire de la Côte d’Ivoire une puissance régionale en matière de défense et de sécurité ;

- Garantir l’indépendance et l’efficacité de la Justice au service des droits de l’homme, de la Paix sociale et de la Prospérité nationale.

Bâtir la nation et fonder la paix sur la réconciliation nationale et la cohésion sociale.

Les multiples affrontements meurtries, les arrestations et détentions arbitraires, les politiques d’exclusion qui ont émaillé l’histoire de ces trente dernières années ont sédimenté les frustrations et les ressentiments, et alimenté les sentiments de révolte, de haine et de vengeance. La paix est rompue en Côte d’Ivoire depuis de nombreuses années et cette rupture est particulièrement profonde depuis la crise postélectorale de 2010-2011.

Or aucune société ne peut se construire sur la base de l’exclusion, sur les désirs d’affrontement, sur la logique de la vengeance ou sur des réflexes de repli communautaire, religieux ou partisan.

Il faut rompre le cycle infernal des violences politiques en Côte d’Ivoire. Il faut mettre fin aux divisions afin de bâtir une nation forte, une nation unie dans sa diversité socioculturelle, réconciliée avec elle-même. Le salut du pays et l’avenir de la nation passent par la réconciliation nationale. Cette œuvre de salut public est une urgence nationale.

C’est pourquoi, je m’engage dès mon élection, à prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires pour le retour à la maison, chez eux en Côte d’Ivoire, du Président Laurent GBAGBO et Charles BLE Goudé, ainsi que celui de tous les réfugiés et exilés, et la libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires.

Aux familles meurtries par ces drames, à nos compatriotes éprouvés par une ci-longue période de détention ou d’exil, je voudrais dire que ma candidature à la présidence de la République annonce des temps nouveaux pour notre pays, les temps de la liberté et de la paix.

Ensemble, nous organiserons les Etats Généraux de la République (IGR) pour fonder une paix durable sur la réconciliation nationale et pour bâtir la nation.

La Nation est une conquête. Elle se gagne. Elle se défend. Akan, Krou, Mandé, Gur, nous sommes tous frères et sœurs, issus du même ancêtre. Nos particularités linguistiques et culturelles, relatives, fruits des pérégrinations de nos aïeux à travers le temps et l’espace, n’enlèvent rien à notre commune parenté, et disqualifient toute logique et toute politique de ségrégation, de discrimination, de rattrapage ou d’exclusion. Notre communauté de destin et notre ambition commune pour une nation prospère et solidaire doivent être les ressorts de notre engagement en faveurs de la réconciliation.

Une nation qui n’est unie pat une foi commune en l’avenir, par des liens d’appartenances et de solidarité qui permettent de développer des capacités de tolérances, de contritions et de pardon « n’est pas une nation du tout mais une association d’individus unis seulement ^par la présence de la loi et de la force et dont l’existence même est une violence »

Nos divisions sont notre faiblesse : faiblesse économique, idigence sociale, mais surtout faiblesse de nos institituions, affaiblisement de notre souveraineté, regression de notre dignité, afflouement de nos libertés.

« Si nous apprenons pas à vivre ensemble comme des frères et sœurs, alors nous mourons ensemble comme des imbéciles », nous prévient Matin Luther King »

La refondation de l’Etat Nation que je propose sera assise sur deux grands principes : le principe de subsidiarité et l’éthique de la sollicitude.

Le principe de subsidiarité énonce que « c’est une erreur morale et de charité que de laisser faire par un niveau social trop élevé ce qui peut être fait le niveau social le plus bas »

L’éthique de la sollicitude valorise l’idée et le fait de vivre les uns avec les autres et pour les autres plutôt que les uns contre les autres. Elle place au cœur de la vision, des valeurs de prévenances, de responsabilité, de solidarité, d’attention éducative, de compassion, des valeurs proprement africaines que nous avons le devoir de réhabiliter et de promouvoir pour humaniser notre pays et le monde.

Au nom de ses principes et pour la renaissance politique et intentionnelle, il faut à la Côte d’Ivoire une nouvelle constitution, la constitution de la quatrième république, pour fonder un niveau contrat social.

Pour la quatrième république, je propose un régime présidentiel modéré, la suppression de Vice-Présidence de la République, la suppression du Senat et au monocaméralisme, le renforcement du rôle et des prérogatives de l’Assemblée Nationale.

La quatrième République renforcera l’indépendance de la justice, consacrera l’autonomie du conseil supérieur de la magistrature et du conseil constitutionnel, mettra en place des mécanismes pour encadrer l’action du procureur de la république afin de mettre fin à son instrumentalisation et aux abus qui font tant de mal aux libertés, aux droits de l’homme et à la démocratie dans notre pays.

Sous la quatrième république, le cumul des mandats sera interdit au nom de l’ouverture démocratique et de l’efficacité politique.

L’organe chargé des élections aura une existence constitutionnelle et le principe de son indépendance sera garanti.

La quatrième république, consacrera une nouvelle répartition des compétences de l’Etat par une application rigoureuse de

Principe de subsidiarité en vue d’une nouvelle répartition des compétences de l’Etat à travers l’approfondissement de la décentralisation et la régionalisation du processus de développement par la déconcentration.

Sur la base de la nouvelle loi d’orientation de l’administration du territoire et du développement local que je ferai adopter, le pays sera découpé en douze (12) districts administratifs comme pôles de coordination et d’orientation du développement local, à côté des départements des sous-préfectures et des villages.

En conséquence, le corps préfectoral sera doté d’un nouveau statut avec la création de la fonction de gouverneur de district, la plus haute fonction de l’administration du territoire avec rang de ministre-résident. La fonction de préfet de région sera supprimée. Par contre le statut et les missions des chefs de village en tant qu’auxiliaires de l’administration seront renforcés et revaloriser notamment en matière d’Etat civil, de médiation dans le règlement des conflits et de promotion du développement. En retour les chefs de village seront rémunérés.

En application du principe de subsidiarité le cadre juridique de la décentralisation sera reformé à travers une nouvelle loi d’orientation, des nouveaux statuts pour les maires, les présidents de région, les conseillers municipaux et régionaux en vue d’améliorer les conditions administratives matériels et financière de l’exercice de leurs missions.

En fin toutes les sous-préfectures sont érigées en commune dans le cadre de la communalisation totale du pays.

Ma détermination à bâtir une nation puissante se fonde sur l’expérience, la géopolitique des menaces dans la sous-région ouest africaine et l’ambition de puissance et d’influence que je nourrie pour notre pays.

La rébellion armée de 2002 et la crise postélectorale de 2010-2011, ont mis en évidence la faiblesse structurelle et opérationnelle de notre outil de défense, et la faillite de ses options stratégiques étatiques. Les conséquences politiques économiques et sociales ont été désastreuses. Elles sont venues nous rappeler avec force qu’une armée puissante et une diplomatie performance sont les fondements de la sécurité et de la souveraineté nationale, de la paix intérieure et extérieure, et du rayonnement international d’une nation. C’est l’ambition que nourrissent nos compatriotes et que nous devons satisfaire.

Face aux menaces actuels d’ordre intérieur et extérieur, je m’engage à faire de la Côte d’Ivoire une puissante régionale en matière de défense et de sécurité.

A cette fin, une nouvelle stratégie de la sécurité nationale sera adoptée, axé sur l’anticipation, la prévention et la réaction rapide et massive. Cette nouvelle option stratégique implique un changement d’option tactique, c’est-à-dire de la mission de l’armée, de son format, et ses structures et de son commandement.

La nouvelle armée aura les missions suivantes :

- Défendre l’intégrité territoriale, et de la souveraineté de l’Etat de Côte d’Ivoire en temps de paix comme en temps de guerre,

- Combattre toute forme de terrorisme et de banditisme,

- Défendre l’espace aérien, terrestre et maritime,

- Protéger le pays contre les effets pervers de la mondialisation (menace non militaire) et assurer la sécurité civile.

Pour assurer ces différentes missions, je propose une armée de la taille de quatre (4) divisions, c’est-à-dire 60 000 à 80 000 personnes réparties entre la Gendarmerie nationale, l’Armée de Terre, l’Armée de l’Air et la Marine Nationale.

Notre armée doit être d’abord une force de dissuasion vis-à-vis de l’agression extérieure. C’est pourquoi elle doit être déployée au plus près des frontières et assurer le contrôle des zones stratégiques du pays.

Les quatre régions militaires de l’Armée de terre seront redessinées pour tenir compte de la densité de la population, de la géographie et des intérêts vitaux du pays.

L’Armée de l’Air sera organisée autour de deux (2) régions aériennes (Nord et Sud) et la Marine nationale en deux régions maritimes (Est et Ouest)

Deux bataillons du génie seront créés, rattachés à l’Etat-Major de l’Armée de Terre, pour assurer la mission d’appui au développement national.

Les spécialistes évaluent à moins de 30 % la capacité opérationnelle générale de notre armée. Cette situation est liée à la faiblesse des ressources humaines, à l’insuffisance et à la vétusté des infrastructures et des équipements. Plusieurs mesures seront prises et des actions décisives seront mises en œuvre pour assainir, réhabiliter et revaloriser les ressources humaines, réhabiliter et développer les infrastructures (bureaux, casernes et ateliers), moderniser et renforcer les équipements, qu’il s’agisse des moyens de mobilité, de l’armement, des transmissions, de l’informatique, du ravitaillement en carburant, etc.

Mon objectif est de consacrer à travers la loi de programmation militaire 2021-2025, 4 000 milliards F CFA à la modernisation de l’armée nationale. Un Fonds pour la Renaissance de l’Armée Nationale (FRANCI) sera créé pour mobiliser le financement de l’Etat, les contributions des populations et du secteur privé, et les dons des partenaires bilatéraux et multilatéraux.

B. Renaissance du capital humain et modernisation sociale : La Côte d’Ivoire, un Peuple de culture, de connaissance et de compétences scientifiques et technologiques pour un pays de l’Excellence et de modernité sociale

Pour répondre à tous ceux qui s’interrogent sur la fin et la voie de la renaissance, référons-nous à trois citations de l’Antiquité moderne : celle de Protagoras (470-399 av. JC), Jean-Bodin (1529-1596) et Charles De Gaule (…).

Pour le Sophiste Grec Protagoras, « l’Homme est la mesure de toute chose ». Jean-Dodin affirme pour sa part qu’ »il n’ait de richesse que d’Homme ». Charles De Gaule conclue que : « en autre temps, la seule querelle qui vaille est celle de l’Homme. C’est l’Homme qu’il s’agit de sauver, de faire vivre et de développer ». L’Homme, son humanité et son bien-être sont donc l’essence de la Société. En même temps, les Hommes, leurs talents, leurs intelligences individuelles et collectives sont une richesse, un capital qui façonne la réalité sociale et détermine ce qui est et ce qui sera.

Le capital humain est donc au centre du projet social. Il est défini comme « l’ensemble des connaissances, compétences et conditions de santé que les individus accumulent tout au long de leur vie et qui leur permet de réaliser pleinement leur potentiel (et leur bien-être personnel en devenant des membres productifs de la société ».

L’Education est le pivot de la formation du capital humain. Comme l’a affirmé Nelson Mandela « l’Education est l’arme la plus puissante que l’on peut utiliser pour changer le monde ». Mais les politiques de la Famille, de la Jeunesse et de la Femme, de la Santé, de l’aide sociale et Emploi sont déterminantes dans l’acquisition du capital humain. Sans capital humain, une Nation ne peut maintenir une prospérité durable, s’adapter aux évolutions géopolitiques, économiques et technologiques du monde et soutenir la concurrence internationale.

La crise ivoirienne est aussi celle des politiques de développement du capital humain.

En vue de faire de la Côte d’Ivoire un Peuple de culture, de connaissance et de compétence scientifiques et technologique pour un pays d’excellence et de modernité sociale, je propose une ambitieuse politique de renaissance du capital humain et de modernisation sociale soutenue par six (6) programmes majeurs :

- Réaliser la révolution culturelle pour une Nation de la Citoyenneté, de la créativité et de l’excellence ;

- Garantir l’Egalité des chances et faire de l’Education / Formation le moteur de la Renaissance nationale ;

- Garantir la Santé pour Tous et le Bien-être de Tous ;

- Faire du Sport une institution de santé publique, de cohésion Nationale et de promotion internationale de la Cote d’Ivoire ;

- Moderniser l’urbanisme et assurer l’accès au logement, à l’eau potable et à l’électricité, dans un cadre de vie décent et durable ;

- Promouvoir la pleine participation des Femmes, des retraités et des Personnes Handicapées au développement national ;

- Avec les Jeunes relever les défis d’aujourd’hui et garantir les succès de demain ;

- Du travail pour tous, tous au travail : créer des emplois notamment pour les jeunes, améliorer les revenus, lutter contre la pauvreté.

C. La renaissance Economique et la modernisation des infrastructures techniques et technologiques :

"La Côte d’Ivoire une puissance industrielle et le premier grenier de l’Afrique de l’Ouest"

L’histoire et la géographie nous enseignent que le développement économique est la clé de la prospérité, de la puissance et du progrès social.

La Côte d’Ivoire est un pays pauvre, parce que son économie est sous-développée.

L’économie ivoirienne n’a pas rompu avec l’économie de la plantation léguée par la colonisation. La détérioration des termes de l’échange du binôme Café-Cacao dans les années 1980, a montré les limites de ce modèle économique.

La crise économique et les mesures drastiques d’assainissement des finances publiques imposées par le FMI dans le cadre des programmes d’Ajustement structurels (PAS) ont été la sanction du model d’économie de plantation et de la gouvernance patrimonialiste et prédatrice des finances publiques.

La situation n’a malheureusement pas changé après dix (10) ans de gouvernance RHDP. Le pays continue d’exporter des matières premières agricoles et minières non transformées. L’industrie et de façon générale le secteur privé sont entravés par ses pesanteurs d’ordre politique administratif, logistique et fiscal.

L’économie ivoirienne présente des caractéristiques suivantes :

- Une économie de nature essentiellement agricole, peut industrialisée ;

- La prédominance du secteur informel qui représente près de 90% de l’économie nationale ;

- Une économie polarisée (Abidjan) et une industrie peu compétitive concentrée autour de quelques grands groupes industriels ;

- De nombreux obstacles, restrictions et pesanteurs à la concurrence et à la liberté du commerce et de l’industrie ;

- Les "solutions" promises, le "second miracle" annoncés ont hélas virés à la fanfaronnade et à la désillusion.

Au plan macro-économique, les chiffres de la croissance sont flatteurs. Mais la réalité économique et sociale est tragique. Non seulement la croissance est à risque mais elle est appauvrissante et non inclusive. Or il ne s’agit pas de faire la croissance pour la croissance. Il ne s’agit pas d’exceller dans les euros bond, "le pays ne peut pas constamment vivre à crédit, sauf à succomber sous le poids de la dépendance extérieure", il ne s’agit pas de soumettre les entreprises à des pressions fiscales écrasantes et à des contrôles fiscaux intempestifs, pour alimenter les caisses de l’Etat, au risque de tuer la poule aux yeux d’or. Il s’agit de rompre avec un passé d’indigence politique, d’incompétence technique et de désastre économique qui tiennent en quelques chiffres.

A l’ère industrielle, notre pays doit être industriel. A l’ère de la compétition, il doit être compétitif. A l’ère de la science, de la technique et de mobilité, notre pays doit moderniser ses infrastructures et relever le défi de la révolution numérique et de la Modernisation technologique.

"Si l’œuvre nationale (…) exige d’adhésion des esprits, elle implique évidemment que le pays en ait les moyens. Ce qu’il gagne grâce à ses ressources et à son travail. Ce que, sur son revenu total, il prélève par son budget, soit pour financer le fonctionnement de l’Etat qui le conduit, l’administre, lui rend la justice, le fait instruire, le défend, soit pour entretenir son activité, soit pour assister ses enfants dans les épreuves que l’évolution fait subir à la condition humaine, ce qu’il vaut (…) et par conséquent, ce qu’il pèse par rapport aux autres, telles sont les bases sur lesquelles ce fondent nécessairement la puissance, l’influence, la grandeur.

Il s’agit de donner à la Côte d’Ivoire, les moyens de ses ambitions politiques diplomatiques sociales et sécuritaires. J’attends d’assumer à travers la mise en œuvre de cinq (5) programmes :

- Assurer l’autosuffisance alimentaire nutritionnelle et faire de la Côte d’Ivoire "le grenier de l’Afrique de l’Ouest ;

- Pour une prospérité durable, bâtir une puissance industrielle sur la révolution agricole et minière dans une économie diversifiée ;

- Faire de la Côte d’Ivoire une puissance énergétique sous régionale ;

- Moderniser, diversifier et densifier les infrastructures économiques ;

- Relever le défi de la révolution numérique et de la mondialisation technologique du pays.

Pascal Affi N’Guessan,

Président du FPI



Cyprien K.

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