Les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, "s’insurgent contre les propos de Mme Simone Gbagbo", l’ex-Première dame qui juge la candidature de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 d"anticonstitutionnelle", dans une déclaration lue mercredi par Mme Joséphine Kouassi.
« Les femmes du Rhdp s’insurgent contre les propos diffamatoires et irresponsables de Mme Simone Gbagbo (...) », a dit Mme Joséphine Kouassi, présidente régionale des femmes Rhdp dans le Sud Comoé.
Elles « s’indignent et condamnent son discours aux antipodes de la réalité politique et juridique » de la Côte d’Ivoire, a ajouté Mme Joséphine Kouassi, devant des femmes cadres du Rhdp, des élues et des militantes du parti présidentiel.
M. Alassane Ouattara est « bel et bien éligible au regard de la Constitution de la Côte d’Ivoire promulguée le 8 novembre 2016, et qui institue la troisième République et notre pays », a-t-elle lancé.
« Il ne s’agit donc nullement d’un troisième mandat, mais bien le premier mandat de la troisième République de Côte d’Ivoire », a-t-elle ajouté.
Selon les femmes Rhdp, c’est d’ailleurs cette avec même Constitution de la IIIe République que l’ancien président Henri Konan Bédié peut aujourd’hui se vanter candidat à l’âge de 86 ans contrairement aux dispositions de la Constitution de la IIe République qui limitait la candidature à l’âge de 75 ans.
M. Bédié est candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 « au nom de la non-rétroactivité de toute loi », a-t-elle poursuivi, laissant entendre qu’en tout état de cause le Conseil constitutionnel a qualité pour décider de l’éligibilité d’un prétendant à la candidature.
« Si Mme Simone Gbagbo continue d’attiser la flamme de la haine et de la division qui pourrait engendrer des blessés et des morts, les femmes du Rhdp se verront dans l’obligatoire de demander au président de la République de ne plus s’interposer et de laisser le processus de son transfèrement à la Cour pénale internationale (CPI) », a-t-elle martelé.
Et ce, afin qu’elle aille répondre de ses actes devant cette juridiction internationale qui la réclame depuis 2013. Car, les femmes du Rhdp veulent « une élection présidentielle apaisée avec une culture dynamique» pour la paix en Côte d’Ivoire.
Les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) se sont engagées à assurer à M. Ouattara « une victoire éclatante et sans appel dès le premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ».
L’ex-Première dame, Simone Gbagbo, récemment guérie du Covid-19, a repris ses activités politiques, déclarant que le chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, n’est pas éligible au regard des dispositions de la Constitution, soutenant mardi que sa candidature est «anticonstitutionnelle ».
AP/ls/APA
« Les femmes du Rhdp s’insurgent contre les propos diffamatoires et irresponsables de Mme Simone Gbagbo (...) », a dit Mme Joséphine Kouassi, présidente régionale des femmes Rhdp dans le Sud Comoé.
Elles « s’indignent et condamnent son discours aux antipodes de la réalité politique et juridique » de la Côte d’Ivoire, a ajouté Mme Joséphine Kouassi, devant des femmes cadres du Rhdp, des élues et des militantes du parti présidentiel.
M. Alassane Ouattara est « bel et bien éligible au regard de la Constitution de la Côte d’Ivoire promulguée le 8 novembre 2016, et qui institue la troisième République et notre pays », a-t-elle lancé.
« Il ne s’agit donc nullement d’un troisième mandat, mais bien le premier mandat de la troisième République de Côte d’Ivoire », a-t-elle ajouté.
Selon les femmes Rhdp, c’est d’ailleurs cette avec même Constitution de la IIIe République que l’ancien président Henri Konan Bédié peut aujourd’hui se vanter candidat à l’âge de 86 ans contrairement aux dispositions de la Constitution de la IIe République qui limitait la candidature à l’âge de 75 ans.
M. Bédié est candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 « au nom de la non-rétroactivité de toute loi », a-t-elle poursuivi, laissant entendre qu’en tout état de cause le Conseil constitutionnel a qualité pour décider de l’éligibilité d’un prétendant à la candidature.
« Si Mme Simone Gbagbo continue d’attiser la flamme de la haine et de la division qui pourrait engendrer des blessés et des morts, les femmes du Rhdp se verront dans l’obligatoire de demander au président de la République de ne plus s’interposer et de laisser le processus de son transfèrement à la Cour pénale internationale (CPI) », a-t-elle martelé.
Et ce, afin qu’elle aille répondre de ses actes devant cette juridiction internationale qui la réclame depuis 2013. Car, les femmes du Rhdp veulent « une élection présidentielle apaisée avec une culture dynamique» pour la paix en Côte d’Ivoire.
Les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) se sont engagées à assurer à M. Ouattara « une victoire éclatante et sans appel dès le premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ».
L’ex-Première dame, Simone Gbagbo, récemment guérie du Covid-19, a repris ses activités politiques, déclarant que le chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, n’est pas éligible au regard des dispositions de la Constitution, soutenant mardi que sa candidature est «anticonstitutionnelle ».
AP/ls/APA