Abidjan, Des manifestations sporadiques ont été observées par l’AIP dans des communes d'Abidjan et dans des localités de l'intérieur du pays suite aux appels à marcher lancés par des jeunes de l’opposition notamment le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), la plateforme politique EDS, proche de l’ex président Laurent Gbagbo et le mouvement Générations et peuples solidaires (GPS) de Guillaume Soro.
Ces leaders de l’opposition disent par ces manifestations s'opposer à la candidature du chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, à l'élection présidentielle du 31 octobre 2020, estimant qu'il ne peut faire consécutivement trois mandats selon la Constitution.
Le camp présidentiel, lui, soutient que la Constitution de 2016, modifiée à l’issue d’un référendum, consacre une autre République et met le compteur à zéro, donnant droit à M. Ouattara de faire un troisième mandat. Car, c’est le premier mandat de la llle République.
Le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, dans un communiqué, mercredi 12 août 2020, a interdit ces marches éclatées, argumentant que qu'”à ce jour, les services administratifs compétents n’ont l’objet d’aucune saisine de la part de formations politiques ou d’organisations de la société civile”, car “les manifestations sur la voie publique sont soumises à des procédures administratives légales permettant de les encadrer et de garantir la sécurité des participants et des populations”.
A Abidjan, l'AIP a constaté des manifestations sporadiques de groupe de cinq à dix personnes qui incendiaient en milieu de route des pneus avant de fuir à la vue des forces de sécurité. D’autres barricadaient les voies avec des tables ou d’autres objets avant de se voir disperser par les forces de l’ordre.
Manifestation sporadique à Abidjan
Ces faits ont été observés dans la commune de Port-Bouët, Marcory, Cocody et Yopougon.
Sur l’autoroute d’Abidjan-Bassam, des manifestants ont tenté à plusieurs reprises de barricader la voie en brûlant des pneus avant d’être dispersés. L'ordre est rétabli et la circulation a repris son cours normal.
A Marcory, une dizaine d'individus ont tenté de bloquer la voie mais ont fait face à une colère des usagers prêts à en découdre s'ils ne libéraient pas la route.
A Cocody, des manifestations de jeunes ont été observées dans le quartier Anono.
A Yopougon, des manifestations ont éclaté dans plusieurs quartiers notamment Kowëit, Lubafrique, Sideci… Les forces de l’ordre ont dû user de gaz lacrymogène pour libérer les voies et disperser les manifestants.
Les véhicules n’avaient pas accès à certains endroits de la commune à cause des manifestations initiées par des jeunes se réclamant de l’opposition.
Trois véhicules de la Sotra vandalisés
Des manifestants ont vandalisé trois véhicules de la Société des transports abidjanais (SOTRA) à savoir deux autobus et un véhicule de dépannage, selon la direction générale de la SOTRA.
Aux environs 5 H, des individus se sont attaqué aux autobus qui tentaient de franchir leurs barrages érigés pour manifester leur colère. Dans cette foulée, ils ont cassé des baies vitrées et des pare-brises avant de s’enfuir, précisément sur la route d’Abobodoumé et vers le Terminus du bus 42, à la Sideci.
La direction de la SOTRA a décidé par la suite que les autobus retournent dans leur parc au dépôt 3 situé à Yopougon-Andokoi, pour éviter d’enregistrer de nombreux dégâts et pour préserver la vie de ses machinistes.
Dans tout le district d’Abidjan, la situation est restée généralement calme. De petits commerces moins protégés ont dû fermer à certains endroits pour éviter que d’éventuelles manifestations portent un coup à leurs activités.
Dans le milieu du transport, les activités sont au ralenti. Plusieurs transporteurs interrogés notamment les wôrô wôrôs et taxis compteurs ont observé la prudence avant d’entamer la journée de travail.
Dans l’administration également, la psychose s’est emparée de nombreux travailleurs qui ont dû prendre des précautions. Particulièrement, la commune de Plateau n’a pas connu son ambiance des grands jours.
En dehors d’Abidjan, certaines villes de l’intérieur ont connu des moments agités notamment Bonoua, Aboisso, Gagnoa, Issia, Sikensi…
Dans le discours à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d'Ivoire, M. Ouattara a déclaré qu'il reconsidérait sa position de ne briguer un autre mandat, annonçant sa candidature pour répondre à l'appel du peuple suite au décès, le 8 juillet 2020 d'Amadou Gon Coulibaly, candidat désigné du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) pour le scrutin présidentiel.
« Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, je peux vous assurer que cette décision mûrement réfléchie est un devoir que j’accepte dans l’intérêt supérieur de la nation afin de continuer de mettre sans relâche mon expérience au service de notre pays », a dit le chef de l'Etat.
Pour lui, cette décision représente « un vrai sacrifice » qu' il assume pleinement par amour pour son pays. Il assure agir dans l'antre de la Constitution qui lui permet de se présenter pour un 3e mandat présidentiel.
(AIP)
bsp/ask
Ces leaders de l’opposition disent par ces manifestations s'opposer à la candidature du chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, à l'élection présidentielle du 31 octobre 2020, estimant qu'il ne peut faire consécutivement trois mandats selon la Constitution.
Le camp présidentiel, lui, soutient que la Constitution de 2016, modifiée à l’issue d’un référendum, consacre une autre République et met le compteur à zéro, donnant droit à M. Ouattara de faire un troisième mandat. Car, c’est le premier mandat de la llle République.
Le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, dans un communiqué, mercredi 12 août 2020, a interdit ces marches éclatées, argumentant que qu'”à ce jour, les services administratifs compétents n’ont l’objet d’aucune saisine de la part de formations politiques ou d’organisations de la société civile”, car “les manifestations sur la voie publique sont soumises à des procédures administratives légales permettant de les encadrer et de garantir la sécurité des participants et des populations”.
A Abidjan, l'AIP a constaté des manifestations sporadiques de groupe de cinq à dix personnes qui incendiaient en milieu de route des pneus avant de fuir à la vue des forces de sécurité. D’autres barricadaient les voies avec des tables ou d’autres objets avant de se voir disperser par les forces de l’ordre.
Manifestation sporadique à Abidjan
Ces faits ont été observés dans la commune de Port-Bouët, Marcory, Cocody et Yopougon.
Sur l’autoroute d’Abidjan-Bassam, des manifestants ont tenté à plusieurs reprises de barricader la voie en brûlant des pneus avant d’être dispersés. L'ordre est rétabli et la circulation a repris son cours normal.
A Marcory, une dizaine d'individus ont tenté de bloquer la voie mais ont fait face à une colère des usagers prêts à en découdre s'ils ne libéraient pas la route.
A Cocody, des manifestations de jeunes ont été observées dans le quartier Anono.
A Yopougon, des manifestations ont éclaté dans plusieurs quartiers notamment Kowëit, Lubafrique, Sideci… Les forces de l’ordre ont dû user de gaz lacrymogène pour libérer les voies et disperser les manifestants.
Les véhicules n’avaient pas accès à certains endroits de la commune à cause des manifestations initiées par des jeunes se réclamant de l’opposition.
Trois véhicules de la Sotra vandalisés
Des manifestants ont vandalisé trois véhicules de la Société des transports abidjanais (SOTRA) à savoir deux autobus et un véhicule de dépannage, selon la direction générale de la SOTRA.
Aux environs 5 H, des individus se sont attaqué aux autobus qui tentaient de franchir leurs barrages érigés pour manifester leur colère. Dans cette foulée, ils ont cassé des baies vitrées et des pare-brises avant de s’enfuir, précisément sur la route d’Abobodoumé et vers le Terminus du bus 42, à la Sideci.
La direction de la SOTRA a décidé par la suite que les autobus retournent dans leur parc au dépôt 3 situé à Yopougon-Andokoi, pour éviter d’enregistrer de nombreux dégâts et pour préserver la vie de ses machinistes.
Dans tout le district d’Abidjan, la situation est restée généralement calme. De petits commerces moins protégés ont dû fermer à certains endroits pour éviter que d’éventuelles manifestations portent un coup à leurs activités.
Dans le milieu du transport, les activités sont au ralenti. Plusieurs transporteurs interrogés notamment les wôrô wôrôs et taxis compteurs ont observé la prudence avant d’entamer la journée de travail.
Dans l’administration également, la psychose s’est emparée de nombreux travailleurs qui ont dû prendre des précautions. Particulièrement, la commune de Plateau n’a pas connu son ambiance des grands jours.
En dehors d’Abidjan, certaines villes de l’intérieur ont connu des moments agités notamment Bonoua, Aboisso, Gagnoa, Issia, Sikensi…
Dans le discours à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d'Ivoire, M. Ouattara a déclaré qu'il reconsidérait sa position de ne briguer un autre mandat, annonçant sa candidature pour répondre à l'appel du peuple suite au décès, le 8 juillet 2020 d'Amadou Gon Coulibaly, candidat désigné du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) pour le scrutin présidentiel.
« Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, je peux vous assurer que cette décision mûrement réfléchie est un devoir que j’accepte dans l’intérêt supérieur de la nation afin de continuer de mettre sans relâche mon expérience au service de notre pays », a dit le chef de l'Etat.
Pour lui, cette décision représente « un vrai sacrifice » qu' il assume pleinement par amour pour son pays. Il assure agir dans l'antre de la Constitution qui lui permet de se présenter pour un 3e mandat présidentiel.
(AIP)
bsp/ask