Quatre femmes de Générations et peuples solidaires (GPS), dont Anne-Marie Bonifon coordinatrice du mouvement citoyen créée par l'ex-président de l'Assemblée nationale Guillaume Soro, ont été interpellées jeudi par la police à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une marche de l’opposition contre un troisième mandat de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Ces quatre femmes de GPS ont été « arrêtées à Cocody en allant marcher », selon des témoins. Outre Mme Anne-Marie Bonifon, coordinatrice nationale du mouvement, l’on enregistre l’interpellation de Mme Koné Amie ; Mme Todé et de Mme Guei.
A Abidjan, épicentre des manifestations dans le pays contre un troisième mandat à l’élection présidentielle de M. Ouattara, des heurts étaient observés à Cocody et à Yopougon, commune populaire dans l’Ouest de la capitale économique ivoirienne.
Selon le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), M. Ouattara est « bel et bien éligible au regard de la Constitution de la Côte d'Ivoire promulguée le 8 novembre 2016 et qui institue la troisième République ».
De ce fait, il ne s'agit donc nullement d'un troisième mandat, mais bien de son premier mandat de la troisième République de la Côte d'Ivoire. Ce que l’opposition réfute soutenant qu'ayant fait deux mandats depuis 2011, il n’est pas éligible en raison de la continuité législative.
Plusieurs heurts ont eu lieu également à l'intérieur du pays à l’appel de l’opposition contre un troisième mandat de M. Ouattara, perturbant l’activité économique. Des commerces ont fermé et des compagnies de transports arrêté leur desserte, ce jour. Le calme est revenu dans la soirée.
AP/ls/APA
A Abidjan, épicentre des manifestations dans le pays contre un troisième mandat à l’élection présidentielle de M. Ouattara, des heurts étaient observés à Cocody et à Yopougon, commune populaire dans l’Ouest de la capitale économique ivoirienne.
Selon le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), M. Ouattara est « bel et bien éligible au regard de la Constitution de la Côte d'Ivoire promulguée le 8 novembre 2016 et qui institue la troisième République ».
De ce fait, il ne s'agit donc nullement d'un troisième mandat, mais bien de son premier mandat de la troisième République de la Côte d'Ivoire. Ce que l’opposition réfute soutenant qu'ayant fait deux mandats depuis 2011, il n’est pas éligible en raison de la continuité législative.
Plusieurs heurts ont eu lieu également à l'intérieur du pays à l’appel de l’opposition contre un troisième mandat de M. Ouattara, perturbant l’activité économique. Des commerces ont fermé et des compagnies de transports arrêté leur desserte, ce jour. Le calme est revenu dans la soirée.
AP/ls/APA