Daoukro - En tournée de sensibilisation samedi 15 et dimanche 16 août 2020 à Daoukro suite à des affrontements inter-communautaires, le commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le général Alexandre Apalo Touré a indiqué que tous ceux qui ont appelé à la manifestation de rue en vont subir le coup de la loi.
Le général Apalo a expliqué aux jeunes que "vous ne devez pas vous laisser manipuler. Vos ambitions est d’aller à l’école et de travailler pour assurer l’avenir de ce pays. Mais vous ne pourrez assurer cette responsabilité que si vous êtes en vie. (...). Il y a des manipulateurs qui sont les instigateurs de cette crise. C’est pour cette raison, ceux qui ont poussé les autres à la violence vont subir le coup de la loi’’.
Il a encouragé les populations de Daoukro à vivre "en bonne intelligence", insistant que "si vous vous parlez régulièrement, les liens amicaux et familiaux vont davantage se raffermir et la confiance mutuelle renaîtra. Soyez ensembles comme vous l’avez toujours été. Enfin, si ces liens amicaux et familiaux sont bien resserrés, aucune rumeur ne pourra faire effet".
’’Nous sommes des êtres humains et de surcroît nous vivons dans une société régie par des règles. Les pertes en vies humaines et les dégâts sont tellement énormes que je pense que ça doit prendre fin, pour que nous nous engagions sur le chemin de la paix", a appelé le préfet de région, préfet du département de Daoukro, Aka Sonoh Juliel’autorité préfectorale.
Et cet engagement, le préfet de région l’a fait prendre par 17 responsables de jeunesse de la communauté Malinké et Baoulé lors de la rencontre avec les élus du département de Daoukro.
L’Imam de la grande mosquée de Daoukro, Ali N’guessan, président du Cosim de la région de l’Iffou a remercié le président de la République, le général de la gendarmerie et le préfet pour leurs implications dans cette médiation.
Le député Olivier Akoto, le président du conseil régional et le maire de Daoukro ont tous abondé dans le même sens que le général Apalo Touré en appelant les belligérants au calme.
Les affrontements intercommunautaires ont occasionné trois décès à Daoukro, selon les autorités policières. Actuellement après la médiation, la paix est de retour et les deux communautés ont nettoyé ensemble la ville où il fait bon vivre désormais.
Au plan national, ces manifestations ont fait cinq morts, 104 blessés et plusieurs dégâts matériels du lundi 10 août au vendredi 14 août 2020, selon un communiqué du ministre de la Sécurité et de la Protection civile
ca/bsp/ask
Le général Apalo a expliqué aux jeunes que "vous ne devez pas vous laisser manipuler. Vos ambitions est d’aller à l’école et de travailler pour assurer l’avenir de ce pays. Mais vous ne pourrez assurer cette responsabilité que si vous êtes en vie. (...). Il y a des manipulateurs qui sont les instigateurs de cette crise. C’est pour cette raison, ceux qui ont poussé les autres à la violence vont subir le coup de la loi’’.
Il a encouragé les populations de Daoukro à vivre "en bonne intelligence", insistant que "si vous vous parlez régulièrement, les liens amicaux et familiaux vont davantage se raffermir et la confiance mutuelle renaîtra. Soyez ensembles comme vous l’avez toujours été. Enfin, si ces liens amicaux et familiaux sont bien resserrés, aucune rumeur ne pourra faire effet".
’’Nous sommes des êtres humains et de surcroît nous vivons dans une société régie par des règles. Les pertes en vies humaines et les dégâts sont tellement énormes que je pense que ça doit prendre fin, pour que nous nous engagions sur le chemin de la paix", a appelé le préfet de région, préfet du département de Daoukro, Aka Sonoh Juliel’autorité préfectorale.
Et cet engagement, le préfet de région l’a fait prendre par 17 responsables de jeunesse de la communauté Malinké et Baoulé lors de la rencontre avec les élus du département de Daoukro.
L’Imam de la grande mosquée de Daoukro, Ali N’guessan, président du Cosim de la région de l’Iffou a remercié le président de la République, le général de la gendarmerie et le préfet pour leurs implications dans cette médiation.
Le député Olivier Akoto, le président du conseil régional et le maire de Daoukro ont tous abondé dans le même sens que le général Apalo Touré en appelant les belligérants au calme.
Les affrontements intercommunautaires ont occasionné trois décès à Daoukro, selon les autorités policières. Actuellement après la médiation, la paix est de retour et les deux communautés ont nettoyé ensemble la ville où il fait bon vivre désormais.
Au plan national, ces manifestations ont fait cinq morts, 104 blessés et plusieurs dégâts matériels du lundi 10 août au vendredi 14 août 2020, selon un communiqué du ministre de la Sécurité et de la Protection civile
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