Bonoua - La marche de l'opposition a viré à une destruction de biens et des affrontements inter-communautaires ayant occasionnés de nombreux blessés, ce vendredi 21 août 2020 à Bonoua.
Suite à l’appel des femmes de l’opposition à marcher contre la candidature à un autre mandat du Président Alassane Ouattara, les femmes de Bonoua ont répondu à l’appel en prenant les rues.
Dans leur manifestation, elles ont été rejointes en grand nombre par des jeunes et des hommes. C'est lorsque les marcheurs se sont retrouvés sur le tronçon de la voie internationale séparant le quartier Dioulabougou et la gare routière que la situation s'est dégradée.
Des lors ont débuté le pillage et la mise à feu des magasins, boutiques et commerces de tout genre situés à la gare routière et aux alentours du marché central.
Un affrontement entre jeunes autochtones et allogènes munis de pierres et d'armes blanches s'est déclenché.
Une escouade de la gendarmerie nationale en faction dans la zone a dispersé les antagonistes à coups de gaz lacrymogène. Cinq blessés ont été conduits à l'hôpital général pour des soins, selon le constat fait par l’AIP.
Pour l'heure de gros panaches de fumée planent sur la ville et la situation reste fragiles tant les groupes en présence tendent à se mesurer malgré la gendarmerie qui les tient à distance.
Le Conseil des ministres du mercredi 19 août 2020 a suspendu les manifestations sur les voies publiques pour les autoriser “seulement dans des enceintes closes ou des espaces dédiés, sécurisés”.
Cette mesure prise dans le cadre des mesures de l’état d’urgence en cours est effective ce jour jusqu’au 15 septembre. Cette suspension fait suite aux manifestations de ces dernières semaines qui ont été émaillées de violences, d’affrontements inter-communautaires, de destructions de biens faisant six morts, 173 blessés, environ 1.500 déplacés et 69 personnes interpellées.
Parmi les blessés, le chef de service du commissariat de Police de Bonoua, pris à partie par des manifestants, n’a eu son salut que grâce à l’intervention et la protection de Sa Majesté le roi de Bonoua.
as/bsp/tm
Suite à l’appel des femmes de l’opposition à marcher contre la candidature à un autre mandat du Président Alassane Ouattara, les femmes de Bonoua ont répondu à l’appel en prenant les rues.
Dans leur manifestation, elles ont été rejointes en grand nombre par des jeunes et des hommes. C'est lorsque les marcheurs se sont retrouvés sur le tronçon de la voie internationale séparant le quartier Dioulabougou et la gare routière que la situation s'est dégradée.
Des lors ont débuté le pillage et la mise à feu des magasins, boutiques et commerces de tout genre situés à la gare routière et aux alentours du marché central.
Un affrontement entre jeunes autochtones et allogènes munis de pierres et d'armes blanches s'est déclenché.
Une escouade de la gendarmerie nationale en faction dans la zone a dispersé les antagonistes à coups de gaz lacrymogène. Cinq blessés ont été conduits à l'hôpital général pour des soins, selon le constat fait par l’AIP.
Pour l'heure de gros panaches de fumée planent sur la ville et la situation reste fragiles tant les groupes en présence tendent à se mesurer malgré la gendarmerie qui les tient à distance.
Le Conseil des ministres du mercredi 19 août 2020 a suspendu les manifestations sur les voies publiques pour les autoriser “seulement dans des enceintes closes ou des espaces dédiés, sécurisés”.
Cette mesure prise dans le cadre des mesures de l’état d’urgence en cours est effective ce jour jusqu’au 15 septembre. Cette suspension fait suite aux manifestations de ces dernières semaines qui ont été émaillées de violences, d’affrontements inter-communautaires, de destructions de biens faisant six morts, 173 blessés, environ 1.500 déplacés et 69 personnes interpellées.
Parmi les blessés, le chef de service du commissariat de Police de Bonoua, pris à partie par des manifestants, n’a eu son salut que grâce à l’intervention et la protection de Sa Majesté le roi de Bonoua.
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