Par décision du 14 août 2020, Monsieur Seth Koko, Président de L'ALTERNATIVE-CI, candidat à l'élection présidentielle du 31 octobre 2020 a alerté l'opinion nationale et internationale sur les pratiques antidémocratiques du Président Alassane OUATTARA.
Cette décision a fait l'objet d'une signification par voie de Commissaire de Justice à plusieurs Institutions.
Malgré cette alerte, le Président Alassane OUATTARA a été investi candidat à l'élection présidentielle prochaine par le RHDP en violation de la Constitution et des mesures sanitaires de lutte contre la COVID-19 toujours en vigueur.
Toujours dans sa défiance, il a déposé son dossier de candidature le 24 août dernier à la Commission Électorale Indépendante (CEI).
Foulant ainsi aux pieds les dispositions constitutionnelles sur la limitation du nombre de mandats.
Cette manière de faire la politique démontre que le Président de la République est définitivement abonné réfractaire à la légalité et à la conformité.
Le Président n'est pas concerné par la Constitution de la 3e République.
Il ne peut donc pas après avoir terminé ses deux mandats de la 2e République, se retrouver candidat de la 3e République dans laquelle la Constitution en ses articles 55 et 183 lui interdit d'être candidat pour un 3è mandat.
Notons que suite à cette decision à risque, des ivoiriens qui tenaient des marches pacifiques pour le respect de leur loi fondamentale ont été sévèrement réprimés par la police. À cette police s'est ajouté selon Amnesty Internationale une branche armée de jeunes proches du RHDP son parti (des délinquants communément appelés microbes) qui ont endeuillé la population.
En deux semaines de manifestations, nous déplorons près d'une dizaine de morts, des blessés graves, des destructions de biens ont été observés dans le pays.
Cette manière de gérer la nation contraste profondément avec la démocratie telle que définie par Abraham Lincoln. D'ailleurs la Représentation diplomatique américaine en Côte d'Ivoire le lui a rappelé dans son communiqué du 25 août 2020 en ces termes :
" La répression et l’intimidation n’ont pas de place en démocratie " fin de citation.
Fouler aux pieds les dispositions de la Constitution pour se maintenir vaille que vaille au pouvoir relève de la haute trahison et du totalitarisme stalinien.
À partir de ce constat, il est clairement établi que si elle se tient, l'échéance électorale du 31 octobre 2020 sera une énième occasion pour endeuiller la Côte d'Ivoire.
L'ALTERNATIVE-CI ne saurait s'y associer.
À deux mois de l'élection, le climat préélectoral est très tendu et assombri par le refus du Président sortant de respecter les articles 55 et 183 de notre Constitution ; traitant l'opposition légaliste de peureuse là où cette dernière n'a pour boussole que la légalité.
Face à cette situation qui est aujourd'hui source d'instabilité pouvant engendrer des troubles graves à travers tout le pays dans les jours et mois à venir,
Le Mouvement politique et citoyen L'ALTERNATIVE-CI avec son Leader Monsieur Seth KOKO, candidat à l'élection présidentielle d'octobre 2020, déclare dès à présent ce qui suit :
1-Reste logique et cohérent en ne contribuant pas à la prochaine crise électorale en gestation.
2- Demande le report du scrutin présidentiel afin d'appliquer les recommandations de la Cours Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, et organiser une élection apaisée, inclusive, crédible et équitable.
3- Recommande aux partis de l'opposition de ne pas participer à une élection qu'ils savent perdue d'avance. Mieux, de ne surtout pas certifier une candidature voir une élection du président sortant qu'ils jugent inconstitutionnelle, en moins qu'ils soient de connivence.
4- Indique à la Communauté Internationale que si un Chef d'Etat, du haut de son éminence, détenteur de pouvoirs sur l'armée, le législatif, le judiciaire et la "Commission Électorale Indépendante" a violé la Constitution et n'a pas respecté sa parole donnée du 5 mars 2020 ainsi que celle donnée à ses paires de la Communauté Internationale, si ce dernier venait à être candidat, ce n'est ni la Commission Électorale, ni la Conseil Constitutionnel qui pourront lui faire accepter le résultat de sa défaite électorale le 31 octobre prochain.
PAR CONSÉQUENT
5- Suspend immédiatement sa participation à l'élection présidentielle d'octobre 2020 jusqu'à nouvelle ordre.
6- Mandate son Leader à poursuivre sa mission de consultation auprès de la CEDEAO, des Leaders politiques ivoiriens en exil, puis de la Communauté Internationale afin de chercher des solutions à cette énième crise que le Président Alassane Ouattara impose à la Côte d'Ivoire.
Fait à Abidjan le 29 août 2020
Mr. Seth KOKO,
Président de L'ALTERNATIVE-CI
www.lalternativeci.org
www.sethkoko.com
Cette décision a fait l'objet d'une signification par voie de Commissaire de Justice à plusieurs Institutions.
Malgré cette alerte, le Président Alassane OUATTARA a été investi candidat à l'élection présidentielle prochaine par le RHDP en violation de la Constitution et des mesures sanitaires de lutte contre la COVID-19 toujours en vigueur.
Toujours dans sa défiance, il a déposé son dossier de candidature le 24 août dernier à la Commission Électorale Indépendante (CEI).
Foulant ainsi aux pieds les dispositions constitutionnelles sur la limitation du nombre de mandats.
Cette manière de faire la politique démontre que le Président de la République est définitivement abonné réfractaire à la légalité et à la conformité.
Le Président n'est pas concerné par la Constitution de la 3e République.
Il ne peut donc pas après avoir terminé ses deux mandats de la 2e République, se retrouver candidat de la 3e République dans laquelle la Constitution en ses articles 55 et 183 lui interdit d'être candidat pour un 3è mandat.
Notons que suite à cette decision à risque, des ivoiriens qui tenaient des marches pacifiques pour le respect de leur loi fondamentale ont été sévèrement réprimés par la police. À cette police s'est ajouté selon Amnesty Internationale une branche armée de jeunes proches du RHDP son parti (des délinquants communément appelés microbes) qui ont endeuillé la population.
En deux semaines de manifestations, nous déplorons près d'une dizaine de morts, des blessés graves, des destructions de biens ont été observés dans le pays.
Cette manière de gérer la nation contraste profondément avec la démocratie telle que définie par Abraham Lincoln. D'ailleurs la Représentation diplomatique américaine en Côte d'Ivoire le lui a rappelé dans son communiqué du 25 août 2020 en ces termes :
" La répression et l’intimidation n’ont pas de place en démocratie " fin de citation.
Fouler aux pieds les dispositions de la Constitution pour se maintenir vaille que vaille au pouvoir relève de la haute trahison et du totalitarisme stalinien.
À partir de ce constat, il est clairement établi que si elle se tient, l'échéance électorale du 31 octobre 2020 sera une énième occasion pour endeuiller la Côte d'Ivoire.
L'ALTERNATIVE-CI ne saurait s'y associer.
À deux mois de l'élection, le climat préélectoral est très tendu et assombri par le refus du Président sortant de respecter les articles 55 et 183 de notre Constitution ; traitant l'opposition légaliste de peureuse là où cette dernière n'a pour boussole que la légalité.
Face à cette situation qui est aujourd'hui source d'instabilité pouvant engendrer des troubles graves à travers tout le pays dans les jours et mois à venir,
Le Mouvement politique et citoyen L'ALTERNATIVE-CI avec son Leader Monsieur Seth KOKO, candidat à l'élection présidentielle d'octobre 2020, déclare dès à présent ce qui suit :
1-Reste logique et cohérent en ne contribuant pas à la prochaine crise électorale en gestation.
2- Demande le report du scrutin présidentiel afin d'appliquer les recommandations de la Cours Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, et organiser une élection apaisée, inclusive, crédible et équitable.
3- Recommande aux partis de l'opposition de ne pas participer à une élection qu'ils savent perdue d'avance. Mieux, de ne surtout pas certifier une candidature voir une élection du président sortant qu'ils jugent inconstitutionnelle, en moins qu'ils soient de connivence.
4- Indique à la Communauté Internationale que si un Chef d'Etat, du haut de son éminence, détenteur de pouvoirs sur l'armée, le législatif, le judiciaire et la "Commission Électorale Indépendante" a violé la Constitution et n'a pas respecté sa parole donnée du 5 mars 2020 ainsi que celle donnée à ses paires de la Communauté Internationale, si ce dernier venait à être candidat, ce n'est ni la Commission Électorale, ni la Conseil Constitutionnel qui pourront lui faire accepter le résultat de sa défaite électorale le 31 octobre prochain.
PAR CONSÉQUENT
5- Suspend immédiatement sa participation à l'élection présidentielle d'octobre 2020 jusqu'à nouvelle ordre.
6- Mandate son Leader à poursuivre sa mission de consultation auprès de la CEDEAO, des Leaders politiques ivoiriens en exil, puis de la Communauté Internationale afin de chercher des solutions à cette énième crise que le Président Alassane Ouattara impose à la Côte d'Ivoire.
Fait à Abidjan le 29 août 2020
Mr. Seth KOKO,
Président de L'ALTERNATIVE-CI
www.lalternativeci.org
www.sethkoko.com