Yamoussoukro - Les éléments des forces de défense et de sécurité de Yamoussoukro, dans leurs différentes composantes ainsi que des leaders communautaires et animateurs de la société civile de la capitale politique de la Côte d’Ivoire, ont bénéficié du jeudi 27 au vendredi 28 août 2020, à Yamoussoukro, d’un atelier de formation et de sensibilisation au droit de l’Homme et droit international humanitaire en prélude aux élections générales en Côte d’Ivoire à l’initiative de la Coordination africaine des droits de l’homme pour les armées (CADHA).
« Il est important pour nous d’outiller nos forces, leur donner les moyens de faire face à des situations qui sont délicates à gérer en vue de préserver des vies et de protéger les citoyens dans leur liberté d’opinion et leur liberté de manifestation. Il faut allier la liberté indispensable et la sécurité nécessaire », a fait savoir le coordonnateur général de la CADHA, Diaby Bakary .
Le contexte post-électoral dans le pays a déjà vu les forces de sécurité obligées de gérer ces situations difficiles, d’où la pertinence de ce type de formations qui pourront effectivement prévenir des comportements indignes des hommes en tenue, indique-t-on.
A la suite de cette formation, un dispositif d’évaluation sera mis en place avec pour mission d’avoir l’œil sur les différents types de situation qui vont survenir au cours de la période électorale, les acteurs qui y ont participé et les suites données aux faits. Les points focaux feront donc le monitoring pour surveiller les libertés individuelles et collectives dans le district de Yamoussoukro dans la période des élections.
« Il sera aussi question de voir si le nombre de cas a augmenté entre le processus de cette année et celui de 2010 ou de 2015. Cela nous permettra à terme, à travers les rapports qui seront produits, de jauger un peu du niveau de violence, de respect des droits de l’homme dans la période électorale », a indiqué M. Diaby.
La formation des forces de sécurité du district de Yamoussoukro est une des étapes de la seconde phase de la caravane initiée par la CADHA sur l’ensemble du territoire ivoirien. Dans la capitale politique, ce sont les éléments de la garde républicaine, les forces spéciales, la gendarmerie nationale, la police nationale et les sapeurs-pompiers qui ont bénéficié de plusieurs modules comme la citoyenneté, l’Etat de droit et armée, le maintien de l’ordre et les violences sexuelles liées aux conflits.
(AIP)
gso/fmo
« Il est important pour nous d’outiller nos forces, leur donner les moyens de faire face à des situations qui sont délicates à gérer en vue de préserver des vies et de protéger les citoyens dans leur liberté d’opinion et leur liberté de manifestation. Il faut allier la liberté indispensable et la sécurité nécessaire », a fait savoir le coordonnateur général de la CADHA, Diaby Bakary .
Le contexte post-électoral dans le pays a déjà vu les forces de sécurité obligées de gérer ces situations difficiles, d’où la pertinence de ce type de formations qui pourront effectivement prévenir des comportements indignes des hommes en tenue, indique-t-on.
A la suite de cette formation, un dispositif d’évaluation sera mis en place avec pour mission d’avoir l’œil sur les différents types de situation qui vont survenir au cours de la période électorale, les acteurs qui y ont participé et les suites données aux faits. Les points focaux feront donc le monitoring pour surveiller les libertés individuelles et collectives dans le district de Yamoussoukro dans la période des élections.
« Il sera aussi question de voir si le nombre de cas a augmenté entre le processus de cette année et celui de 2010 ou de 2015. Cela nous permettra à terme, à travers les rapports qui seront produits, de jauger un peu du niveau de violence, de respect des droits de l’homme dans la période électorale », a indiqué M. Diaby.
La formation des forces de sécurité du district de Yamoussoukro est une des étapes de la seconde phase de la caravane initiée par la CADHA sur l’ensemble du territoire ivoirien. Dans la capitale politique, ce sont les éléments de la garde républicaine, les forces spéciales, la gendarmerie nationale, la police nationale et les sapeurs-pompiers qui ont bénéficié de plusieurs modules comme la citoyenneté, l’Etat de droit et armée, le maintien de l’ordre et les violences sexuelles liées aux conflits.
(AIP)
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