Est-ce que ce n’est pas un échec la politique de réconciliation voulue et portée par le Président Alassane Ouattara ?
Nous avons eu une grave crise post-électorale en 2010. Depuis 10 ans le Président et Ouattara s’est attelé à régler cette situation. Beaucoup d’avancées au niveau économique, social. Tout le monde s’accorde à le dire. Beaucoup de geste de réconciliation posés. Libération des détenus de la crise post-électorale dont Simone Gbagbo, retour des réfugiés, dégel des avoir. Tous ces actes ont été posés à l’issue d’une discussion inclusive avec l’opposition sur le processus électoral afin de permettre d’avoir un climat social apaisé et consolidé. Il faut que chacun joue sa part. Il est inacceptable, vous avez écouté les populations, que des hommes politiques au mépris de toutes ces avancées et du traumatisme vécu par nos populations, puissent par irresponsabilité nous faire retourner en arrière avec des discours de haine, des discours communautaires.
L’opposition dit aussi que ce n’est pas une présidentielle ouverte. Pourquoi ne pas laisser l’ancien président Laurent Gbagbo ou Guillaume Soro se présenter librement. Vous craignez une victoire de Laurent Gbagbo ?
Je veux préciser qu’heureusement cette opposition dans son repli identitaire n’est pas suivie par la population vous avez vu le cri de cœur de la dame.
C’est sur la question de l’ouverture qui pose problème ?
Nous avons des institutions qui fonctionnent. Nous avons une présidentielle qui a lieu dans deux mois. Le calendrier est tenu. Aujourd’hui est le dernier jour de dépôt de candidature. Tous les candidats en tout cas ceux qui souhaitent être candidats ont déposé leur dossier auprès de la commission électorale indépendante et il reviendra aux institutions en charge des élections de leur travail.
Alassane Ouattara brigue un troisième mandat. Il a presque 80 ans. Franchement quand on veut apaiser la situation est-ce que c’est la meilleure des choses à faire en Côte d’Ivoire ?
Franchement lorsqu’on veut apaiser les choses en Côte d’Ivoire est-ce que c’est la meilleure des choses à faire lorsqu’on a 90 ans et qu’on a été ancien chef de l’Etat. Je veux parler de Henri Konan Bédié. Il s’agit ici de démocratie. D’abord nous avons une Constitution, une nouvelle constitution qui lui permet d’être candidat. Ensuite, il reviendra aux Ivoiriens de choisir. Vous savez au Sénégal, il y a quelques années, le Président Wade qui avait aussi modifié la Constitution, qui avait brigué un autre mandat dans le cadre de la nouvelle République a été candidat. Il a été battu par le président Macky Sall. En définitive, c’est le choix des populations qui importe.
L’opposition dit que sa candidature n’est pas constitutionnelle ?
C’est l’avis de l’opposition. Nous avons un avis contraire. La seule instance habiliter à trancher entre nous et l’opposition c’est le conseil constitutionnel qui donnera son avis.
Quel est selon vous l’enjeu de cette présidentielle, vous qui êtes ministre de l’Emploi des jeunes, au-delà de la pacification du pays ?
L’enjeu pour nous en tout cas pour notre famille politique, c’est déjà la consolidation de nos acquis après 10 années de gouvernance. La Côte d’Ivoire a réalisé des progrès énormes. Rappelez-vous d’où nous venons. Aujourd’hui nous avons un programme social du gouvernement sous le leadership du Président Ouattara qui a permis de donner de l’eau potable aux populations rurales, qui a permis de donner l’électricité aux populations, qui a permis d’améliorer le pouvoir d’achat de nos parents paysans, qui a permis d’avoir une politique sanitaire qui nous permet de bien gérer la situation de crise sanitaire liée à la Covid-19, qui a permis de construire des écoles. C’est cela que nous voulons poursuivre dans les futures années. C’est d’ailleurs pour cela que nous dénonçons la pauvreté du niveau du débat politique. Parce que ces leaders politiques qui veulent tous être présidents qu’est-ce qu’ils proposent.
Est-ce que vous vous engagez à permettre à l’opposition d’avoir les candidats qu’elle souhaite pour ces élections ?
L’opposition est libre de choisir ses candidats.
Sans mettre des obstacles ?
Les obstacles ne sont pas de notre fait. Nous n’avons posé aucun obstacle. Nous allons affronter à ces élections tous ceux qui seront nos adversaires. Nous avons un bilan. D’ailleurs tous ceux qui veulent gérer ce pays l’ont déjà été. Nous savons ce qu’ils ont fait. Quand vous faites comparaison de bilan contre bilan, nous avons de réelles perspectives pour ce pays. C’est à ce niveau que le débat devrait se faire et non instrumentaliser les populations.
Nous avons eu une grave crise post-électorale en 2010. Depuis 10 ans le Président et Ouattara s’est attelé à régler cette situation. Beaucoup d’avancées au niveau économique, social. Tout le monde s’accorde à le dire. Beaucoup de geste de réconciliation posés. Libération des détenus de la crise post-électorale dont Simone Gbagbo, retour des réfugiés, dégel des avoir. Tous ces actes ont été posés à l’issue d’une discussion inclusive avec l’opposition sur le processus électoral afin de permettre d’avoir un climat social apaisé et consolidé. Il faut que chacun joue sa part. Il est inacceptable, vous avez écouté les populations, que des hommes politiques au mépris de toutes ces avancées et du traumatisme vécu par nos populations, puissent par irresponsabilité nous faire retourner en arrière avec des discours de haine, des discours communautaires.
L’opposition dit aussi que ce n’est pas une présidentielle ouverte. Pourquoi ne pas laisser l’ancien président Laurent Gbagbo ou Guillaume Soro se présenter librement. Vous craignez une victoire de Laurent Gbagbo ?
Je veux préciser qu’heureusement cette opposition dans son repli identitaire n’est pas suivie par la population vous avez vu le cri de cœur de la dame.
C’est sur la question de l’ouverture qui pose problème ?
Nous avons des institutions qui fonctionnent. Nous avons une présidentielle qui a lieu dans deux mois. Le calendrier est tenu. Aujourd’hui est le dernier jour de dépôt de candidature. Tous les candidats en tout cas ceux qui souhaitent être candidats ont déposé leur dossier auprès de la commission électorale indépendante et il reviendra aux institutions en charge des élections de leur travail.
Alassane Ouattara brigue un troisième mandat. Il a presque 80 ans. Franchement quand on veut apaiser la situation est-ce que c’est la meilleure des choses à faire en Côte d’Ivoire ?
Franchement lorsqu’on veut apaiser les choses en Côte d’Ivoire est-ce que c’est la meilleure des choses à faire lorsqu’on a 90 ans et qu’on a été ancien chef de l’Etat. Je veux parler de Henri Konan Bédié. Il s’agit ici de démocratie. D’abord nous avons une Constitution, une nouvelle constitution qui lui permet d’être candidat. Ensuite, il reviendra aux Ivoiriens de choisir. Vous savez au Sénégal, il y a quelques années, le Président Wade qui avait aussi modifié la Constitution, qui avait brigué un autre mandat dans le cadre de la nouvelle République a été candidat. Il a été battu par le président Macky Sall. En définitive, c’est le choix des populations qui importe.
L’opposition dit que sa candidature n’est pas constitutionnelle ?
C’est l’avis de l’opposition. Nous avons un avis contraire. La seule instance habiliter à trancher entre nous et l’opposition c’est le conseil constitutionnel qui donnera son avis.
Quel est selon vous l’enjeu de cette présidentielle, vous qui êtes ministre de l’Emploi des jeunes, au-delà de la pacification du pays ?
L’enjeu pour nous en tout cas pour notre famille politique, c’est déjà la consolidation de nos acquis après 10 années de gouvernance. La Côte d’Ivoire a réalisé des progrès énormes. Rappelez-vous d’où nous venons. Aujourd’hui nous avons un programme social du gouvernement sous le leadership du Président Ouattara qui a permis de donner de l’eau potable aux populations rurales, qui a permis de donner l’électricité aux populations, qui a permis d’améliorer le pouvoir d’achat de nos parents paysans, qui a permis d’avoir une politique sanitaire qui nous permet de bien gérer la situation de crise sanitaire liée à la Covid-19, qui a permis de construire des écoles. C’est cela que nous voulons poursuivre dans les futures années. C’est d’ailleurs pour cela que nous dénonçons la pauvreté du niveau du débat politique. Parce que ces leaders politiques qui veulent tous être présidents qu’est-ce qu’ils proposent.
Est-ce que vous vous engagez à permettre à l’opposition d’avoir les candidats qu’elle souhaite pour ces élections ?
L’opposition est libre de choisir ses candidats.
Sans mettre des obstacles ?
Les obstacles ne sont pas de notre fait. Nous n’avons posé aucun obstacle. Nous allons affronter à ces élections tous ceux qui seront nos adversaires. Nous avons un bilan. D’ailleurs tous ceux qui veulent gérer ce pays l’ont déjà été. Nous savons ce qu’ils ont fait. Quand vous faites comparaison de bilan contre bilan, nous avons de réelles perspectives pour ce pays. C’est à ce niveau que le débat devrait se faire et non instrumentaliser les populations.