Abidjan- Face à la résurgence des marches et casses en Côte d’Ivoire, le cardinal Jean-Pierre Kutwa a invité les ivoiriens au pardon, "chemin de réconciliation".
« Vous m’êtes témoins que je n’ai eu de cesse d’élever la voix pour nous supplier de nous accorder les uns aux autres, le pardon, chemin de réconciliation. La réconciliation est, nous le croyons tous, l’acte qui, après une crise, permet aux antagonistes de se retrouver et de repartir sur de nouvelles bases », a indiqué le cardinal Jean-Pierre Kutwa, dans une déclaration lue le lundi 31 août 2020, à la Cathédrale Saint Paul d'Abidjan Plateau.
Pour Mgr Kutwa, sans la réconciliation, aucune cohésion sociale n’est possible, puisque la rancœur, blottie dans le subconscient, n’attend qu’une occasion pour refaire surface et briser la cohésion sociale tant recherchée.
S’appuyant sur les récentes marches de protestations de l’opposition qui ont occasionnés des morts et plusieurs blessés, le prélat estime qu’un environnement délétère n’augure rien de bon quant à l’organisation des élections.
« Comment, en effet, dans une ambiance perturbée par des récriminations et des malentendus autour des questions fondamentales, pourrait-on aller à des élections dignes de ce nom ? », s’est- il interrogé.
Jean-Pierre Kutwa a invité instamment tous les ivoiriens à renouer avec le dialogue pour que la parole, respectueuse des différences, prenne le pas sur les velléités d’embraser le pays.
bsb/tm
« Vous m’êtes témoins que je n’ai eu de cesse d’élever la voix pour nous supplier de nous accorder les uns aux autres, le pardon, chemin de réconciliation. La réconciliation est, nous le croyons tous, l’acte qui, après une crise, permet aux antagonistes de se retrouver et de repartir sur de nouvelles bases », a indiqué le cardinal Jean-Pierre Kutwa, dans une déclaration lue le lundi 31 août 2020, à la Cathédrale Saint Paul d'Abidjan Plateau.
Pour Mgr Kutwa, sans la réconciliation, aucune cohésion sociale n’est possible, puisque la rancœur, blottie dans le subconscient, n’attend qu’une occasion pour refaire surface et briser la cohésion sociale tant recherchée.
S’appuyant sur les récentes marches de protestations de l’opposition qui ont occasionnés des morts et plusieurs blessés, le prélat estime qu’un environnement délétère n’augure rien de bon quant à l’organisation des élections.
« Comment, en effet, dans une ambiance perturbée par des récriminations et des malentendus autour des questions fondamentales, pourrait-on aller à des élections dignes de ce nom ? », s’est- il interrogé.
Jean-Pierre Kutwa a invité instamment tous les ivoiriens à renouer avec le dialogue pour que la parole, respectueuse des différences, prenne le pas sur les velléités d’embraser le pays.
bsb/tm