Depuis le décès du père de la Nation le Président Félix Houphouët-Boigny, les ivoiriens n'ont jamais connu de passation de charges entre un Président de la République entrant et un Président sortant.
En 1999, Feu le Président Robert Guéï s'est installé au palais présidentiel après un fumiste coup d'Etat injustifié contre son Excellence Henri Konan Bédié.
En 2000, bien qu’ayant remporté les élections, le Président Laurent Gbagbo et ses partisans ont dû affronter les soldats fidèles à Gueï Robert qui voulait confisquer le pouvoir. Là encore, le WOODY a dû s'installer au palais sans passation de charges et avec des centaines d'ivoiriens tués.
En 2011, bien que les deux candidats aient eu juré respecter les résultats des urnes au cours d'une émission télé, cependant, au moins 3000 ivoiriens ont été tués au cours d'une crise suite à cette élection, avant que le Président Alassane Ouattara ne soit investi officiellement comme Président de la république de Côte d'Ivoire.
En conclusion, cela fait maintenant 21 ans que des milliers d'ivoiriens meurent avant, pendant et après une importante élection présidentielle.
Quand la Côte d'Ivoire va-t-elle briser cet anathème de plus de deux décennies, pour enfin régler la lancinante question d'alternance politique pacifique?
Les ivoiriens qui espéraient vaincre enfin ce signe indien en 2020, sont en train de déchanter vu déjà les morts enregistrés durant cette période pré-électorale.
Aujourd'hui, force est de constater que les conditions d'organisation d'une élection transparente, crédible et ouverte à tous ne sont pas réunies. Les ivoiriens sont donc divisés; et comme le disait le Président Abraham Lincoln: "Quand un peuple est divisé, le pays court droit à sa perte".
Faut-il désespérer, pour mon pays? Je dis non. Il existe encore une voie que le Président HOUPHOUËT-BOIGNY nous a enseignée: le DIALOGUE qui demeure l'arme des forts et non des faibles. Ce dialogue qui préconise la force des arguments et non l’argument de la force.
Seul le Président Alassane Ouattara tout en restant aphone à ses laudateurs peut faire baisser la température en initiant un dialogue franc, sincère et inclusif.
La Côte d’Ivoire est donc toujours à la recherche d’un parangon d’alternance politique pacifique. Le signe indien « Ivoirien » demeure toujours invaincu.
Que Dieu protège ma Côte d’Ivoire.
Isac ADI, Député de la Nation.
En 1999, Feu le Président Robert Guéï s'est installé au palais présidentiel après un fumiste coup d'Etat injustifié contre son Excellence Henri Konan Bédié.
En 2000, bien qu’ayant remporté les élections, le Président Laurent Gbagbo et ses partisans ont dû affronter les soldats fidèles à Gueï Robert qui voulait confisquer le pouvoir. Là encore, le WOODY a dû s'installer au palais sans passation de charges et avec des centaines d'ivoiriens tués.
En 2011, bien que les deux candidats aient eu juré respecter les résultats des urnes au cours d'une émission télé, cependant, au moins 3000 ivoiriens ont été tués au cours d'une crise suite à cette élection, avant que le Président Alassane Ouattara ne soit investi officiellement comme Président de la république de Côte d'Ivoire.
En conclusion, cela fait maintenant 21 ans que des milliers d'ivoiriens meurent avant, pendant et après une importante élection présidentielle.
Quand la Côte d'Ivoire va-t-elle briser cet anathème de plus de deux décennies, pour enfin régler la lancinante question d'alternance politique pacifique?
Les ivoiriens qui espéraient vaincre enfin ce signe indien en 2020, sont en train de déchanter vu déjà les morts enregistrés durant cette période pré-électorale.
Aujourd'hui, force est de constater que les conditions d'organisation d'une élection transparente, crédible et ouverte à tous ne sont pas réunies. Les ivoiriens sont donc divisés; et comme le disait le Président Abraham Lincoln: "Quand un peuple est divisé, le pays court droit à sa perte".
Faut-il désespérer, pour mon pays? Je dis non. Il existe encore une voie que le Président HOUPHOUËT-BOIGNY nous a enseignée: le DIALOGUE qui demeure l'arme des forts et non des faibles. Ce dialogue qui préconise la force des arguments et non l’argument de la force.
Seul le Président Alassane Ouattara tout en restant aphone à ses laudateurs peut faire baisser la température en initiant un dialogue franc, sincère et inclusif.
La Côte d’Ivoire est donc toujours à la recherche d’un parangon d’alternance politique pacifique. Le signe indien « Ivoirien » demeure toujours invaincu.
Que Dieu protège ma Côte d’Ivoire.
Isac ADI, Député de la Nation.